jeudi 30 septembre 2021

William Somerset Maugham...

 « Seuls l'amour et l'art rendent l'existence tolérable. »















Timothée Curado...

Timothée Curado, prof de physique-chimie, publie des vidéos sur le réseau social TikTok. Ayant choisi d'assumer pleinement son homosexualité en classe, Timothée tend la main aux élèves qui vivent une étape charnière dans la construction de leur personnalité...


Le château de Ferrassou sur les berges du Lot

 Le château de Ferrassou sur les berges du Lot (Lot et Garonne)



Pensée du jour

 

 Pour être créatif, un chercheur doit disposer d’un espace de liberté suffisant, et en particulier du droit à l’erreur, s’il ne veut pas se contenter de confirmer d’une manière répétitive les dogmes dominants du moment.

PIERRE JOLIOT
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(Manière de voir n° 179)

mercredi 29 septembre 2021

Marché bio à Villeneuve-sur-Lot, rencontre avec le boulanger Nathaël, déjeuner à la Pizzéria A l’italienne...

 Nous partons en milieu de matinée pour Villeneuve-sur-Lot. Nous nous rendons au marché couvert bio qui se déroule le mercredi matin sur la place d'Aquitaine. Des légumes variés sont achetés à Fabrice au "Potager Bio", installé aux Granges à Fongrave. Nous déposons nos emplettes dans un panier rond rouge en plastique ajouré, taré à l’avance sur la balance. Champignons, poireaux, fenouil, betterave crue, poivrons, courgette, passent tour à tour à la pesée. Nous achetons ensuite à Joël chez Soleïmiel le même pain d’épices qu’à la foire bio et nous en ajoutons un autre au gingembre. A l'étal de la ferme bio de Nicoy Sud à Pujols, nous achetons à Michel Artisié un paquet de pâtes maison : des coquilles au blé dur mi complet. Nous nous rendons ensuite chez Nathaël Béthencourt pour acheter un de ses pains réputés réalisés avec amour. Villeneuvois de 33 ans, Nathaël a ouvert vers la fin juillet « Chaud Pain », sa propre boulangerie atypique aux P'tits Loups, 13 rue Sainte-Catherine, à côté de l’imposante église en briques. Un lieu atypique, côtoyé de dizaines de livres, presque une bouquinerie, où ses pains sont fabriqués au rythme de la musique classique. Nous retournons ensuite sur le boulevard Daanton pour déposer nos courses dans le coffre de la voiture. Nous revenons ensuite sur la rue Sainte-Catherine, où nous déjeunons sur une table ronde jaune à la terrasse de la Pizzéria « A l'italienne », située au numéro 9 tout près de chez  Nathaël. Aurélie nous accueille chaleureusement. Nous optons pour de la pizza, al taglio, crème, miel, mozzarella, roquette et origan… et pour de la pizza crème, gorgonzola, mozzarella, emmenthal et origan. Chaque part copieuse est tellement délicieuse que nous récidivons. En dessert, nous savourons chacun un aragostine au chocolat et nous nous partageons un cannolo au chocolat, venus directement d’Italie. Patrick boit un café. Nous donnons un gros pourboire à notre hôtesse, enchantée de notre présence. Cela s'est senti dans toutes ses attitudes à notre égard. Nous partons, enchantés, les papilles joyeuses et la joie au cœur. Nous nous rendons ensuite chez Aldi, rue Marcel et Gaston Cavaillé, situé à deux cents mètres de chez Léopold. L’approvisionnement est faible au regard de Aldi au Portugal. Marie est en congé chez Léopold. Le personnel est attentif, serviable et souriant. Un beau jeune homme m’indique où trouver divers articles dont un cake aux fruits à la farine de riz. J’achète notamment des ampoules de plasma d’eau de mer hypertonique Biothalassol et de l’huile de coco. Patrick prend du sirop de dattes. Nous revenons ensuite tranquillement chez nous...




Devanture de la boulangerie atypique de Nathaël

Est-ce une société ?

 Faisons-nous société ?



Sanctuaire Notre-Dame de Peyragude

 Sanctuaire Notre-Dame de Peyragude, Penne-d'Agenais dans le département de Lot-et-Garonne



Pensée du jour

 

 Le simple fait d’observer change ce qui est observé.

Krishnamurti
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lundi 27 septembre 2021

Pour réfléchir sur ce qui arrive dans la vie... et sur le regard porté sur ces évènements...

