dimanche 19 juillet 2020

Hier à Vila Real de Santo António...

Nous partons en fin de matinée pour Vila Real de Santo António. Nous arrivons à destination après une quinzaine de minutes de route et onze kilomètres plus loin. Le ciel est grand bleu et le soleil brille. La voiture est garée sous la timide ramure des arbres dans un parking gratuit. Un train touristique passe. Nous nous rendons au restaurant repéré par Patrick. La couleur est au rendez-vous dans nombre de constructions du centre-ville. Nous passons devant la superbe façade d’angle du Balneário Público qui sert d’hébergement aujourd’hui. Les rues qui se rencontrent sont pavés de galets typiques en pierre. Les noms des rues sont souvent absents et se diriger relève du défi. A défaut de trouver le restaurant prévu, nous déjeunons à la terrasse du restaurant Taska da Vila qui fait face à une des superbes tourelles du Centro Cultural António Aleixo, un ancien bâtiment historique qui abritait la caserne militaire lors de la fondation de la ville. Transformé par la suite en marché aux légumes, il abrite actuellement un espace polyvalent pour les événements culturels, équipé d’un auditorium, où va se produire prochainement l'acteur João Frizza qui va interpréter le rôle de Maria dans un monologue. Maria est la matriarche d'une famille portugaise traditionnelle qui survit à toutes les crises familiales du vingt-et-unième siècle. Un hymne à toutes les « Marias » dans une comédie familiale intitulée « Seu Nome Próprio Maria ». Le bâtiment porte le nom du poète populaire António Aleixo, né à Vila Real de Santo António. Ana nous accueille au restaurant. Nous optons pour une salade vegan, une bruschetta avocat, tomate et oignon… et pour un veggie burger avec des chips. Patrick remarquera en se rendant dans le restaurant qu’Ana est la seule employée. Elle prépare les repas, s’occupe du service, des commandes… tout le fonctionnement du restaurant repose sur ses épaules… chapeau !... Patrick sirote un thé Earl Grey en fin de repas. Nous allons ensuite nous promener au bord du fleuve. Nous traversons la Praça [place] do Marquês de Pombal. Nous atteignons l’Avenida da República bordée d’anciennes villas de deux étages construites en leur temps par des nobles. Elles font face à l’Espagne tel un « défi » historique. Un petit marché aux puces se déroule sous la forte chaleur. La Marina se signale avec une multitude de bateaux. Un galion à voiles semble effectuer de courtes croisières sur le fleuve. Je me souviens de notre croisière fluviale sur le Guadalquivir et le Guadiana avec Thérèse et Lucienne en octobre novembre 2007 sur "La Belle de Cadix" de la compagnie CroisiEurope. Nous avions fait escale à Vila Real de San Antonio comme le montre une photo « cachée » dans celles publiées sur le blog. Nous passons à distance devant l’hôtel Guadiana à l’architecture attrayante. Cet ouvrage édifié dans le style « Art Nouveau » est l’œuvre de l’architecte Ernesto Korrodi. Il a ouvert ses portes en 1926. Nous nous attardons devant une sculpture futuriste blanche qui regarde le fleuve. Elle rend hommage à Sebastião José de Carvalho e Melo, comte d'Oeiras et marquis de Pombal né un jour de mai 1699 et mort le même mois quatre-vingt-trois années plus tard. Cet homme politique influent fut le fondateur et le mentor de la ville sous la houlette du roi Joseph 1er. Plus avant, nous passons devant l’étonnante maison de caractère de la famille Folques, ocre et crème, aux toitures très élaborées, construite pour la famille Ramirez en 1926 par l’architecte Raul. Patrick remarque une cigogne qui a fait son nid au faîte d’une cheminée. Nous revenons sur nos pas et nous suivons l’avenue en nous baladant sur la Promenade aménagée le long du fleuve. Nous traversons un petit parc au bord de l'eau. Les bancs sont occupés majoritairement par des pêcheurs qui ont planté de hautes lignes sur le bord des pavés en pierre et qui attendent de voir les poissons mordent aux hameçons. Nous atteignons la tour circulaire du Farol [phare] de Vila Real de Santo António construit sur des fondations en béton armé en 1923 au milieu des bois sur une zone sableuse. Il est toujours en activité. Je prends en photo un panneau de bienvenue dans la ville. Nous retournons ensuite dans la vieille ville en traversant une zone d’habitations sans prétention de deux à trois étages. Je salue un couple assis devant leur entrée sur le trottoir. La dame me répond en français. Je vois de temps à autre par une fenêtre ouverte l’intérieur des appartements. L’un deux présente trois canapés cossus positionnés en U. Nous passons devant l’estofador [tapissier] Silvestre Matos à l’angle de la rua Doutor João Mateus Abecassis. Je prends en photo une accroche publicitaire contre la façade. De temps à autre, des maisons anciennes se maintiennent debout tant bien que mal avec des façades qui tombent lentement en décrépitude faute de rénovation. Contre toute attente, nous arrivons devant le restaurant végétarien cherché pour le déjeuner. Nous ferons l’expérience une autre fois. Nous revenons tranquillement vers le parking. Nous nous attardons devant la façade colorée du magasin O barão au début de la rua Jacinto José de Andrade. Nous sommes de retour chez nous vers seize heures.


Balneário Público

restaurant Taska da Vila



Centro Cultural António Aleixo



une sculpture rend hommage à Sebastião José de Carvalho e Melo, comte d'Oeiras et marquis de Pombal



l’hôtel Guadiana sur la gauche


maison de caractère de la famille Folques


Un petit marché aux puces se déroule sous la forte chaleur





Farol [phare] de Vila Real de Santo António



l’estofador [tapissier] Silvestre Matos


magasin O barão rua Jacinto José de Andrade

La voiture est garée sous la timide ramure des arbres dans un parking gratuit



Promenade



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire