mercredi 30 septembre 2020

Vila Nova de Cacela, Portugal : Mercredi 30 Septembre 2020

 Au matin, un ciel d’azur resplendit grâce à un soleil radieux. Quelques nuées passagères viennent perturber le bleu profond.

Après la pause Thé, alors que les nuages envahissent un peu la voûte céleste, nous partons pour la promenade quotidienne vers le moulin. Des arbustes secs déambulent sur la route et contre le grillage retenu par le maillage. Un peu plus loin, un bouquet de fleurs s’épanouit contre un mur gris. Un cabanon en moellons est abandonné près de la plantation des orangers.

L’air est un peu plus frais. Le soleil s’éclipse derrière les nuées grises.

 



 

Souvenons-nous…

« Tous les hommes sont des frères quand la joie unit les cœurs. »

Quand la joie reviendra-t-elle dans les cœurs ?

Ode à la joie de l'hymne officiel de l'Union européenne

Le mouvement de la vie...

 Le bloc de la climatisation quitte définitivement le toit du magasin de meubles où l’Espace Claudius Vuargnoz termine son installation avant ouverture au public avant la fin de l’année…



« La trilogie complète Conversations avec Dieu : Un dialogue hors du commun » de Neale Donald Walsch...

 « Les dirigeants au pouvoir ne doivent jamais laisser savoir au public comment ils sont arrivés là, ni tout ce qu’ils ont fait et veulent faire pour y rester. La vérité et la politique ne font pas bon ménage, car la politique est l’art de ne dire que ce qu’il faut, et de la bonne manière, afin d’atteindre le but souhaité. La politique n’est pas entièrement mauvaise, mais l’art de la politique est d’ordre pratique. Il reconnaît avec une grande candeur la psychologie de la plupart des gens. Il remarque tout simplement que la plupart agissent en fonction de leur intérêt personnel. La politique est la manière dont les gens de pouvoir cherchent à vous convaincre que leur intérêt personnel est le vôtre. Les gouvernements comprennent l’intérêt personnel. C’est pourquoi ils ont développé l’art de concevoir des programmes qui donnent des choses aux citoyens. À l’origine, les gouvernements avaient des fonctions très limitées. Leur but n’était que de « conserver et de protéger ». Puis, quelqu’un a ajouté de « pourvoir ». Quand les gouvernements sont devenus les pourvoyeurs du peuple en plus d’être leurs protecteurs, ils se sont mis à créer la société au lieu de la conserver. »

Hier...

 Après la pause-détente, nous allons nous promener vers Fonte Santa. Le ciel se décline en bleu par endroits et en nuages à d’autres. La température est douce. J’admire un magnifique arbuste aux fleurs rouges devant la casa do Pedro. Plus avant, c’est devant une autre création de la nature que je m’extasie. Des pompons en nuances de rose pendent au bout d’une chevelure de branches vertes ressemblant à des tresses qui jaillissent d’un pot suspendu par trois chaînettes argentées. Plus loin, nous voyons un chat blanc, roux et noir dans la cour de la maison cathédrale. Il remarque notre présence, franchit la grille et vient nous câliner en miaulant. Quel accueil chaleureux en ces temps de méfiance et de rejet de l’autre. De retour chez nous, je retourne en Indochine avec Henri et Florence dans le « Le bungalow des Terres Rouges »…






Pensée du jour

 La créativité ne s'enseigne pas ; tout ce qu'on peut faire, c'est la laisser s'épanouir.

Peter GRAY
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mardi 29 septembre 2020

Vila Nova de Cacela, Portugal : Mardi 29 Septembre 2020

L’azur recouvre entièrement le ciel sur Vila Nova de Cacela. Le matin, nous effectuons sous le soleil quelques courses au Spar du quartier. Les gens sont détendus et bavardent sur les terrasses des bars.

Après la pause Thé, nous partons pour la promenade quotidienne vers Fonte Santa. L’automne offre ses premières couleurs aux feuilles des vignes. Le ciel est moutonneux. Un chat fauve et blanc vient nous faire la fête à notre passage.

La pénombre commence son travail de sape sur la lumière solaire. La nuit avance de plus en plus.

 

 



L'artériosclérose, appelée communément calcification des artères...

www.fangocur.fr/index.php?navibereich_id=newsaktuell&aktuell=4&aktuell_sub=n4&aktuell_sub1&sprache=3&nostromo=0&p_id=0_721&p_area&p_category&ueber_ind&utm_source=phplist2307&utm_medium=email&utm_content=HTML&utm_campaign=Presque+tout+le+monde+a+cette+maladie



Autre réalité...

