vendredi 30 avril 2021

Quarteira - Cabanas : vendredi 30 Avril 2021

 Un ciel mitigé sévit sur Quarteira. Pendant la matinée, nous préparons nos affaires pour quitter l’appartement. Après le repas, nous chargeons nos bagages dans la voiture. Puis, nous prenons la direction de Tavira jusqu’au village de Cabanas de Tavira. Un couple d’anglais nous accueille dans notre nouveau logement. Après avoir déchargé le véhicule, nous effectuons une petite promenade le long de la côte, une passerelle en bois longe le Ria (un bras de l’océan).





Simplifier, simplifiez...

 « C’est la marque d’une culture primitive d’imaginer que la simplicité est barbare et que la complexité est hautement avancée. Il est intéressant de voir que ceux qui sont hautement avancés voient que c’est juste le contraire. »

  Henry David Thoreau a découvert la vie lorsqu'il a passé deux ans au 19e siècle au bord du lac Walden Pond dans le Massachusetts. Le livre qu'il a écrit, intitulé "Walden", décrit la beauté de la nature et à quel point il a vécu des moments merveilleux. Dans ce livre, Thoreau dit: « Simplifiez, simplifiez ». Nombre d'êtres humains traversent la vie épuisés parce qu'ils assument trop de choses, apportent trop de complexité à leurs journées et ne prennent pas le temps de profiter de la vie. Les Humains ont besoin de simplifier leur vie.

  La vie est impermanente, imprévisible et la mort fauche chaque jour quelque 160.000 (cent soixante mille) personnes de part le monde dans le cadre du renouvellement de la population humaine sur Terre...

Hier...

 Après le déjeuner, nous postons des cartes d’anniversaire avant de marcher sur la Promenade ; le vent souffle et les nuées voilent de temps à autre le soleil. Le jeune serveur africain qui attend le client devant un restaurant répond à ma salutation comme les fois précédentes. Au bout de la Promenade, nous marchons sur la jetée en pierres. A son extrémité, un pêcheur vient de jeter sa ligne. Nous prenons des photos. Nous marchons sur les passerelles en bois et nous revenons tranquillement à l’appartement...






Pensée du jour

 Le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau, et non pas pour se battre contre l'ancien.
     
Dan Millman
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jeudi 29 avril 2021

Gerard Nazunov...

« Convient-il de favoriser les choix qui offrent du recul sur le déroulement des évènements de la vie pour entrer dans un détachement propice à une vision d’ensemble ? »

Hier...

 Au cours de la matinée, nous effectuons des courses au marché où nous achetons des bananes, des myrtilles, des fèves, des petit-pois, une pomme, des haricots verts plats, un cake... A l'étal de Ervas Medicinais ibn Ammar, nous achetons des épices : du cumin, des graines de moutarde jaune et du za’atar. Le jeune marchand barbu parle plusieurs langues dont le français...

Pas de panique

 


Pensée du jour

 

 Le monde de demain est l'éducation d'aujourd'hui.
     
Stéphane Owona
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mercredi 28 avril 2021

Marie Desaulles...

« Oser et exprimer la bienveillance envers soi-même et les autres reste une clé pour l'avancée de notre humanité. »

Hier...

 Nous déjeunons à treize heures à la terrasse du restaurant vegan Raízes à une table aux bancs attenants. Le ciel est grand bleu et le soleil brille. Nous optons chacun pour un des plats du jour. Patrick choisit du tofu en sauce, de la tomate et du riz Basmati. J’opte pour les haricots blancs avec du riz et des légumes, accompagnés d’olives, de betterave, de verdure, de chou rouge en lamelles, de morceaux de tomate, de rondelles de radis et de concombre. Patrick sirote un thé Earl Grey Pukka. Des gouttes de pluie tombent contre toute attente en fin de repas. Au retour, nous achetons deux gaufres natures pour le dîner...





Pensée du jour

 

 La vie n'a pas besoin de GPS pour trouver son chemin.
     
Christophe Hilmoine
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mardi 27 avril 2021

"Le Prophète" de Khalil Gibran...

 

Aimez-vous l'un l'autre,

mais ne faites pas de l'amour une entrave.

Qu'il soit plutôt une mer mouvante

entre les rivages de vos âmes.

Emplissez chacun la coupe de l'autre,

mais ne buvez pas à une seule coupe.

Partagez votre pain mais ne mangez pas de la même miche.

Chantez et dansez ensemble et soyez joyeux,

mais demeurez chacun seul.

De même que les cordes d'un luth sont seules

cependant qu'elles vibrent de la même harmonie.

