Nous
partons après le repas à Monte Gordo pour "prospecter" dans l’Intermarché, situé
sur l’avenida Infante Dom Henrique. La Cuore est garée à l’ombre dans
la rue perpendiculaire au petit supermarché du centre-ville. Je trouve des avocats ; cette fois, ils
proviennent d’Afrique du Sud !... J’achète une barquette de mûres pour
effectuer deux smoothies. Simone Martins nous reçoit à la caisse.
Le visage masqué, l’expression apathique, elle est totalement anonyme et indifférente. Nous
allons nous promener brièvement sur la plage qui s’étend à perte de vue. Patrick
reçoit un sms de Marita qui vient de recevoir mon dernier roman. Le soleil
darde des rayons brûlants. Des passerelles, qui frôlent des surfaces désertiques, se relaient pour accéder à différents endroits de la plage. Nous sommes de
retour chez nous après quinze heures trente...
Après le
dîner, nous allons nous promener vers le moulin à vent. Nous effectuons la
boucle dans l’autre sens. Nous traversons la voie de chemin de fer et, un peu
plus loin , nous reprenons en photo l’arbre « romantique » au soleil
couchant. Nous nous approchons du moulin blanc, à la porte en bois bleu fermée, aux abords peu entretenus. Nous
prenons des photos des alentours depuis la colline qui domine les environs. L’océan
est visible à vol d’oiseau. Au retour, je ramasse au sol au bord du chemin un
superbe gros citron qui « m’attendait »… Vers le château, je lis les
mots Torre dos Frades sur le fronton d’un des corps de logis des
dépendances. Un peu plus loin, un ancien puits, abandonné à son sort, tient vaillamment le coup
au bord du chemin, séparé de ses admirateurs par des fils de fer barbelé…
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