 

CHANCE ou MALCHANCE ?

 Un vieux paysan chinois avait un cheval. Un jour, l’animal s’enfuit et ne rentra pas. Les voisins dirent : «C’est pas de chance !». L’homme répondit : «Chance ou malchance, qui pourrait le dire ?».

 Et voilà que, quinze jours plus tard, le cheval revint à la ferme suivi d’une dizaine de chevaux sauvages. On dit au paysan : «Tu as bien de la chance». Il déclara : «Chance ou malchance, qui le sait ?».

 Le fils du paysan sauta sur une des montures, partit à fond de train, tomba et se cassa la jambe. Pour sûr, c’était de la malchance. Mais le Père hocha la tête : «Chance ou malchance, on verra bien».

C’était la guerre civile dans la province. Un groupe de soldats passa dans le village, emmenant de force tous les jeunes gens en âge de porter un fusil. Seul le garçon à la jambe cassée ne partit pas. Chance ou malchance ? Qui aurait pu le dire ?

 En effet, souvenons-nous de cette parabole : «Les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être». On ne sait jamais si tel événement est chance ou malchance : il faut attendre la fin de l’histoire, et peut-être la fin de la vie. Alors, en se retournant, on verra mieux ce qu’il en était.

Poème de notre amie Rafia qui vit en Tunisie...

 

Sur les berges du Lot à Villeneuve sur Lot (Lot et Garonne)

 Sur les berges du Lot à Villeneuve sur Lot (Lot et Garonne)



Pensée du jour

 

 La pire réponse est l’argument  d’autorité  tel  qu’en  abuse  un  pouvoir pyramidal acculé à des mesures coercitives pour masquer son incurie.

Philippe Descamps
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dimanche 26 septembre 2021

Promenade le long du Lot à Villeneuve...

 

Honte aux décideurs politiques français...

 

Beauté...

 Lors du petit-déjeuner en musique, je vois un vaisseau de brume qui navigue sur le paysage admiré depuis la fenêtre devant la table de la salle à manger. Le ciel est bleu et le soleil brille...

Au petit matin à Laroque-Timbaut (Lot et Garonne)

 Au petit matin à Laroque-Timbaut (Lot et Garonne) après une soirée de cinq heures d'orages violents sur la région.



Pensée du jour

 

 Mais cet univers ne tend à rien et ne vient de rien parce qu’il est déjà accompli et qu’il l’a toujours été. Il n’a pas de tragédie parce qu’il n’a pas d’histoire.

Albert Camus
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samedi 25 septembre 2021

Promenade au village médiéval de Penne-d'Agenais et au Château Le Stelsia...


