Ce matin alors que le soleil n’est pas encore levé, au loin,
nous voyons une plateforme pétrolière tirée par un pilot. Voici le quatorzième
jour de confinement, et nous sommes encore vivants !
En début d’après-midi, je vois la plateforme pétrolière
repasser devant les fenêtres se dirigeant cette fois vers les côtes
africaines ; petit à petit diminuant vers l’horizon.
A 8 heures du soir, les hypocrites jouent des
applaudissements et des bruits en faveur des professions médicales qu’ils n’ont
jamais soutenues lors de leur revendication d’augmentation de salaire, en moyen
et en personnels !
Là où il y a la peur, il ne peut y avoir d’intelligence. Quand
les gens réagissent dans la panique, c’est qu’ils ont des craintes et la
crainte est mauvaise conseillère. Cette dernière est la conséquence des
contradictions de nos dirigeants. S’il y avait cohérence, si les gouvernements
avaient une idée claire de la situation, aucune mise en confinement ne serait
nécessaire. Lorsque les autorités expliquent clairement les précautions à
prendre pour ne pas être infecté, les populations prennent leur responsabilité,
car qui prendrait le risque de contaminer ses proches, les personnes qu’ils
aiment.
Si les autorités n’avaient pas des discours contradictoires,
des discours de haines, des discours de paniques, des discours de punitions,
les populations seraient plus sereines et affronteraient les difficultés avec
responsabilité et avec calme. Si les démocraties ne mettaient pas toujours en
berne leur valeur quand il y a un problème, la démocratie serait un flambeau
qui illuminerait toute la Terre. Mais comment faire confiance à un système
politique qui ne fait même pas confiance en ses propres populations ?
A rechercher toujours des responsabilités sur autrui, les
gouvernements contre les citoyens « récalcitrants », les citoyens
contre les citoyens, chacun pour soi et Dieu pour personne, comment s’étonner
que des dérapages n’interviennent pas ! Contre les minorités bien sûr qui
sont toujours les bouc-émissaires idéaux… Quand les dirigeants n’assument pas
leur responsabilité, comment s’étonner que les citoyens rejettent la leur sur
les autres.
Cette crise met bien en lumière les disfonctionnements de
notre « démocratie », l’irresponsabilité générale des dirigeants et
des représentants des citoyens. Si nous voulons qu’à l’avenir, le monde soit un
endroit safe pour tous, il serait temps de changer notre démocratie et mettre
en congés tous ses politiciens qui ne cherchent que leur intérêt, valoriser
leur carrière…
Je suis vraiment toujours atterré que la réponse des
gouvernements est toujours plus de répressions. Est-ce que la violence a
solutionné un seul problème ? Non, elle ne fait qu’ajouter plus confusion,
plus de rancœurs, plus de confusions. Ce qui m’étonne, c’est que cette réponse
est la même que cela soit un état dit « démocratique » ou une
dictature. Finalement, nos dirigeants ne savent pas gouverner sans avoir
recours à la violence.
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