 Après le petit-déjeuner, je lis en quatrième de couverture du tome 2 « Prince charmant Prince charmé » de Gerard Nazunov une réflexion de Carl Sagan tirée du film « Contact » : 

« La vie est supportable que grâce à autrui. »

Cette citation, ancienne de plus de trente ans, s’oppose à celle de Monique dans la lettre reçue hier qui écrit :

« Avec ce covid… l’enfer, c’est les autres ! »

Nous sommes dans une autre réalité. A quand la sortie du tunnel ?...

 Ce film américain de science-fiction, réalisé par Robert Zemeckis, sorti en 1997, a été adapté du roman « Contact » de Carl Sagan paru en 1985. Le film met en scène Jodie Foster dans le rôle principal d'une chercheuse qui découvre un message radio extraterrestre…

Hier...

 Le ciel bleu est bleu et le soleil brille. Après le yoga des yeux et la salutation au Soleil dans la chambre, je prends deux photos depuis la fenêtre ; des enfants jouent et crient dans le kiosque d’amusement créé pour eux.

 Nous partons à Altura après le déjeuner. L’habitacle de la voiture est agréablement chauffé par les rayons solaires. Chez Aldi, Patrick achète trois « cadernos de apontamentos » [carnet de « rendez-vous »] pour deux euros. J’opte pour deux paires de chaussettes, jaune et marron, à un euro l’unité. À notre retour, nous avons l’agréable surprise de trouver dans la boîte aux lettres deux enveloppes ; une envoyée par notre amie Ginette F. et l'autre par ma cousine Monique. Ginette envoie un article de presse paru le vendredi 24 juillet 2020 sur le journal Le Dauphiné à propos de l’Espace Claudius Vuargnoz qui ouvrira ses portes avant la fin de l’année, après un retard dû au confinement.

 La pause-détente laisse place à la promenade quotidienne. Nous marchons vers la plage. Sur la rua Dr. José Colaço Fernandes, après la résidence Le Château, je prends en photo un arbuste qui présente de superbes clochettes jaunes la tête en bas. La plage est presque désertée par les baigneurs. Le vent est frais alors qu’à l’intérieur des terres il est tiède. Le ciel s’est couvert partiellement après une journée de ciel bleu, chaude et lumineuse. Le disque solaire transparaît dans un éclat tamisé. Les rues de Manta Rotâ sont peu animées. Sur la rua da Manta Rotâ, avant d’arriver au rond-point de la route nationale 125, je photographie le porche d’une coquette maison aux encadrements et décorations jaunes. De retour chez nous, après la préparation d’un smoothie banane, figues espagnoles hydratées et datte pour le dîner, je retourne en Indochine pour suivre la suite des aventures palpitantes d’Henri et de Florence dans le livre « Le bungalow des Terres Rouges »

 En fin de soirée, nous disons au revoir aux protagonistes de « Umbrella Academy » après le dernier épisode de la série : Vanya, Luther, Diego, Allison, Klaus et Numéro 5. Quant à Ben, il s’est métamorphosé précédemment en flocons de lumière…

Kiosque vu sur la droite depuis la fenêtre de la chambre


Vue sur la gauche depuis la fenêtre de la chambre






Voyager versus Cube Borg

 


Pensée du jour

 Celui qui sait profiter du moment, c'est là l'homme avisé.
     
Johann Wolfgang von Goethe
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lundi 28 septembre 2020

Vila Nova de Cacela, Portugal : Lundi 28 Septembre 2020

 

Le ciel est entièrement dégagé ce matin. Le soleil dispense ses rayons chauds et bienfaiteurs. Les hirondelles effectuent quelques farandoles puis vont se reposer jusqu’à la baisse de la température. Après le déjeuner, nous allons effectuer quelques courses à Aldi vers Altura.

La pause de Thé terminée, nous partons pour la promenade vers la plage de Manta Rota. Les nuées s’accumulent vers l’océan. La température reste agréable sauf lorsque la bise vient à souffler. Les eaux se sont retirées vers l’horizon. Quelques pas d’oiseaux sont imprimés sur le sable doré.

La pénombre commence à envahir la ville lorsque nous retournons à l’habitation.

 



 

Voici une citation de Françoise Sagan offerte par notre amie Chantal...

« Mon passe temps favori, c'est laisser passer le temps, avoir du temps, prendre son temps, perdre son temps et vivre à contre-temps. »

Espace Claudius Vuargnoz...

