samedi 24 avril 2021

Promenade au port de plaisance de Vilamoura et dans la vieille ville de Quarteria...

 Après le déjeuner, nous allons nous promener jusqu’au port de plaisance de Vilamoura. Le soleil brille, les nuées défilent, le vent souffle fort, les vagues jaillissent en rouleaux. Le port de plaisance est peu animé. Nous l’arpentons comme la fois précédente. L’agence immobilière, où se trouve une ancienne Citroën, est ouverte aujourd’hui ; les vitrages ont coulissé et je peux photographier la voiture. Un chat tigré miaule et nous nous attardons un instant en sa compagnie. Nous revenons sur nos pas une fois arrivés au terme des rues piétonnes. Je m’attarde devant une ancienne cabine téléphonique rouge du Royaume-Uni. Nous nous offrons une crème glacée à la Geladaria Veneza. Nous léchons les glaces tout en marchant. Vers l’hôtel Tivoli, quatre adolescents se baignent depuis le ponton en béton près de la plage. Ils plongent et remontent sur la plateforme par un escalier qui affleure l’eau. Nous marchons sur le sable pour revenir à Quarteria. Le vent de face freine notre avancée. Avant de quitter la plage, nous voyons des surfeurs qui profitent du vent et des rouleaux qui se forment sans discontinuer. Un mur de fresques retient notre attention vers le port de pêche. Un visage féminin m’attire de par son charme et son regard profond. Nous nous arrêtons au restaurant indien « Heart of India » sur le Largo das Cortes Reais pour commander les mets du déjeuner de demain. Nous continuons de nous balader durant la préparation. Nous suivons la rue piétonne commerçante et nous poursuivons dans la vieille ville sur la rua Vasco da Gama où se signale l’ancien casino de la ville ouvert en 1923. L’imposante bâtisse ocre rouge semble abriter aujourd’hui un bureau du parti communiste. La rua Dom João de Castro, une ruelle en parallèle laisse les années la faner avec séduction et désinvolture. Nous revenons tranquillement sur nos pas pour aller prendre les mets. La patronne vient bavarder avec nous sur le pas de la porte. Elle nous dit être arrivée de Bombay il y a seize ans. Nous parlons de la crise sanitaire et des incohérences honteuses qui laissent mourir des enfants à Bombay. Je lui dis que d'après le programme alimentaire mondial (WFP) un enfant de moins de cinq ans meurt de faim toutes les onze secondes dans le monde. Cela représente plus de trois millions d'enfants morts chaque année, bien plus que le nombre total de personnes mortes du covid depuis le début de la crise. Que font ces mêmes gouvernements, ces mêmes décideurs politiques qui gèrent la crise sanitaire ? Rien ! Les conséquences de la gestion désastreuse de la crise du covid-19 a fait exploser la mortalité infantile due à la faim dans le monde, conclut une étude publiée dans « The Lancet » et reprise par les Nations-Unies suite aux constatations de l'UNICEF. Avec son mari, la dame à la longue chevelure qui devient argentée exploite d’autres restaurants dont un à Albufeira. Excepté celui de Quarteria, ils sont tous fermés à cause de la crise du non-sens. Elle dit que la ville de Albufeira est en « black-out », tout est fermé. Une incohérence de plus parmi bien d’autres. Nous payons, nous échangeons un Wai et nous revenons tranquillement chez nous...














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