Ce matin les rayons du soleil viennent caresser les vitres
de l’appartement. Quelques pêcheurs ont sorti leur bateau. Les mouettes
tournoient autour d’eaux à la recherche de quelques prises faciles. Les nuées
se succèdent occultant un instant l’astre du jour. Et nous sommes toujours
vivants.
Vers les 8 heures, le tintamarre d’applaudissement et de
cris vient perturber la nuit. L’honneur des professions médicales est sauf pour
l’instant.
Dans ce confinement, les gouvernements ont oublié les
populations. Si d’un côté, leur souci semble être la « sécurité
sanitaire », il est curieux que leur première mesure concerne l’économie.
Certes cette dernière peut être soutenue, mais à quoi sert-il de supporter les
entreprises dans leur difficulté si les gens sont malades ou morts ? Je
suis étonné qu’il n’y ait eu aucune mesure financière pour doter les hôpitaux
de plus de moyens humains et matériels.
Je suis aussi consterné que les populations se laissent
prendre par cette psychose concernant ce virus. Certes, personne ne veut que
ses proches meurent c’est humain. Comment les médias peuvent-ils parler de
pandémie jusqu’à ce jour un nombre de morts bien inférieur à la mortalité due à
la grippe saisonnière ? D’ailleurs, vu que cette épidémie a débuté en
décembre 2019, et vu que cela fait trois mois qu’elle sévit, une vraie pandémie
aurait déjà décimé plus de la moitié de la population, l’infection se ferait de
façon exponentiel et aucune mesure pourrait l’endiguer. Ce n’est pas le cas.
Au 26 mars 2020, environ 471 000 cas cumulés sont confirmés
dans le monde, dont environ 114 000 personnes guéries et 21 300 morts. Pour
donner une idée, en France, pour la saison 2018-2019, elle a fait 8 100 morts
pour la grippe saisonnière, 1 331 morts pour le Coronavirus, dans le monde
en 2018-2019, il y a eu 650 000 morts dues à la grippe saisonnière.
Tout en respectant les consignes, je refuse de participer à
cette folie. Mon opinion est qu’elle n’est pas justifier que des mesures
simples d’hygiènes, une confiance envers les citoyens et des mesures strictes
de confinement des malades et des infectés auraient été suffisantes. Le coût de
cette crise est déjà énorme, 100 000 entreprises en arrêt, plus d’un
million de personnes au chômage, augmentation de la dette des états. Le pire
dans tout cela est qu’une fois la reprise de la vie normale tout cela sera
probablement oublié… enfouie dans la routine de l’existence…
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