Le ciel est encore d’azur et la chaleur commence dès le
matin. Les hirondelles font grève et attendent le frais du soir. Les gens
vaquent à leurs occupations. Peu importe leur nationalité, leur sexe ou leur âge,
ils vont et viennent là où commande leur nécessité du moment. Les gens ne se
préoccupent pas de savoir qu’aujourd’hui c’est une fête à l’autre bout de l’Europe
ou à l’autre bout du monde ; ils continuent leur routine quotidienne. Ce
ne sont que les fanatiques qui donnent de l’importance à un bout de chiffon, à
un bouquin vieilli ou à des êtres imaginaires ; dans l’ensemble, les
populations ont d’autres préoccupations : manger, dormir, boire et s’occuper
de leur vie.
La voûte céleste s’enflamme lors de notre promenade
quotidienne. Les nuées prennent des teintes de lave. Une éruption de couleur
vive et chaude teinte le ciel. Un immense arbre se détache comme une ombre
chinoise devant cette tapisserie rougeoyante. Un peu plus loin, nous traversons les rails du
chemin de fer ; un vieux panneau en béton annonce le passage à niveau. A la fin
de notre balade, nous apercevons un moulin perché sur une petite colline ;
la blancheur de ses murs contraste avec le ciel orangé. Une terre rouge
labourée entoure cette bâtisse solitaire.
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Un arbre se détache du ciel orangé | |
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Panneau en béton de signalisation |
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Vieux moulin en haut d'une petite colline sous un ciel d'ambre |
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