Donnez vos cœurs, mais non pas à la garde l'un de l'autre,

car seule la main de la Vie peut contenir vos cœurs.

Et tenez-vous ensemble, mais pas trop proches non plus,

car les piliers du temple s'érigent à distance.

Et le chêne et le cyprès ne croissent pas

dans l'ombre l'un de l'autre.

Créativité, talent et beauté intérieure...

 www.instagram.com/thenuanua/


Maya Angelou a écrit : « Tu n'as pas à te soucier de faire ce qu'il faut. Si tu en as envie, alors tu le fais sans y penser. »

Pensée du jour

 

 Je crois que tout homme doit avoir, sur toute chose sur laquelle il est possible de se faire des opinions, une opinion propre, parce que lui-même est une chose spéciale, n’existant qu’une fois, qui occupe par rapport à toutes les autres choses une situation nouvelle, laquelle n’a jamais existé.

Friedrich Nietzsche
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lundi 26 avril 2021

Que choisissez-vous ?

 Choisir, c'est aussi se déterminer par rapport au monde et montrer ce que nous sommes…

Jacques Salomé...


 

Eleonor Roosevelt...

 « Personne ne peut vous faire sentir inférieur sans votre consentement. »

Un bon roman...

 Le libraire de Sukhumvit à Bangkok, François Doré, invite à se « jeter » dans la lecture d’un bon roman et d’oubliez le reste ; il parle de l’écrivain Reginald Campbell (1894-1950)...

Pensée du jour

 

 Les gens ordinaires n’ont pas conscience de leur pouvoir.

JOAN BROSSA
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dimanche 25 avril 2021

film « Attraction 2 : Invasion »...

Au retour de la promenade, nous regardons le film « Attraction 2 : Invasion ». Nous retrouvons, pour la suite de leurs aventures, Yulia Lebedeva, Tomas, le colonel Valentin Lebedev, le père de Yulia et l’extra-terrestre Hariton, joué par Rinal Mukhametov... L'eau dévoile sa magie...


Jacques Salomé a écrit dans son livre « La vie à chaque instant » :

 « Communiquer ne veut pas dire se mettre d'accord, ni faire entrer l'autre dans notre propre point de vue, ni même rechercher son approbation. Communiquer veut surtout dire prendre le risque de mettre en commun des différences, de découvrir des points d’accord ou des divergences et de vivre des partages merveilleux ou de constater parfois des oppositions qui empêchent de se rejoindre ou d'échanger. »

La Revolução dos Cravos...

 La Revolução dos Cravos [Révolution des Œillets], correspond aux événements du mercredi 24 et du jeudi 25 avril 1974 qui entraînèrent la chute de la dictature mise en place par Antônio de Oliveira Salazar et qui dominait le Portugal depuis 1933. Un nouveau régime de gouvernement fut institué, nommé « Estado Novo » (cela me rappelle la nouvelle normalité de Espagne l’année passée). La Constitution promulguée en 1933 supprima, entre autres décisions liberticides, les libertés démocratiques de la population. Le mouvement révolutionnaire doit son nom à l'œillet rouge que les conjurés portaient à leur boutonnière en signe de ralliement. Ce que l'on nomme « révolution » a commencé par un coup d'État organisé par des militaires opposés aux guerres coloniales. Soutenu par le peuple, le coup d'État a engendré une révolution qui a duré deux ans. Marquée par de profondes divisions sur la façon de refonder le Portugal, la révolution a profondément changé le visage du pays. La Révolution des Œillets a eu la particularité de voir des militaires, porteurs d'un projet démocratique (mise en place d'un gouvernement civil, organisation d'élections libres et décolonisation), renverser le régime salazariste sans pour autant instaurer un régime autoritaire. Cet événement aurait été le début de la démocratisation du sud de l'Europe, suivie par la chute de la dictature espagnole et de la dictature grecque. Avant la Revolução dos Cravos, le Portugal était l'un des pays les plus pauvres d'Europe. La population souffrait du conservatisme moral et du manque de liberté. Les dix années de guerre coloniale précédant la révolution, qui firent de plus en plus de victimes parmi les jeunes enrôlés par la conscription et parmi les officiers engagés, furent le terreau de ce mouvement militaire et populaire.

Durant les deux années qui suivirent, la démocratisation du pays et la décolonisation (les colonies portugaises devinrent indépendantes suite à un vote du mercredi 10 juillet 1974 reconnaissant leur droit à l'autodétermination) commencèrent malgré les divisions internes et une agitation importante (grèves, occupation des terres des grands propriétaires, tentatives de putsch, etc.) L'adoption de l'actuelle constitution portugaise le vendredi 2 avril 1976 et l'élection de Ramalho Eanes à la tête de l'État unifia la situation.

