Après le dîner, nous allons nous promener à la plage de Manta Rota. Un marché local réparti dans des stands et des étals nous
accueille. Nous allons près de l’eau océanique que je trouve tiède. Les vagues, tantôt fougueuses, tantôt endormies, s'évanouissent sur la plage, magnifique au soleil couchant. La marée est plus haute que les fois
précédentes. Un engin draine le sable en laissant des stries parallèles en forme de rectangle. Avant
de revenir chez nous, nous achetons des gâteaux faits maison. La chance opère. La dame
présente à nos côtés parle le français. Ses parents ont immigré en France dans le
passé. Elle s'offre comme traductrice avec la villageoise masquée. Les douceurs, à
base d’amêndoa [amande], qui ressemblent à de grosses tranches de roulés,
sortent du four. Elle nous parle de la situation de crise. Nous donnons notre
point de vue qui semble différent du sien car elle s’éloigne ?! Elle se déplace pourtant
sans masque. Nous optons pour deux tranches de chacune des trois variétés :
amande et figue [figo], amande et caroube [alfarroba],
amande nature. Chaque douceur revient à un euro cinquante. Sur le devant de la nappe qui
recouvre l’étal, nous lisons : « Associação
Cultural de Vila Real de Santo António ». La ville de Vila
Real de Santo António, la plus au sud-est du Portugal, s’épanouit à l'embouchure
et le long du cours du fleuve Guadiana. Vila Nova de Cacela est une des trois
paroisses de cette ville royale qui vit aujourd’hui du tourisme... qui vivait du tourisme ! La
construction de la ville fut rapide. Le 17 mars 1774, la première pierre fut
posée… et le 6 août de la même année, la construction de l'hôtel de ville, de la
douane, de la caserne et de l'église étaient achevée...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire