jeudi 24 septembre 2020

Hier...

 Quand j’allume l’ordinateur après le petit déjeuner, la page d’accueil de Google rappelle que Romy Schneider est venue au monde à Vienne le vendredi 23 septembre 1938. Au matin du samedi 29 mai 1982, Romy est retrouvée morte par son compagnon Laurent Pétin dans son appartement parisien ; elle vivait sa quarante-quatrième année. Ce jour-là, j’étais en voyage au Canada avec Lucienne… Je pense à David, son fils mort à 14 ans empalé par accident sur les pointes de métal de la grille de la maison clôturée des parents de Daniel Biasini, son ex-beau-père, située à Saint-Germain-en-Laye. Depuis lors, je pense de temps à autre à lui quand je vois les pointes de métal des grilles des maisons, qui sont très nombreuses partout où nous voyageons, sauf aux États-Unis. La folie de la sécurité, celle de se protéger des autres, lui a coûté la vie !... 

 Nous partons après le déjeuner pour effectuer des courses à Tavira après le repas. Le ciel est bleu et le soleil brille. Au magasin bio Beterraba, la fille blonde de la patronne nous accueille à la caisse. J’opte pour du gâteau maison à la banane. J’en prends une belle fatia de bolo [une part de gâteau]. Nous nous rendons ensuite chez Continente. Márcia nous reçoit à la caisse. Je la sens triste et abattue sous son masque. De retour chez nous, un mail de notre ami Malik qui vit au Cachemire se dévoile. Il écrit notamment en rapport avec la crise sanitaire démentielle et indécente qui affecte de manière disproportionnée la vie des gens : « Mais la vie est très difficile de nos jours, pas d’affaires, pas d’emplois au Cachemire. Je ne sais pas ce qui va se passer et ce que je vais faire. Reste que nous allons tous bien et vivons la vie la plus difficile qui soit. » Il est heureux que nous gardions le contact avec lui. Nous avons connu Malik en Inde à Fort Cochin le jeudi 3 juin 2010 lors de la croisière inaugurale du navire Costa Deliziosa...

 Après la pause-détente, nous allons nous promener vers Fonte Santa. Nous passons devant la maison de vacances « Quinta das Figueiras » sur la rua Pedra Alva et, un peu plus loin après le virage, je prends en photo un arbre magnifique à la ramure épanouie que j’admire régulièrement.  Plus avant, c’est au tour de la « Casa do Avozinho » [la maison du Grand-père] d’être photographiée. C’est la première fois que les occupants sont absents. Deux gros fauteuils sont présents sous la terrasse couverte latérale. Plus avant, après avoir salué en italien le monsieur milanais dont le chien gambade dans les champs, nous nous attardons devant la grande plantation dont la grande bâtisse est presque inoccupée. Plus avant, après le passage à niveau piétonnier, un magnifique figuier de Barbarie chargé de fruits en cours de mûrissement est photographié. Au retour, après la seconde traversée de la voie de chemin de fer, une rencontre insolite s’offre à nous. Un berger arrive d’un champ avec un troupeau de chèvres de race algarve, tachetées de noir, de blanc et de brun. Il répond en français à ma salutation. Les superbes cornes ocre crème légèrement spiralées des chèvres pointent vers le ciel. De retour chez nous, je lis le chapitre trois du livre « Le bungalow des Terres Rouges » ; en Indochine, dans les années quarante, un bal va se dérouler sur le croiseur léger Duguay-Trouin, embossé dans l’estuaire du Mékong...

 Après le dîner, où je savoure une part de gâteau à la banane, je joue au piano la mélodie « Pirates des Caraïbes ». Après une aventure dans le quadrant Alpha à bord du vaisseau USS Voyager, Patrick lance la très longue mise à jour de mon iPhone qui va inclure le traducteur « universel » vocal. Il m’a montré des exemples de phrases sur le sien aujourd’hui prononcées dans deux langues par un synthétiseur vocal…







André et Malik en Inde à Fort Cochin le jeudi 3 juin 2010



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