 

Kylie Minogue...


Nous avons « rencontré » Kylie Minogue le mercredi 8 mars 2017 durant les trombes d’eau sur Casuarina Square près de Darwin en Australie...

Hier...

 La promenade quotidienne nous emmène vers Fonte Santa. Des oiseaux nous offrent un ballet aérien sur fond de ciel bleu. Ils voltigent avec grâce et repassent en dessus de nous à plusieurs reprises. Que de beauté !... Plus avant, nous croisons le monsieur milanais et son chien. Sourires et salutations en italien sont échangés. Nous arrivons au passage à niveau piétonnier quand le train passe. J’apprécie les chauds rayons solaires qui me caressent la peau. Dans les zones ombragées, un léger vent frais apporte un net contraste de chaleur. Nous revenons chez nous en passant devant le café Sousa où Linda est en congé dominical…

 Linda de Suza, née Teolinda Joaquina de Sousa Lança, chanteuse lusophone et francophone, est  née le dimanche 22 février 1948 dans le village de Beringel situé dans la freguesia de Beja, dans les plaines de la région de l’Alentejo où nous avons visité le château médiéval de Mértola. Beringel se trouve à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Mértola…

 De retour à l’appartement, je retourne en Indochine avec la lecture passionnante du livre « Le bungalow des Terres Rouges »... 





Le chat & le soleil

 Le chat & le soleil


 

Pensée du jour

  J'aurai pu avoir une autre vie, mais c'est celle-ci qui est la mienne.
     
Kazuo Ishiguro
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dimanche 27 septembre 2020

Vila Nova de Cacela, Portugal : Dimanche 27 Septembre 2020

Le ciel est d’azur et le soleil irradie ses rayons de chaleur. L’automne ressemble à l’été pour l’instant.

Après la pause Thé, nous effectuons notre promenade quotidienne vers Fonte Santa. Une nuée d’oiseaux volent au-dessus de notre tête. Nous croisons le Milanais avec son chien sur le chemin. Le soleil frappe de ses rayons torrides mais décline rapidement vers l’horizon. La bise rafraîchit vite l’air.

 



 

Enola Holmes, jeune sœur de Sherlock Holmes...

Après le déjeuner, nous entrons dans l'univers du film « Enola Holmes ». L’intrigue se déroule à l’aube du vingtième siècle. Enola s’adresse au téléspectateur dans une agréable complicité ; elle lui parle, lève le voile sur sa vie passée évoquée au travers de divertissants intermèdes. Enola et le jeune Lord Tewksbury se séparent et se retrouvent pour notre plus grand plaisir…

Le film, mené tambour battant, est l’adaptation à l’écran du premier roman, intitulé « La Double Disparition », de la série littéraire « Les Enquêtes d'Enola Holmes » écrite par la romancière Nancy Springer. Le tournage a débuté en juillet 2019 à Londres. Le somptueux manoir de Luton Hoo www.lutonhoo.co.uk, niché à la frontière du Hertfordshire et du Bedfordshire, participe aussi à l’intrigue. La musique du film a été composée par Daniel Pemberton...

Porte temporelle mégalithique

 Porte temporelle mégalithique : projection d'André dans le temps... où est passé le troisième chevron (menhir) !



Mensonges du Ministre de la Santé : Olivier Véran

 Montage vidéo


 

Hier... Les menhirs de Lavajo et le Barragem de Odeleite...

    

André et Patrick partent après le déjeuner pour un après-midi de découverte et de surprises. Ils effectuent des emplettes chez Continente à Vila Real et un plein de carburant à la station service de l’Intermarché où un beau jeune homme à la caisse gratifie André d’un superbe sourire quand il lui dit « bon après-midi ». Les deux garçons prennent la direction du nord. Après quinze heures, ils quittent la route nationale pour se diriger vers Alcoutim.

Tout commence par une journée ensoleillée le long d’une route solitaire de campagne alors qu’ils cherchent un raccourci que jamais ils ne trouvèrent. Cela a commencé par deux tours en ruines abandonnées interdites d’accès admirées à distance et par deux garçons devenus trop las pour continuer à chercher le raccourci. Cela a commencé par l’atterrissage d’un vaisseau interplanétaire imaginaire venu d’une autre réalité non masquée. Maintenant, André et Patrick savent que les politiciens envahisseurs sont là, qu’ils ont pris forme humaine et qu’il leur faut convaincre un monde incrédule que le cauchemar des masques et ses corollaires a plus que commencé… Par leurs mots manipulateurs, mensongers et trompeurs, ils plongent la société dans une série d'anomalies négatives aux répercussions planétaires. Les deux garçons reviennent en arrière et retournent à l’intersection avec la route nationale.

