Comme Joyce Carol Vincent, nous sommes tous des êtres différents connus par un cercle restreint de différentes personnes. La vie est aussi fragile et éphémère qu’une goutte de rosée. Le chant des cigales susurre le caractère éphémère et fuyant de ce monde, les flocons de neige apparaissent et disparaissent comme nos états d’âme, devrions-nous prendre l’initiative de ne rien faire sans craindre le reproche d’autrui, plutôt que de nous agiter dans tous les sens sous le matraquage idéologique et psychologique des peurs véhiculées par nos sociétés devenues liberticides ? La vie étant aussi fugitive que le sillage d’écume d’un navire, ne faut-il pas profiter des beaux paysages libres de tous possesseurs, contemple la beauté sans cesse renouvelée de notre vaisseau Terre, plutôt que de vivre enfermés dans des bureaux et autres locaux pour gagner sa vie. Vous êtes la vie, à quoi sert-il de la gagner ? Libérez-vous de vos croyances limitatives, admirez le mystère de votre mort prochaine, familiarisez-vous avec l’idée de cette aventure qui attend chaque être humain depuis sa naissance. Ce sera votre plus éblouissante aventure, la nier en vous immergeant dans vos peurs est une négation de votre vie qui devient végétative, sans relief, sans surprises. Réconciliez-vous avec la bienheureuse incertitude de l’existence qui offre chaque jour ses merveilles à l’esprit confiant et communicatif. Croyez-vous vraiment vivre encore dans cette dictature totalitariste qui nie votre individuation unique en vous assimilant à la masse du peuple dominé par ses messages manipulateurs ? Laissez venir vos pleurs, mouillez votre manche de vos larmes, changez votre regard, baignez-le de la beauté qui vous entoure dont vous avez perdu la vision. Qu’importe la propriété, les biens accumulés, puisque tout cela pèse sur la tranquillité de l’esprit sans que vous ne puissiez rien emporter le jour de votre mort dont la porte peut s’ouvrir à chaque instant. Nier votre mortalité vous éloigne de la vie, de votre vie. Vous devenez l’ombre de vous-même. Vos grands-parents, vos parents, meurent, vous aussi vous mourrez, même si votre mental tente de vous convaincre de cette impossibilité. Il a toutefois raison dans ce sens où l’essence de votre vie est éternelle, mais votre véhicule terrestre est fait de poussière d’étoile et redeviendra de la poussière d’étoile dans les cycles de Gaia. Innombrables sont les gens inconnus et sans titres qui ont disparu de la surface de la Terre. La planète est vaste et les chemins de la vie innombrables. La liberté de marcher où bon vous semble devrait pouvoir transcender l’illusion des frontières qui deviennent aujourd’hui des murs de prison sous le joug des décideurs et leaders corrompus déconnectés de la réalité. Abandonnez-vous à la magie de la vie, sans désirer vivre longtemps, ni mourir vite, libre de toute haine et de toute crainte. Assimilez votre vie à un nuage inconsistant dépourvu d’espoir et de regret. Le monde entier n’est que la conscience que vous en avez, que cette conscience soit tournée vers votre réalité et non vers celle de ceux qui décident à votre place. Vous avez le choix même si vous pensez que c’est faux. Sans la paix du cœur et de l’esprit, les richesses et les trésors les plus rares ne signifient rien, vous en êtes les esclaves. Soyez comme le poisson qui ne s’ennuie jamais d’être dans l’eau. L’attachement aux choses de ce monde vous prive de la liberté de mouvement propre à la nature humaine et à toute vie sur Terre. Le Soleil brille, mais disparaît chaque jour à l’horizon comme pour nous rappeler que chaque jour peut être le dernier…
Gerard Nazunov
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