Depuis ces évènements, le 25 avril est un jour férié au Portugal, appelé « Fête de la liberté ». Pour la petite histoire, en mémoire de la révolution, le grand pont suspendu qui enjambe le Tage à Lisbonne, nommé initialement « Pont Salazar », fut rebaptisé « Pont du 25 avril ». De nombreuses rues portugaises portent depuis le nom Avenida da Liberdade [avenue de la Liberté ] ou Avenida 25 de Abril [avenue du 25 avril]. L'Ordre de la Liberté fut créé en 1976 pour honorer les personnes et les collectivités qui se sont distinguées dans la défense de la liberté, de la démocratie et des droits de l'homme.

 

Peu après minuit le jeudi 25 avril 1974, la musique interdite « Grândola, Vila Morena » a commencé à jouer à la station catholique de Lisbonne. C'était le signal combiné du début du soulèvement militaire au Portugal.



Avant la révolution, il était rare pour une famille au Portugal de n'avoir personne combattant dans les guerres coloniales en Afrique, le service militaire durait quatre ans, les opinions contre le régime et contre la guerre étaient sévèrement réprimées par la censure et la police.


Monument commémorant le 25 avril, Parque Eduardo VII, Lisbonne.


Pont du 25 avril

Pensée du jour

 

 C'est seulement parce que je peux parler avec les autres que je peux parler avec moi-même, c'est-à-dire penser.

Hannah Arendt
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samedi 24 avril 2021

Quarteira : Samedi 24 Avril 2021

 Le ciel est chargé. Des nuées viennent perturber la belle journée. Le vent souffle en rafale. Après le repas, nous allons nous promener à Vilamoura. Nous dégustons une glace que nous savourons en marchant. Au retour, nous marchons sur la plage. Les vagues se déchaînent sur le sable doré. Quelques surfeurs viennent éprouver l’océan.

Nous commandons un repas indien pour demain. Nous discutons quelques temps avec la patronne qui nous parle un peu de la situation politique en Indes. Les décisions sanitaires européennes ont des conséquences dramatiques sur les populations, surtout jeunes qui ne peuvent manger à leur faim.





Promenade au port de plaisance de Vilamoura et dans la vieille ville de Quarteria...

 Après le déjeuner, nous allons nous promener jusqu’au port de plaisance de Vilamoura. Le soleil brille, les nuées défilent, le vent souffle fort, les vagues jaillissent en rouleaux. Le port de plaisance est peu animé. Nous l’arpentons comme la fois précédente. L’agence immobilière, où se trouve une ancienne Citroën, est ouverte aujourd’hui ; les vitrages ont coulissé et je peux photographier la voiture. Un chat tigré miaule et nous nous attardons un instant en sa compagnie. Nous revenons sur nos pas une fois arrivés au terme des rues piétonnes. Je m’attarde devant une ancienne cabine téléphonique rouge du Royaume-Uni. Nous nous offrons une crème glacée à la Geladaria Veneza. Nous léchons les glaces tout en marchant. Vers l’hôtel Tivoli, quatre adolescents se baignent depuis le ponton en béton près de la plage. Ils plongent et remontent sur la plateforme par un escalier qui affleure l’eau. Nous marchons sur le sable pour revenir à Quarteria. Le vent de face freine notre avancée. Avant de quitter la plage, nous voyons des surfeurs qui profitent du vent et des rouleaux qui se forment sans discontinuer. Un mur de fresques retient notre attention vers le port de pêche. Un visage féminin m’attire de par son charme et son regard profond. Nous nous arrêtons au restaurant indien « Heart of India » sur le Largo das Cortes Reais pour commander les mets du déjeuner de demain. Nous continuons de nous balader durant la préparation. Nous suivons la rue piétonne commerçante et nous poursuivons dans la vieille ville sur la rua Vasco da Gama où se signale l’ancien casino de la ville ouvert en 1923. L’imposante bâtisse ocre rouge semble abriter aujourd’hui un bureau du parti communiste. La rua Dom João de Castro, une ruelle en parallèle laisse les années la faner avec séduction et désinvolture. Nous revenons tranquillement sur nos pas pour aller prendre les mets. La patronne vient bavarder avec nous sur le pas de la porte. Elle nous dit être arrivée de Bombay il y a seize ans. Nous parlons de la crise sanitaire et des incohérences honteuses qui laissent mourir des enfants à Bombay. Je lui dis que d'après le programme alimentaire mondial (WFP) un enfant de moins de cinq ans meurt de faim toutes les onze secondes dans le monde. Cela représente plus de trois millions d'enfants morts chaque année, bien plus que le nombre total de personnes mortes du covid depuis le début de la crise. Que font ces mêmes gouvernements, ces mêmes décideurs politiques qui gèrent la crise sanitaire ? Rien ! Les conséquences de la gestion désastreuse de la crise du covid-19 a fait exploser la mortalité infantile due à la faim dans le monde, conclut une étude publiée dans « The Lancet » et reprise par les Nations-Unies suite aux constatations de l'UNICEF. Avec son mari, la dame à la longue chevelure qui devient argentée exploite d’autres restaurants dont un à Albufeira. Excepté celui de Quarteria, ils sont tous fermés à cause de la crise du non-sens. Elle dit que la ville de Albufeira est en « black-out », tout est fermé. Une incohérence de plus parmi bien d’autres. Nous payons, nous échangeons un Wai et nous revenons tranquillement chez nous...














