Ces chiffres que l’on nous cache...
Informations du mercredi 19 août 2020
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Pour créer et entretenir la panique, les autorités sanitaires et leurs
relais médiatiques nous ont bombardés de chiffres. Beaucoup a déjà été dit sur
leur exagération ou leur présentation tronquée. Mais qui s’indigne que des
informations chiffrées pourtant essentielles manquent à l’appel ? Une autre façon de manipuler, c’est de dissimuler des données
importantes, soit en les rendant invisibles soit en les mettant bien à l’abri
des regards. Cette semaine, je vous propose une petite liste de choses
qui vous ont été cachées ou tellement peu médiatisées qu’elles sont passées
inaperçues. En Belgique comme en France, certaines de ces infos continuent à
être occultées alors que leur dévoilement permettrait une lecture très
différente des événements et une désescalade de la terreur. Sur plusieurs
sujets, l’État pratique carrément une politique de l’omerta. De là à penser
qu’il y a volonté de camoufler la vérité et de nous apeurer jusqu’à l’arrivée
automnale du messie vaccinal, il y a un pas que je vous laisse franchir… ou
pas.
1) La vraie surmortalité globale
Comme le rappelait encore François Jortay dans l’interview décoiffante que je vous offrais hier gracieusement, la seule et unique façon de mesurer la gravité d’une épidémie, c’est d’établir la surmortalité toutes causes confondues avec suffisamment de recul. Mais encore faut-il ne pas fausser le calcul ! En Belgique, le journal Le Soir (l’équivalent du Monde, en pire encore) s’est livré à une telle falsification : il a affirmé qu’il y avait eu chez nous 37% de morts en plus par rapport aux années précédentes. Or, ce bilan funèbre a été établi en ne retenant que les semaines du pic épidémique, de la mi-mars à la mi-mai. C’est un peu comme évaluer la pollution automobile d’une ville en ne prenant les mesures que dans les rues les plus embouteillées et durant les heures de pointe. Dans une émission radio, la RTBF a été encore plus malhonnête : elle a prétendu qu’il y avait un excès de décès de 25% depuis le début de l’année. Notre journaliste Hughes Belin a vérifié et remis les pendules à l’heure : en comparaison avec la moyenne des onze dernières années, la surmortalité 2020 est seulement de 11%. Et par rapport à 2015, année de grippe sévère, elle n’est plus que de 6 % ! Vu l’effondrement de la létalité du covid depuis la mi-printemps, il est probable que ce pourcentage va encore diminuer et que nous terminerons cette année « terriblement meurtrière » avec des statistiques ne s’écartant guère de la normale. Et dire que le monde entier nous perçoit comme un cimetière à ciel ouvert !
2) Les décès dus aux mesures
Quand bien même la grande faucheuse n’aurait pas chômé, il importe de savoir avec quoi elle a fauché. On sait qu’il ne faut pas se fier aux chiffres officiels, l’étiquette « covid-19 » ayant été collée sur tous les décédés, ou presque. En ce mois d’août, ce sont les morts de chaud qui sont abusivement catalogués victimes du coronavirus, comme l’a reconnu avant-hier un infectiologue belge estimant que « la canicule faussait tout ». Lors du remplissage printanier de la coque vide, les faussaires ont évidemment comptabilisé tous les trépas survenus dans les maisons de retraite par « syndrome du glissement » ou par abandon des soins. Pas sûr que cette opération de camouflage pourra être démontrée et que les responsables du génocide pourront être traduits, comme ils le méritent, devant la Cour Pénale Internationale. En revanche, on pourrait se pencher sur les certificats de décès. Malgré leur fréquente falsification, il se pourrait bien qu’ils révèlent les immenses dégâts du confinement et des autres mesures adoptées par les gouvernements. Ce travail d’enquête a été fait par des chercheurs américains qui ont examiné la mortalité de janvier à avril dans cinquante États US et qui l’ont comparée avec celle des cinq années précédentes. Publiée le 1er juillet dans le prestigieux journal médical JAMA, leur étude révèle que le « pic covid » a coïncidé avec un grand nombre de décès excédentaires sans mention de troubles respiratoires et causés par les pathologies non infectieuses habituelles (maladies cardiaques, diabète, maladies cérébro-vasculaires ou maladie d’Alzheimer). Par exemple, New York City a enregistré 398% de surmortalité par maladie du cœur et 356% par diabète ! À moins de croire aux coïncidences temporelles surnaturelles, ça signifie clairement que la réponse à la pandémie a bien plus tué que la pandémie elle-même. Aux États-Unis mais pas ici ? On demande à voir !
