jeudi 23 juin 2022

Découverte du fascinant Palais Idéal du facteur Cheval à Hauterives dans le Drôme...

    Après le déjeuner, nous partons pour Hauterives, un village dans la Drôme distant de quelque quarante kilomètres. Tout comme d’autres touristes, nous découvrons le fascinant Palais Idéal du facteur Cheval après l’achat de deux billets pour dix-neuf euros. Le palais et le site appartiennent à la commune de Hauterives depuis le lègue d'Alice-Marie-Louise et la vente d'Eugénie, les deux petites-filles de Ferdinand, propriétaires par moitié. Des créations de l'exposition "Le rêve de l'eau" de Jean-Michel Othoniel se nichent dans le palais pour un double plaisir des yeux.

Joseph Ferdinand commença en 1879, dans sa quarante troisième année, à côté de sa maison, ce qui allait devenir l’œuvre de sa vie. Une bienheureuse incertitude l’amènera quelque trente ans plus tard à la réalisation d’un fabuleux palais construit entièrement de ses mains. Il épousa, en seconde noce en 1878, Claire-Philomène Richaud, tailleuse et veuve comme lui. De cette union, naîtra leur unique fille Alice qui mourra dans sa quinzième année. Ferdinand avait convolé une première fois en justes noces en mai 1858 avec Rosalie Revol, lingère de son métier, qui lui donna, avant de mourir au début de la trentaine, deux enfants, Victorin, mort dans sa première année, et Cyril qui lui offrira, avant de mourir en 1912 douze ans avant lui, d’être le grand-père d'Eugénie et d'Alice-Marie-Louise. En 1894, le décès de sa fille Alice, à l'âge de 15 ans, l'affecte profondément tout comme la mort de Philomène vingt ans plus tard dont la dot lui aura permis de bâtir leur maison qu'ils nommeront « villa Alicius » en hommage à leur fille ; Ferdinand avait commencé à réunir les pierres de son palais l'année de sa naissance. La construction du palais prendra fin en 1912. Son souhait d’être inhumé dans son palais ne pouvant être exaucé en raison d’une loi, il se décida à construire son propre tombeau dans le cimetière du village. Il meurt en Août 1924, un an avant la naissance de Claudius...

Après la découverte du palais, nous entrons au musée où je lis des informations sur la vie de Ferdinand Cheval. Nous visitons la boutique de souvenirs où nous achetons un livre, deux cartes postales et un tee-shirt. Nous décidons d’aller ensuite à pied au cimetière pour lever le voile sur le tombeau créé par le facteur qui en commença la construction une dizaine d’année avant mort. Après avoir admiré cette seconde œuvre, nous revenons au centre-bourg. Je vois sur une affiche d’un marchand de journaux que Jean-Louis Trintignant est mort. Avant de prendre le chemin du retour à Chateaubourg, nous nous désaltérons à la terrasse du restaurant « Le Clos » où une affiche dévoile les mots : « Il faut avoir confiance dans les surprises de la vie… »

    Nous revenons par une autre route dictée par le GPS. Nous traversons Saint-Donat-sur-l'Herbasse où se trouve le Palais Delphinal. Nous traversons aussi l’île de Traverse et nous franchissons le barrage de la Roche-de-Glun pour la quitter...







































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