Immunité collective, confinement et covid-19 - OMS 31 décembre 2020...

 Organisation Mondiale de la Santé : https://t.co/ZNeW61cXQn?amp=1

Nelson Mandela...

 « Laisse tes rêves changer la réalité mais ne laisse pas la réalité changer tes rêves. »

Réflexions Insignifiantes

 Comment peut-on qualifier un bout de carton : carte d’identité ? Il n’y a rien dans ce bout de papier qui soit nous-même ! La carte d’identité est un vide d’identité puisqu’elle indique des faits : date de naissance, lieu de naissance, nom, prénom et sexe. La photo est la preuve de l’inutilité de ce bout de carton ; notre image change avec le temps ; au bout de dix ans (ou quinze maintenant) notre visage vieillit, ainsi est l’humain. Notre identité est multiple, changeante et variante. Elle ne peut pas être figée pour être imprimée sur un bout de plastique !

De plus, à quoi sert une photo d’identité quand tout le monde est masqué ? Comment pouvons-nous  être identifiés lorsque nous avons un bout de tissu sur la face ? A quoi sert de connaître l’âge alors que chacun vieillit différemment qu’en général nous ne faisons pas notre âge ? De plus de nos jours, j’aimerais bien savoir qui peut calculer de tête l’âge d’une personne d’après l’année de naissance.

A quoi sert de connaître le sexe alors qu’en général nous sommes habillés et que personne ne peut le voir ? De plus, comme nous sommes des milliards à posséder les mêmes organes génitaux, est-ce un élément vraiment pertinent pour connaître l’identité d’une personne ? Et connaître le lieu de naissance en quoi est-ce vraiment approprier ? Est-ce que le lieu de naissance dit quelque chose sur ce que vous êtes vraiment ?

 

Pensée du jour

 

 Le mal n’existe pas, c’est le Pouvoir, qui existe.

KRISHNAMURTI
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vendredi 23 avril 2021

Quarteira : Vendredi 23 Avril 2021

 Un ciel chargé s’annonce ce matin. Le soleil fait quelques apparitions. Le matin, nous effectuons quelques courses au Dia de Quarteria. Après le repas, nous allons sur la promenade. Un vent fort souffle sur la plage. Deux œuvres éphémères se dressent devant les vagues de l’océan ; elles disparaîtront comme toutes les créations humaines. Tout ce qui commence possède une fin.

 


Jean-Pascal Debailleul a écrit :

« La vie ne procède que par coïncidences ; elles tissent la trame des aventures humaines en une chaîne vivante. »

Réflexions...

 « Depuis que le téléphone a perdu son fil, l’homme a perdu sa liberté. »

Hier...

 Nous partons après le déjeuner pour nous rendre à Almancil, vers Loulé, au centre commercial Mar Shopping Algarve où nous sommes déjà allés le jeudi 30 juillet 2020. Marcia nous accueille à la caisse chez Primark. Nous achetons huit articles de vêtements dont le tarif le plus élevé est de 5,5€. Plus tard, une fois le sac Primark déposé dans le coffre, Osvaldina Duarte nous accueille à la caisse chez Pingo Doce. Le magasin bio repéré précédemment semble avoir disparu ; aurions-nous rêvé ? Après un crochet au Starbucks, nous retournons à Quarteria. Le soleil continue de briller. Nous allons effectuer une marche estivale le long du littoral. En bout de Promenade, nous voyons deux engins qui s’activent avec une montagne de sable pour niveler la plage, probablement pour limiter l’avancée des vagues et donner plus de surface de bronzage et de détente aux touristes de la saison haute. Voici quelques jours, des bancs avaient été repeints le long de la Promenade...