jeudi 30 juin 2022

De Ussac en Corrèze à Yvrac en Gironde…

 Nous quittons la chambre du Mercure avant midi. Nous déjeunons au restaurant de l'hôtel. Priscilla, la responsable de la salle, nous accueille et s’occupe du service avec Ophélie. Apolline, cheffe de cuisine, nous prépare chacun un risotto aux petits légumes et copeaux de parmesan. Du fromage servi avec des feuilles de salade, des lamelles de carotte, des cerneaux de noix et du beurre termine notre repas. Camomille et Earl Grey du Palais des Thés sont sirotés avant de quitter Ussac avant quatorze heures. Nous arrivons avant seize heures à Yvrac en Gironde. Philippe nous accueille chaleureusement dans sa maison que nous occuperons une quinzaine de jours. Il habitera chez une amie durant cette période. Son chat Mistigri reste avec nous durant notre séjour ; il réclame déjà des câlins. Notre hôte nous donne nombre d'informations pour que notre séjour soit très agréable. Nous nous installons. Après une pause détente où nous sirotons une boisson chaude, nous allons effectuer des courses à l’Intermarché des Tabernottes distant d’une quinzaine de minutes à pied de chez nous…




















mercredi 29 juin 2022

De Saint-Jean-des-Ollières dans le Puy de Dôme à Ussac en Corrèze…

 Nous prenons le petit-déjeuner à huit heures dans le gîte. Nous sommes les seuls clients ce matin. Line bavarde avec nous. Elle s’occupe de la bibliothèque du village et participe aux activités communales. Pour un repas des villageois à la mi-juillet, elle va marcher début juillet environ huit kilomètres dans les alentours de son hameau pour porter les invitations, tout en prenant le temps de bavarder avec les uns les autres et écouter les personnes âgées solitaires après la mort du conjoint. Je savoure une part de gâteau à la rhubarbe, coing, pomme et autres fruits, fait maison ; une nouvelle saveur. Une part de gâteau marbré au chocolat, de la compote de pomme, du pain frais tartiné de beurre, tout cela fait maison, compose ma collation. Le ciel est bleu et le soleil brille.

  Nous quittons le chalet avant dix heures. Nous allons au gîte pour saluer Line qui porte le pull bleu et blanc aux motifs uniques qu’elle a tricoté quand elle avait une vingtaine d’années. Nous bavardons. Line vante La Ferme du Garnasson à Doranges animée par Fabrice & Roland qu'elle nous recommande vivement. Line a des origines normandes et anglaises. Patrick me dit que Guillaume de Normandie fut roi d’Angleterre de 1066 à sa mort. Elle nous fait visiter le gîte. Arrivés en 2005, venus de Charente, Line et Philippe ont entièrement rénové les ruines. Elle nous montre des photos avant et après ; édifiant ! Je suis vraiment très admiratif de l’ouvrage accompli. Nous bavardons sur la vie, sa beauté, le libre choix à chaque instant. Elle nous parle du village de Collonges-la-Rouge. Nous partons après dix heures quinze.

  Nous prenons du carburant à l’Intermarché de Billom. Nous entrons sur l'autoroute A89 au péage de Lezoux. Nous en sortons au péage des Martres d'Artière après dix-neuf kilomètres parcourus. Nous contournons Clermont-Ferrand en reprenant l’autoroute A89 au péage de Clermont Barrière. Nous traversons le viaduc de la Sioule à Bromont-Lamothe dans le Puy de Dôme. Lors d’un long trajet sur une seule file suite à des travaux, nous roulons derrière un camion Temaco… une petite affaire familiale qui sertissait les boîtes de conserves il y a bien longtemps et qui a su évoluer, grandir et améliorer son savoir-faire avec le temps. Thierry Guy est à la tête de la holding familiale ; il a fait grandir l’activité de ses parents Madeleine et Léon lancée à Brive en 1939.

  Plus avant, nous traversons le viaduc de la Gliane, me semble-t-il. Plus tard, nous traversons le viaduc de Chavanon et nous entrons dans le département de la Corrèze en Aquitaine. Nous sortons à midi dix à l’Aire de Chavanon. Nous déjeunons à la cafétéria Flunch avec un choix végétarien. Marion nous accueille à la caisse. Nous déjeunons en terrasse. Un parasol nous protège des rayons du soleil. Nous savourons chacun une salade du bar, avec des pistaches pour moi, et une assiette de légumes. Du bleu d’Auvergne crémeux avec des cerneaux de noix termine mon repas et une tarte aux pommes celui de Patrick. Le cadre verdoyant est agréable. Après le repas, nous nous attardons devant la table d’orientation de l’Aire de Chavanon. Nous reprenons la route à treize heures quinze. Je prends le volant pour le restant du trajet. Nous payons vingt euros cinquante au péage de Saint-Germain-les-Vergnes. Nous arrivons à l’hôtel Mercure Brive Ussac vers quatorze heures trente. Romaine nous attribue la chambre 119. Nous nous installons et nous allons nous promener dans les alentours. Nous longeons le lac du Griffolet et nous marchons dans les champs. Le ciel est bleu et le soleil brille. Nous sommes de retour dans la chambre vers quinze heures trente. Lors de la pause détente, je sirote de la camomille et Patrick un thé noir. Nous savourons du chocolat Valrhona. Nous trions les chocolats restants et nous en mettons dans un sachet pour la personne qui fera le ménage dans notre chambre demain...

