samedi 4 septembre 2021

Promenade ensoleillée au cœur d’Agen...

 Nous partons après le repas pour nous rendre à Agen, la ville des "pruneaux" distante d'une trentaine de minutes en voiture. La Cuore est garée à treize heures vingt au parking gratuit Gravier. Nous nous approchons du centre-ville, nous passons devant un séduisant square où commencent à se réunir les opposants pour la manifestation anti-pass du début d’après-midi. Nous suivons le Baloard de la Republica, le  Boulevard de la République qui pénètre dans le vieil Agen. Je m’attarde devant le magasin « Muy Mucho » qui apporte une touche espagnole dans un ancien édifice de caractère. Je prends en photo le hall principal du commerce dont l’organisation en différents niveaux met en valeur l’intérieur de la bâtisse. La rue commence à s’animer. Nous traversons la place des Laitiers où des jets d’eau émergent des pavés. Le ciel est bleu et des nuées se promènent. Patrick entre dans la librairie Martin-Delbert pour tenter de trouver, vainement, le magazine « Po&sie ». En attendant, je photographie deux statues en pierre sur un ancien balcon à l’angle de la rue des Ambans. Nous voyons plus avant une banderole qui annonce le marché bio du samedi matin situé sur le boulevard de la République au carrefour avec le boulevard du président Carnot. Nous laissons s’envoler des minutes devant les vitrines de la galerie Graal où j’attarde mon regard sur une œuvre de l’artiste peintre Jeannette Guichard-Bunel née en 1957 à Cherbourg. Nous revenons sur nos pas au bout du boulevard pietonnier et, plus avant, nous prenons à droite dans la rue pavée Emile Sentini bordée de maisons anciennes. J’admire celle au numéro 22. Nous arrivons devant la librairie de livres anciens et modernes « Les Utopiques » sur la rue Molinier, devant le manège « Agen coeur d'enfant », niché dans un kiosque vitré, situé sur la place du Maréchal Foch dominée par la cathédrale Saint-Caprais. Le commerçant embrasse sa compagne et ouvre la librairie pour nous un peu en avance sur l’horaire habituel. Le lieu, pourvu d’une séduisante poutraison au plafond, se montre attrayant et offre un voyage dans des millions de mots dissimulés patiemment sur les rayonnages. Michel Baggi se montre courtois, très sympathique et à l’écoute de nos demandes. Il ignorait l’existence du poète Aristide Salères. Nous achetons deux livres : « Les interstices du temps » d’Eugène Green qui m’a fait signe sur un rayonnage et le recueil de poésie « Le bureau des épaves » de Pierre Peuchmaurd. Michel nous donne sa carte pour l’envoi d’un recueil de poésie de mon mari. Nos pas nous amènent ensuite vers la gare. Sur le boulevard Carnot, le bâtiment de « La Maison du pruneau d'Agen » semble être laissé à l'abandon. Les minutes s’éclipsent furtivement et nous allons effectuer des emplettes au magasin Biocoop sur la place Jean-Baptiste Durant, devant le café de la place, où Delphine nous accueille. Les quinze heures s’annoncent à notre sortie du magasin. Nous nous arrêtons à l’Office du Tourisme sur la rue Garonne où nous achetons à Jean-Luc un kilo de pruneaux d’Agen de la « Ferme et musée du pruneau », Domaine du Gabach, 47320 Lafitte-sur-Lot, située à une trentaine de kilomètres au nord-ouest d’Agen. La ferme, lancée en 1962, est exploitée depuis fin 2017 par Vanessa et Fabrice Guijarro-Avrand. Élise et Patricia composent l’équipe « boutique » du musée…



























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