Les nuées ont recouvert la ville nouvelle de Cacela. La
température demeure agréable, un peu d’air offre quelques bouffées respirables.
Peu à peu les nuages se désagrègent pour faire place à un ciel d’azur avec un
soleil radieux.
Nous effectuons quelques achats au Spar à quelques pas de l’appartement.
Les gens vaquent à leur occupation sans se préoccuper des manœuvres politiciennes
à Bruxelles. La Belgique c’est loin par rapport au Portugal. Est-ce que les
technocrates savent que ce pays existe et qu’il fait partis de l’Europe ?
J’en doute parfois. Qu’est-ce pour eux des êtres humains ? Des
statistiques, des chiffres, des bilans, du PIB ? Ce qui est sûr, c’est que
ce nous ne sommes pas des êtres vivants pour eux, nous sommes une abstraction
pour eux.
Le soir, nous partons pour notre promenade quotidienne. Le soleil
est déjà couché. Nous visitons une maison en ruine que nous avions déjà découverte
lors d’une de nos balades. Le toit semble avoir disparu, il ne reste qu’un
témoignage sur un pan de mur. Les fenêtres et les portes s’ouvrent vers le
grand vide. Que s’est-il passé ? Pourquoi la demeure est-elle en aussi
mauvaise état ? Mystère. Avec les dernières touches de soleil, la ruine
offre un spectacle bucolique.
Une fenêtre s'ouvrant vers le vide |
Dernier souvenir de la toiture |
La ruine au coucher du soleil |
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