Nous partons de l’hôtel vers onze heures. Un monsieur
avant Patrick à la réception prend du temps, car dans le montant de sa réservation
le parking est compris alors que l’employé veut lui facturer une seconde fois.
Pendant que j’attends mon mari au volant de la voiture que j’ai sortie du
parking souterrain, je vois l’arrière d’un véhicule professionnel stationné
devant moi. Je peux lire « Su seguridad
es lo Primero » [Votre sécurité passe avant tout]. Beau prétexte pour
donner l’illusion que le chiffre d’affaires est secondaire. Cette manipulation
avec le mot « sécurité » se signale un peu partout depuis l’arrivée
du coronavirus. Elle surfe sur la peur des gens pour augmenter le chiffre d’affaires.
Les sociétés se sont rendu compte que les populations perdent leur faculté de réflexion
et d’analyse quand elles sont soumises à des peurs irraisonnées. Autant en
profiter à l’image des gouvernements qui ont enfin trouvé « la poule aux œufs
d’or » avec les risques sanitaires ; les virus sont les bienvenus
pour garantir leur soif de pouvoir et de contrôle.
Nous partons après une bonne dizaine de minutes d’attente de Patrick devant la réception.
Nous prenons la direction du Portugal en entrant la ville de Faro dans le GPS,
le village de Vila Nova de Cacela étant absent de la banque de données des
destinations. Après environ deux cents kilomètres parcourus, nous effectuons à 13 :12 un
plein de carburant à Marchena dans la province de Séville, à la Estación de Servicio Repsol, située en
bordure de l’autoroute A92 [le litre est à
1,215€]. Nous effectuons un second arrêt sept kilomètres plus avant
au Restaurante Venta Los Cazaores, toujours
sur la commune de Marchena. Nous profitons de la partie du parking abritée du
soleil. Nous pique-niquons à côté de la voiture pour profiter de l’ombre et d’une
brise rafraîchissante bienvenue. Les voitures « étrangères » à l’Espagne
se sont comptées sur les doigts d’une main durant le trajet parcouru. Une
famille espagnole s’arrête à l’ombre comme nous et pique-nique aussi. Nous
repartons après le repas. Les oliviers par myriade continuent de se faire
remarquer le long de la route. A l’entrée de Séville, l’autoroute de
contournement est en travaux. Nous sommes obligés, comme tous les véhicules, de
passer par les abords du centre-ville. Nous suivons une file d’attente durant
une bonne trentaine de kilomètres avant de pouvoir rouler sur l’autoroute A49 en
direction de Huelva. Nous traversons à 16 :31, le Puente Internacional de Guadiana. Le fleuve Guadiana sert de
frontière entre les deux pays. Contre toute attente, la frontière est grande
ouverte comme si elle n’avait jamais été fermée. Aucun être humain n'est en vue. Nous nous contentons de
glisser une carte de crédit dans la zone pour touristes « Infraestruturas de Portugal Praça da Portagem à Almada ». Il est 15 :37 :58 sur le ticket reçu où figure le numéro d’immatriculation
de la Cuore. Une heure de décalage sépare les deux pays. Quinze kilomètres plus
avant, nous arrivons à notre destination. Nous appelons notre hôtesse Teresa. Elle nous annonce la venue de Yulia qui va nous apporter les clefs de l’appartement.
Nous nous installons à la terrasse abritée du cafe Avenida, sur la rua Dr. José
Ribeiro Castanho 2, à deux pas de l’entrée de notre chez-nous, pour siroter un
thé. Yulia arrive dans les minutes suivantes. Originaire d’Ukraine, nous
communiquons en anglais et en russe via le traducteur de son smartphone. Nous
visitons l’appartement situé au premier étage avec notre hôtesse, enjouée, souriante et charmante. Nous écoutons les indications pour notre séjour. Elle nous offre un
sachet de commissions Spar contenant des cadeaux de Teresa, notre propriétaire. Après le départ de Yulia, nous nous installons. Je
prends des photos de l’appartement. Nous effectuons ensuite des courses au
supermarché Spar situé à quelques pas de chez nous. Des bananes de Madère font partie de nos emplettes.
Après le dîner, je vais
me promener dans les alentours. Je
remonte une allée ombragée d’orangers. Je prends quelques photos dont une du coucher de soleil et une du Snack-bar « O
Délice » dont la commerçante assise à la terrasse me réponds en français à
mon salut. Un jeune homme descend du train à la gare...
La résidence où nous habitons à Vila Nova de Cacela
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