Nous partons après le déjeuner pour nous rendre au village médiéval de Penne-d'Agenais. La voiture est garée à l’entrée du virage du boulevard de l’Horizon qui contourne la cité ; une partie du parking le long du boulevard est fermée pour cause d’éboulement d’une partie du mur d’enceinte. Près de la voiture, nous montons une ruelle raide qui aboutit à un cimetière. Nous entrons. Je regarde des tombes. Je vois que Bruno Arquische, né à Marseille le mercredi 3 octobre 1962, est mort à Penne le dimanche 24 février 2002 dans sa trente neuvième année. Sur un autre tombeau, deux mots et deux dates évoquent le bref passage sur Terre de Christelle Laborderie, née en 1970 et morte vingt ans plus tard. Autre part, sur une plaque en marbre blanc chiné, des écritures en lettres d’or indiquent que Evelyne Couve est venue sur Terre à Villeneuve-sur-Lot le mardi 22 juillet 1969, pour repartir le samedi 19 février 1994 dans sa vingt-quatrième année depuis le village de Damazan. La belle jeune fille sourit dans un médaillon cerclé d’or. Nous revenons sur nos pas, nous suivons le boulevard et nous franchissons la Porte de la Ville voûtée, une des trois anciennes portes de l'enceinte remontant à la fin du treizième siècle, au moment des guerres de Cent ans. Nous cheminons sur la rue du 14 juillet. Sur la place Paul Froment, nous passons tour à tour devant le Café des Arts et devant la Mairie, riche de ses arcades gothiques et de ses fenêtres géminées ; elle abrite un bureau de Poste. C’est un plaisir de se balader dans les rues pavées et escarpées, de lever les yeux et d’admirer l’architecture médiévale. La rue Ferracap est foulée. Nous nous attardons de-ci delà au gré de notre fantaisie. Le village est superbe. Je suis séduit par la boîte au lettre de Myriam au numéro 9. Nous atteignons la porte médiévale de Ferracap en pierre de taille, au nord, qui appartenait aux remparts, qui jadis, lieu d'exécution, laissait voir aux regards les corps décapités des condamnés. Juste retour des choses, elle fut à son tour décapitée en même temps que le château qui fut détruit sur ordre d’Henri IV. Nous franchissons la porte chargée d’histoire et la prenons en photo. Elle est surmontée d’une bretèche en briques entre deux meurtrières en forme de croix. Nous admirons le paysage en contrebas où sinue le Lot. Patrick voit à une courte distance le château de Ferrassou. Nous revenons sur nos pas et nous empruntons le chemin qui mène à Notre-Dame-de-Peyragude. Nous atteignons la basilique qui trône au faîte du village dans un écrin de verdure et d’arbres centenaires, entourée d’un parc et de grottes dont une où la Vierge serait apparue à une enfant affamée. Un cimetière se dévoile en contre-bas de l’entrée. La basilique domine le paysage et la vallée du Lot. Nous pouvons voir le Port de Penne séparé par un pont du village de Saint-Sylvestre-sur-Lot où nous découvrîmes en octobre 2019 avec nos amis Chantal et Gil le Château Le Stelsia en habits de couleurs, le château de Philippe Ginestet, le fondateur du groupe GiFi. J’allume une bougie pour Lucienne. Nous contournons la basilique, nous entrons dans les grottes où nombre d’ex-voto en papier se nichent dans les interstices depuis l’apparition. Nous faisons un crochet au belvédère avant de grimper vers des ruines qui font face à un grand Christ en croix. Nous continuons la promenade en suivant la rue Notre Dame en descente qui mène au centre-bourg. Je photographie sur un mur les armoiries du village. Deux superbes balcons en bois superposés arrimés à une tourelle ronde en pierre offrent un étonnant spectacle derrière une grille. De retour sur la rue du 14 juillet, nous passons devant un atelier de verre soufflé, dont la porte grande ouverte invite à entrer, installé dans le Cloître de la Collégiale de La Romieu. Nous traversons la place Paul Froment par le bas et nous suivons à droite la rue du Castillou qui mène à la porte Ricard, située à l'est. Son nom est liée à la venue de Richard Cœur de Lion qui, selon la légende, a fait construire un château ici après le siège de Penne ; il serait entré dans la cité par cette porte. Nous arrivons sur la place Gambetta ombragée. Nous retournons tranquillement vers la voiture.

Nous prenons la direction du bourg de Saint-Sylvestre-sur-Lot. Nous effectuons une halte à la chapelle d’Allemans située sur la rive du Lot en amont de Port de Penne ; Patrick l’avait remarquée depuis la porte de Ferracap. L'église atypique en pierre est flanquée de son cimetière. Un peu plus loin, une autre halte nous permet d’admirer sur l’autre rive l’étonnant château de Ferrassou, repéré aussi depuis la porte de Ferracap, qui se mire plaisamment dans l’eau du fleuve. Détenu au quinzième siècle par la famille de Laduguie, le château est acheté en 1490 par Antoine 1er de Lustrac. La tour sur l'angle nord-est fut élevée à l'occasion du prestigieux mariage, en 1544, de Marguerite de Lustrac avec le Maréchal de Saint-André. Plus tard, au début du dix-septième siècle, Pierre de Masparrault, issu d'une riche famille de magistrats bordelais, achète le château et entreprend d'importants travaux d'agrandissements. Le domaine est acquit par Blaise de Lapeyrière en 1812. Il fait démolir l'aile nord, effectue des travaux de restauration, de décoration et donne au château sa physionomie actuelle. Alain Davy, ancien chef d’entreprise en République tchèque, a racheté le château vers 2015 ; en est-il encore le propriétaire aujourd’hui ? Nous arrivons au château Le Stelsia vers quinze heures. Nous flânons dans le parc, vers les étangs et dans le jardin des roses. La fréquentation est bien plus faible qu’il y a deux ans en arrière. Pourtant, l’entrée est gratuite et la visite libre d’accès à tout un chacun. Nous retournons ensuite chez nous pour nous détendre autour d’une tasse de thé. Patrick me dépose devant le figuier et je cueille quatre fruits sur l’arbre...