lundi 16 mars 2020

Confinement jour 2 : Lundi 16 mars 2020



Ce matin, deuxième jour de confinement, le temps est maussade comme si il compatissait envers les pauvres humains. Des coups de vent viennent s’écraser contre la baie vitrée de l’appartement, des gouttes d’eau se collent au vitrage. Une pluie éparse et grasse tombe par intermittence. Vers midi, le soleil apparaît entre les nuées grisâtres puis de grandes trouées permettent aux rayons d’arroser le littoral d’Aguadulce. Je suis vivant… André est vivant…
Aujourd’hui, nous devions partir faire un petit saut à la ville de Lorca, dans la région de Murcie. Mais à cause de ce foutus coronavirus, le Parador doit fermer ses portes. Bye bye notre périple pour fêter l’anniversaire d’André… Bye Bye… l’humanité où vas-tu ? L’impasse te guette à chaque coin de rue… Pour la promenade quotidienne, nous reprenons le chemin du bord de mer. Nous entrons dans un mauvais film de catastrophe. Nous marchons dans une ville morte. Nous ne rencontrons personne… Heureusement au retour, nous voyons quelques personnes qui sortent leur chien pour que ceux-ci effectuent leur besoin. Ce soir, nous n’entendons pas de concert en l’honneur des professions médicales…
Il y a comme une certaine arrogance de la part des autorités de croire que leur décision de confiner les populations va empêcher la propagation du coronavirus. Leur attitude est vraiment dangereuse car elle laisserait entendre que les gouvernements contrôlent la situation et qu’ils savent de quoi ils parlent. Comment pouvons-nous maitriser la propagation d’un virus dans un monde interconnecté où le coronavirus a atteint presque déjà atteint toutes les nations ? Les gouvernements n’ont aucun moyen de connaître la situation réelle de la propagation parce qu’il n’y a aucun dépistage systématique de virus de la population.  
Ce matin, je lisais un article délirant qui énonçait le fait suivant : Il y aurait une progression du virus parce que les hôpitaux seraient débordés. Que les hôpitaux soient débordés n’est pas un fait nouveau, ils le sont suite à des dizaines d’années de réduction budgétaire de la santé, réduction du personnel, suppression d’unités médicales, etc… Si les centres hospitaliers sont débordés c’est parce que les moyens ne sont plus à la hauteur des nécessités de la population.

Ce qui me met le plus en rage c’est que ces mêmes politiciens qui ont voté pour les réductions budgétaires sont les mêmes qui aujourd’hui s’étonnent du manque de moyen. 

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