jeudi 26 mars 2020

Confinement jour 12 : Jeudi 26 mars 2020


Ce matin les rayons du soleil viennent caresser les vitres de l’appartement. Quelques pêcheurs ont sorti leur bateau. Les mouettes tournoient autour d’eaux à la recherche de quelques prises faciles. Les nuées se succèdent occultant un instant l’astre du jour. Et nous sommes toujours vivants.
Vers les 8 heures, le tintamarre d’applaudissement et de cris vient perturber la nuit. L’honneur des professions médicales est sauf pour l’instant.  
Dans ce confinement, les gouvernements ont oublié les populations. Si d’un côté, leur souci semble être la « sécurité sanitaire », il est curieux que leur première mesure concerne l’économie. Certes cette dernière peut être soutenue, mais à quoi sert-il de supporter les entreprises dans leur difficulté si les gens sont malades ou morts ? Je suis étonné qu’il n’y ait eu aucune mesure financière pour doter les hôpitaux de plus de moyens humains et matériels.
Je suis aussi consterné que les populations se laissent prendre par cette psychose concernant ce virus. Certes, personne ne veut que ses proches meurent c’est humain. Comment les médias peuvent-ils parler de pandémie jusqu’à ce jour un nombre de morts bien inférieur à la mortalité due à la grippe saisonnière ? D’ailleurs, vu que cette épidémie a débuté en décembre 2019, et vu que cela fait trois mois qu’elle sévit, une vraie pandémie aurait déjà décimé plus de la moitié de la population, l’infection se ferait de façon exponentiel et aucune mesure pourrait l’endiguer. Ce n’est pas le cas.
Au 26 mars 2020, environ 471 000 cas cumulés sont confirmés dans le monde, dont environ 114 000 personnes guéries et 21 300 morts. Pour donner une idée, en France, pour la saison 2018-2019, elle a fait 8 100 morts pour la grippe saisonnière, 1 331 morts pour le Coronavirus, dans le monde en 2018-2019, il y a eu 650 000 morts dues à la grippe saisonnière.
Tout en respectant les consignes, je refuse de participer à cette folie. Mon opinion est qu’elle n’est pas justifier que des mesures simples d’hygiènes, une confiance envers les citoyens et des mesures strictes de confinement des malades et des infectés auraient été suffisantes. Le coût de cette crise est déjà énorme, 100 000 entreprises en arrêt, plus d’un million de personnes au chômage, augmentation de la dette des états. Le pire dans tout cela est qu’une fois la reprise de la vie normale tout cela sera probablement oublié… enfouie dans la routine de l’existence…

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