jeudi 25 août 2022

Découverte du centre-ville de Calais au superbe Hôtel de Ville et Beffroi attenant...

 Nous partons après le déjeuner pour découvrir le centre-ville de Calais. La Cuore est garée sur le parking du quai du Rhin quelques minutes plus tard, devant le réservoir central d’eau décoré de peintures. Nous allons directement vers la place du Soldat Inconnu pour admirer l’Hôtel de Ville et son splendide Beffroi qui, telle une sentinelle, trône de loin dans le ciel de la cité. Construit au fil des siècles, le beffroi reflète l’évolution de l’architecture. Un carillon électrique sans cloche, installé en 1961, chante l’air de « La Gentille Annette » du compositeur français Boieldieu (1775-1834). Au faîte, la girouette représente un dragon, le gardien des trésors dans l’antiquité. Les diverses figurines, lion, dragon… se veulent l’emblème protecteur de la ville. Une exposition éphémère de photos de douze Calaisiens et Calaisiennes sur la « culture urbaine » a pris place dans les jardins du square superbement entretenus et magnifiquement fleuris. Une citation de Matthieu Masson retient mon attention : « La vie n’est que le reflet des couleurs qu’on lui donne ». Un banc qui se voit comme un livre offre de s’asseoir entre ses pages pour se baigner dans la magie des mots lors d’un instant de farniente. Après des minutes des plus plaisantes sur le site de la mairie, nous prenons la direction du théâtre. Nous nous attardons dans la rue du Commandant Mengin pour admirer les ballons colorés suspendus dans le ciel de l'artiste portugaise Patricia Cunha dont les parapluies parapluies multicolores ouverts sur nos têtes nous avaient déjà éblouis dans la rue du Massacre à Rouen. La silhouette imposante et attractive du théâtre, aperçue quand nous sommes sommes allés à Mazinghem, entre plaisamment dans notre champ de vision. Achevé en 1906, le théâtre nous montre ses façades majestueuses. Nous allons ensuite nous promener dans le parc Saint-Pierre, repéré devant la mairie, ouvert en 1863 sous le Second Empire. En chemin, nous passons devant le Centre commercial « Calais Cœur de Vie » dont la marquise d’envergure s’impose au regard. Des arbres centenaires à la ramure épanouie me séduisent dans le parc dont un saule dans l’aire de jeux qui prend plaisir depuis des lustres à regarder les enfants s’amuser. Une fresque d’un hippocampe retient mon attention. J’aperçois la façade des maisons le long de la rue Aristide Briand dont certaines me font penser à celles des rues de Brooklyn. Nous sortons du parc au niveau de la rue du 11 Novembre où d’anciennes maisons du début du vingtième siècle, bourgeoises pour certaines, dévoilent leur charme. Nous retournons vers le quai du Rhin et nous prenons la direction de la Citadelle. Nous entrons par la Porte de Boulogne qui date de la fin du seizième siècle. La citadelle fut construite pour protéger Calais sur les ruines des fondations du château médiéval édifié en 1228 sous la houlette du comte de Boulogne Philippe Hurepel. Les Anglais s’en emparèrent et la renforcèrent après le siège de 1346 – 1347. Vauban, encore lui, viendra apporter sa touche pour en faire une cité militaire dans le style de Brest et de la Rochelle. Le fort, tombé en désuétude, fut démoli au dix-neuvième siècle. De nos jours, le site de la citadelle, qui porte le nom de « Stade du Souvenir », abrite un complexe sportif initié dans les années soixante. Nous ressortons rapidement. Nous retournons au parking pour rentrer chez nous…





























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