Nous sommes toujours vivants. Ce matin, le temps est
maussade. Malgré des nuées éparses, le soleil ne perce pas. La mer demeure
calme.
Vers 10 heures, ma mère m’appelle pour souhaiter le bon
anniversaire à André. Elle nous parle du discours du Président de la France et
de son discours de guerre… Le voilà, parti en guerre contre la nature… je lui
souhaite bon plaisir… Il part sans moi… Elle nous dit que les gens ont dévalisé
la Superette de la Commune, une vraie panique… Si nous en devons pas nous
rassembler, et bien là ce n’est pas gagner… Tout le monde perd…
Après le coup de fil de ma mère, nous allons effectuer nos
courses. Quelle différence ! D’abord, nous effectuons une queue dans la
rue où un espace entre les gens est (plus ou moins) respecté. Ensuite,
lorsqu’un client sort, une autre peut entrer. Ainsi à l’intérieur, il n’y a
qu’une poignée de personnes ce qui permet d’obtenir des caisses fluides…
Ce soir à 8 heures, nous entendons le concert d’applaudissement
en l’honneur du personnel de Santé.
Pendant des années nos chers et braves politiciens ont
réduit le budget de la sante. Parait-il il coutait trop cher à la
« Nation ». La droite et la gauche, main dans la main, ils ont
sabordé le système de santé des Français. Ils ont réduit les fonds pour la
recherche en privilégiant le privé. Dans un autre côté le budget de l’armée et
de la police n’a fait qu’augmenter pour lutter contre les soi-disant
« ennemis » de la République.
Quelle ironie du sort ! C’est un petit organisme,
minuscule et invisible, qui pourrait éradiquer l’humanité de la Terre.
J’aimerai bien connaître à quoi pourra servir l’arsenal nucléaire contre lui, tous
ces tanks, ces armes, toute cette gabegie pour en arriver là… être impuissant
contre un petit, minuscule et invisible ennemi… Non, Monsieur le Président,
nous ne sommes pas en guerre… il n’y a pas de guerre contre la nature !
nous faisons partis de cette nature…
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