Hier...

 Après la pause-détente de l'après-midi, nous allons nous promener vers « Portela ». Nous passons sur le pont du chemin de fer au moment où un train arrive de Faro. Je guette l’intant promice pour un photo de près ; le conducteur de la locomative qui m’a vu actionne la sirène avant de passer sous le pont. Un ancien puits circulaire se signale à l’entrée du hameau. Je photographie de temps à autre des maison qui me plaisent. Un arbre vénérable à la superbe ramure trône dans un champ à la terre rougeâtre. Soudain, l’espace d’une seconde, je crois voir le cimetière d’Arlington en Virginie avec des centaines de pierres tombales blanches ; en fait, il s’agit d’une vaste plantations d’arbres nains dont les troncs et les branches naissantes sont revêtus de blanc. Plus avant, deux dames, qui discutent assises à l’ombre devant une maison sans barrière de sécurité, nous saluent et nous font un signe de la main. Nous atteignons la route nationale 125. Nous rebroussons chemin. Nouvel échange de civilité avec les deux dames souriantes. Nous croisons deux petits chiens qui se suivent à une courte distance ; le dernier s’arrête et se retourne pour nous regarder. Un second train est photographié au passage à niveau. Le cliché donne l’impression qu’il va tourner pour venir à notre encontre. Nous revenons chez nous tranquillement. Les minutes qui vivent dans la forte chaleur se rappellent à nous...

 Après le dîner, je retrouve les aventures de Bill Bryson dans « Des cornflakes dans le porridge ». Bill s’attarde à Bradford au théâtre de l’Alhambra, nommé d'après le palais de Grenade en Espagne que nous avons découvert en février avant les "prévisions" catastrophistes des covidistes qui ont inversé la définition du principe de précaution. Le théâtre fut construit en 1913 pour Francis Laidler, le « roi » de la pantomime des fêtes de Noël, dont le visage reflète un quelque chose de Walt Disney, qui mourut au Duke of York Home à Bradford le jeudi 6 janvier 1955. Une pantomime est une pièce musicale de théâtre pour les familles qui raconte majoritairement des contes de fées ou des histoires fabuleuses avec de la musique, de la danse et de la fantaisie. Francis estimait que le public méritait un lieu grandiose et somptueux pour se détendre en famille. Il s’inspira du palais mauresque de Grenade pour la construction du théâtre qui dévoile encore aujourd’hui une grande tourelle en forme de dôme, des colonnes corinthiennes jumelées, des petits dômes et autres embellissements. La soirée se poursuit avec le dernier épisode de la série « Les voyageurs du temps »…

« Les voyageurs du temps »