Après le déjeuner, je m’installe au bureau. La photo d’accueil de l’ordinateur offre de découvrir Scheendijk, un hameau de la province néerlandaise d'Utrecht. Des habitations s’alignent sur des bandes de terre dans un lac qui fait partie des Loosdrechtse Plassen, un ensemble de lacs situés entre les villes d'Amsterdam, d’Utrecht et d’Hilversum. Chaque maison dispose de son quai et de son bateau… et parfois de végétation. L’effet est saisissant...
A quinze heures, je suis devant le salon de coiffure situé à quelques pas de chez nous. J’attends sur une chaise opportune disposée devant l’entrée. La patronne arrive, me salue, me demande comment je vais. Je vois aux plis qui se forment vers ses yeux qu’elle me sourit sous son masque. Je peux répondre à ses questions grâce à la nouvelle application de l’iPhone. Je prononce distinctement une phrase en français et, dans les secondes suivantes, la voix masculine du synthétiseur vocal effectue la traduction en portugais. La dame me dit que l’appareil est « inteligente ». Un appel intervient avant la coupe. En attendant que mon hôtesse termine la communication, je regarde un superbe calendrier en forme de poster qui occupe une partie du mur du côté de la fenêtre donnant sur la cour intérieure, la même que celle au bas de notre balcon. Je vois qu’elle est occupée par des garages. Un séduisant garçon et trois superbes jeunes femmes en robe de soirée, la chevelure créative auréolée de fleurs, animent le calendrier de la marque Salerm Cosmetics. Je suis de retour chez nous une vingtaine de minutes plus tard après un bon pourboire…
Après la pause coutumière, nous allons nous promener vers la plage. Le pylône des télécommunications est posé au début de la estrada da Manta Rotâ. Il monte haut dans le ciel bleu. Des personnes et des familles profitent du soleil sur la plage. Nous marchons sur le sable en direction de Vila Real. Nos ombres sont longues, car le soleil décline à l’horizon. Nous empruntons la passerelle suivante pour revenir à Manta Rotâ. Nous entrons chez Spar pour tenter d’acheter, vainement, les biscuits aux amandes et au citron qui ont disparu des rayons dans l’autre magasin à côté de chez nous. Nous revenons en bavardant par la rue des pêcheurs. De retour dans l’appartement, je lis le chapitre 4 du livre « Le bungalow des Terres Rouges ». L’écriture de Pierre Korab est expressive, étoffée, fluide malgré certaines phrases plus longues. Son talent littéraire offre de visualiser facilement les personnages et les lieux où ils évoluent…
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