lundi 5 avril 2021

« Speed Racer », un film d'action australo-germano-américain écrit réalisé par Lilly Wachowski et Lana Wachowski, sorti en 2008...

Nous savourons les samosas aux légumes, les Dals Makhani et les Biryanis de légumes de "Heart of India" qui composent la partition du déjeuner de Pâques. Après le repas, nous cheminons plaisamment sur la promenade. Sur une des passerelles en bois, nous bavardons un instant avec une dame accompagnée d’un homme et d’une femme. Je lui rappelle une de ses connaissances. Les trois personnes habitent à Long Beach en Californie. De retour à l'appartement, nous regardons le film loué sur iTunes « Speed Racer ». Ce film d'action australo-germano-américain écrit et réalisé par Lilly Wachowski et Lana Wachowski, est sorti en 2008. Il s’agit de l’adaptation de « Mach GoGoGo », un manga de 1966 de Tatsuo Yoshida. Les créateurs de la trilogie Matrix nous emportent dans un tourbillon vertigineux de vitesse dans un film d'animation unique en prises de vue réelle, qui fait la part belle au numérique très visuel, tourné majoritairement en studio en Allemagne pendant l'été 2007. Nous sommes emmenés dans une incroyable variété de virtualités esthétiques, dans un arc-en-ciel de couleurs et de décors, à couper le souffle. Les Wachowski déploient une énergie débordante, artistique et créative, en apportant un soin évident au montage avec des costumes riches en couleurs, des image riches en humour irrésistible, pour une aventure en apnée, ludique et spectaculaire, tel un jeu vidéo à l’imaginaire débordant, où les sentiments humains gardent tous leurs sens devant le pouvoir et l’argent d’une compagnie surpuissante symbolisant l'impitoyable système toxique qui brise des vies et des rêves pour encore plus de dollars et de pouvoir. « Les gens comme vous ont bien trop d'argent. Quand on a tant d'argent, on commence à se dire qu'on peut ne pas suivre les règles que tous les autres respectent » réplique le père de Speed Racer au boss de la machiavélique société Royalton, en parlant sans le vouloir des hommes politiques actuels. Tout au long du film, des bulles se forment pour sauver la vie des pilotes de course qui sont éliminés avec grand fracas dans de spectaculaires mises en scène. La cerise sur le gâteau, c’est Spritle Racer, le petit frère de Speed Racer qui, avec son ami chimpanzé, remplit à l’envi des missions sucreries sans retenue pour notre plus grand plaisir, dont parfois les ricochets servent efficacement l’intrigue qui nous offre un final à la hauteur de la talentueuse projection aux effets visuels époustouflants. Le baiser final entre Speed Racer et Trixie, qui fait involontairement un clin d’œil prémonitoire à la crise actuelle, est un moment d’anthologie...



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