Une quinzaine de minutes plus tard, ils prennent à droite pour suivre la route M507. Ils parviennent à Afonso Vicente. À l’entrée du village, ils bifurquent à droite dans une route non carrossée à peine praticable avec leur Daihatsu Cuore dont le bas de caisse est inadapté. Le véhicule est garé en contrebas du chemin à l’ombre des arbres. André et Patrick continuent à pied sur une voie pierreuse. Elle serpente à travers le paysage aride et sauvage qui souffre du manque de pluie. Le gps de l’iPhone de Patrick indique dix-huit kilomètres pour atteindre leur destination. Rodés par leur aventure survenue au Canada le samedi 29 juin 2019, ils poursuivent leur marche avec confiance, sachant que le gps est « dans les choux ». À un moment sur la gauche du chemin, des terrasses en ardoise se dévoilent dans le paysage aride ; vestiges du passé ou fantaisie de la nature ?

Une vingtaine de minutes plus tard, ils atteignent leur objectif : les menhirs de Lavajo. Une voiture blanche, aperçue à distance par Patrick, est sur le parking sommairement aménagé pour les visiteurs. Ils grimpent sur la petite colline. Une famille est sur le site clôturé. La fillette porte un masque, le grand jeune homme aussi. À l’arrivée d’André et Patrick, leur visage libre de toute contrainte, il enlève son masque furtivement pour montrer que « le mâle qu’il est n’a pas peur », avance Patrick avec le sourire. Peut-être se protégeait-il des rayonnements cosmiques !... Les parents non masqués répondent au bonjour d’André. La dame lui demande comment il va. Après cette politesse, appréciée, la famille s’en va. Un panneau donne quelques explications sur les menhirs. Les deux structures en pierre remonteraient à la période néolithique tardive ou chalcolithique. Composés de grauwacke, une roche sédimentaire détritique, ils remonteraient à plus de trois mille ans avant Jésus-Christ. Le grauwacke est un grès aggloméré naturellement par métamorphisme. Ils furent découverts lors des fouilles entreprises en 1998. Les menhirs d’aspect stellaire, en alignement astronomique, au nombre de trois initialement, ont laissé à penser à un dessein intentionnel de la civilisation celtique présente pendant des millénaires. Un des menhirs qui comportait des inscriptions, peut-être un mode d’emploi, a été déplacé dans le musée archéologique d'Alcoutim, barrant ainsi le passage temporel comme celui de Callanish, près du village éponyme sur la côte ouest de l’île de Lewis dans les Hébrides extérieures en Écosse. Les menhirs de Callanish, qui constituent notamment un cercle de treize pierres avec un monolithe central, servirent de modèles à la romancière Diana Gabaldon pour ceux de Craigh Na Dun assemblés en cercle sur la colline Kinloch Rannoch, près d’Inverness, présents dans la série Outlander. André et Patrick tentent, vainement, d’être transportés en 2220 par les deux menhirs restants en se tenant la main et en les touchant de concert. Patrick prend son mari en photo à côté du plus grand menhir qui le dépasse par sa taille. Après ces instants sans âge, les deux garçons retournent tranquillement vers leur voiture. Devant le parking, un vieil appentis rouillé se dévoile dans le paysage au sol jauni par le manque d’eau et aux arbres à la ramure étonnamment verte.

Avant de reprendre la route du retour, les deux garçons traversent en voiture Afonso Vicente. La seule route, étroite par endroits, fait une boucle dans le village. Un gros 4x4, au châssis surélevé, barre la route, capot ouvert. Le conducteur le referme et recule son véhicule pour libérer le passage. Des sourires sont échangés. Une halte est effectuée au Barragem de Odeleite. André et Patrick accèdent à un site panoramique qui embrasse la retenue d’eau turquoise née de la construction du barrage. Le site est plaisant et des tables de pique-nique en pierre invitent à revenir pour déjeuner en admirant le paysage. Le trajet du retour se poursuit. La route passe sur le haut du barrage. Les garde-fous en béton empêchent de voir alentour. Les deux garçons effectuent une halte au village de São Bartolomeu pour l’achat de quelques douceurs à la Panificação [boulangerie] Veia & Calados. Ils arrivent chez eux pour la pause-détente…
























Les menhirs de Callanish