 




















Christian Bobin

  « La parole qui ne veut ni convaincre ni changer quoi que ce soit rayonne comme un soleil. »

« Vivre c’est construire une cérémonie inoubliable avec rien. »

Pensée du jour

 

 Va où tu voudras, tu y trouveras toujours ta conscience.
     
Denis Diderot
.

mardi 28 juin 2022

Journée chez notre ami Hervé à Égliseneuve-près-Billom...

 Le petit-déjeuner est servi à huit heures dans le gîte. Cinq motards, quatre Italiens de Bologne et un Espagnol, occupent les deux chambres du Gîte. Nous prenons tous les sept la collation matinale à la table commune. Je pose une question à propos des voyages en Italie, si le passe vaccinal ou sanitaire est obligatoire pour séjourner dans les hôtels ; la réponse est négative, contrairement aux informations erronées sur Internet. Suite à une question de sa part, quand elle apprend que nous sommes écrivains, Line nous parle de sa fille Angélique qui a voyagé et vécu trois ans en Amérique du Sud. Conférencière et journaliste, elle vient de terminer l’écriture d’un livre qui relate ce périple. Une salade de fruits, des petites crêpes, une part de cake, du pain frais, des confitures, tout cela fait maison, sont appréciés. Les motards continuent leur trajet. Nous allons nous promener vers le hameau Le Couderchet où des poules picorent le long de la route. 

  Nous partons un peu avant onze heures trente chez Hervé. Nous peinons à trouver sa maison. Nous remontons sur le plat pour avoir la connexion téléphonique de manière à appeler notre ami qui vient à notre rencontre. Nous déjeunons à l’intérieur. La maison, aux divers corps de logis, me rappelle celle de mes grands-parents paternels par certains côtés. A côté de la cheminée ouverte, une aïeule de la machine à laver le linge de forme semi-circulaire se dévoile en pierres blanches. L’eau et le linge étaient chauffés par de l’eau qui bouillait dans une cavité à la base de l’ingénieux dispositif. Des paniers et des chapeaux, utilisés par notre ami, sont accrochés aux poutres du plafond. Une salade verte avec une sauce délicieuse d’un artisan local est servie avec des rondelles de tomate épluchées, des feuilles de tilleul et une autre variété dont le nom m’échappe. Le chat de la maison vient se faire caresser ; je le prends en photo quand il se lèche le poil sur une marche haute de l’escalier vertical en bois qui monte au premier étage et au pigeonnier où Hervé a installé sa chambre. Une ratatouille, des cubes de tofu poêlés et du riz complet composent le plat principal. Du fromage de brebis termine le pain aux graines de lin et de courge réalisé par Hervé. Un duo de fromage blanc et blond s’offre en dessert. Nous bavardons. La fratrie de Hervé compte six membres. Son père est âgé de 90 ans et réside dans la même ville que deux de ses filles. Anaïs, la fille de Hervé, est une artiste peintre qui a réalisé plusieurs expositions  ; nous regardons des photos de ses œuvres. Nous parlons du dôme dont Hervé a assuré la maîtrise de toute la partie bois avec plus de cinq mille heures de travail durant environ deux ans. La crise des deux années passées est évoquée avec des points de vue similaires. Hervé nous fait les honneurs des divers logis. Dans l’après-midi, nous allons nous promener. Nous découvrons les alentours avec Hervé. Nous apercevons au loin le château de Montmorin en rénovation pour abriter un hôtel. Nous voyons le château de Mauzun dont les ruines impressionnent par leur prestance majestueuse. Elles ont été achetées en 2001 par Claude et Mireille Charrier qui, avec leur fils Christophe, entreprennent le sauvetage de l'immense ruine. Nous parlons aussi du château de Ravel, que j’ai qualifié hier soir sur Internet de petite Carcassonne, situé à une dizaine de kilomètres au nord de chez Hervé. Ancien domaine royal de Philippe III à Philippe le Bel, il offre une escapade à travers les époques ainsi qu’une vue imprenable sur la chaîne des volcans. Nous traversons un autre hameau où une ancienne bâtisse sera peut-être achetée par la famille d'Hervé. Sur le chemin du retour, j’admire une ancienne bâtisse en pierre rénovée. Nous nous attardons devant un ancien bassin couvert où Hervé venait laver son linge quand il était adolescent. A côté, un panneau touristique lié aux promenades et randonnées dans le Puy de Dôme fait allusion à Jean de la nuit. Feu Juliette Benzoni a écrit un roman « Jean de la nuit ». Nous nous désaltérons une fois de retour dans la maison née voici bien des décennies. Patrick boit un café et Hervé et moi sirotons de la camomille. Nous partons en fin d'après-midi...