3) La mortalité par hôpital
Dans sa vidéo d’hier, l’infectiologue Didier Raoult a exhibé les tableaux montrant les énormes différences de mortalité selon les régions, les départements et les préfectures. Ces statistiques affinées mettent en lumière que l’Île-de-france a été le théâtre d’une authentique tragédie, avec 40% de morts en plus. Mais pourquoi ne pas aller plus loin et examiner ce qui s’est passé dans chaque établissement hospitalier ? Pourquoi refuse-t-on de montrer les chiffres hôpital par hôpital ? Officiellement, c’est pour ne pas permettre une comparaison malsaine alors que les écarts de performances pourraient s’expliquer par des facteurs confondants, étrangers à la prise en charge des patients. Mais c’est une excuse, ça ! Avec une bonne méthodologie, de bons chercheurs peuvent facilement évacuer les biais de confusion. En juin, j’ai demandé à un journaliste d’appeler tous les hôpitaux belges et de réclamer leur bilan épidémique. Aucun n’a accepté de nous ouvrir ses livres ! Suite à quelques indiscrétions, nous avons néanmoins appris que deux grands hôpitaux universitaires, prétendument submergés par le tsunami de mars-avril, n’avaient déploré respectivement que 67 et 50 morts en 70 jours de crise. Où sont les 4 000 autres « covidécédés » en hôpital ? Quels sont les centres de soin où l’hécatombe a eu lieu, si elle a bien eu lieu ? Et comment s’est-elle produite ? Remballé de partout, notre journaliste a toutefois appris que dans une clinique bruxelloise, 88% des malades placés sous respirateur artificiel avaient succombé alors que le taux d’échec de cette technique est généralement évalué à 50%. Comment expliquer cet affolant désastre thérapeutique ? Il y aurait sûrement plein de choses à découvrir et de leçons à retenir si les autorités sanitaires jouaient le jeu de la transparence. Mais la glasnost, visiblement, on ne sait plus ce que c’est sous nos longitudes.
4) La grippe saisonnière
Où est passée la 7ème Compagnie ? Au sein de l’équipe de Néosanté, c’est ainsi que nous avons pris l’habitude de surnommer la grippe saisonnière. Comme nous vous l’avons déjà dit, celle-ci a étrangement disparu des statistiques 2020, tant en France qu’en Belgique. Cette disparition s’explique pourtant aisément : l’incidence de la grippe annuelle est en effet mesurée par le nombre de consultations pour ce motif et par les tests effectués pour dépister la présence d’Influenza. Or à partir de début mars, il n’y en avait plus que pour le coronavirus, comme si les deux particules avaient échangé leurs matricules. Les toubibs n’ont plus rapporté que des covid et les instances sanitaires n’ont plus testé que ça. Évaporées dans la nature, la grippe « classique » et ses 60 000 victimes par an sur le sol européen ! Contactée par nos soins, Santé Publique France a répondu qu’elle ne disposait pas de données finales sur la grippe saisonnière cette année. Le compteur reste bloqué aux cent victimes comptabilisées au 1er avril. Idem en Belgique où l’institut Sciensano nous a fait savoir qu’il n’avait pas de chiffres à communiquer sur les affections grippales. La 7ème compagnie est bel et bien perdue et il n’est franchement pas sûr qu’elle réapparaîtra au clair de lune. À l’heure qui court, aucune étude n’a été menée pour définir la proportion de coronavirus et de virus grippaux dans l’épidémie 2019-2020 ! Dans ma lettre du 10 juin, j’ai écrit que le covid-19 était bien UNE grippe banale à tous points de vue. Mais je me demande de plus en plus si cette maladie n’est pas tout simplement LA grippe rebaptisée pour les besoins de l’hystérie collective.
5) Les tests aberrants
Dans sa vidéo d’hier, Didier Raoult fait une révélation fracassante : à l’Institut hospitalo-universitaire de Marseille, 21% des « cas confirmés » ailleurs et qui ont été retestés étaient négatifs ! Pour l’infectiologue phocéen, ce pourcentage ahurissant de faux positifs vient du fait que la méthode PCR exige une procédure parfaite et « une grande qualité d’interprétation ». Oui, vous avez bien lu : cet outil de diagnostic soi-disant fiable et indiscutable repose sur la compétence et l’expérience du laborantin qui examine les résultats. À vrai dire, vous n’aurez rien appris si vous avez lu le dossier paru dans la revue Néosanté de juin : feu David Crowe y expliquait que le test PCR n’est pas binaire et qu’il laisse place à une bonne dose d’arbitraire. Dans la bouche du Panoramix marseillais, voilà donc la choquante confirmation que le testing par « Polymerase Chain reaction » repose sur la subjectivité humaine et non sur des données objectives. Il serait hautement intéressant que d’autres hôpitaux s’y mettent et qu’ils retestent les patients préalablement diagnostiqués. Et qu’ils retestent encore sans attendre, car il y a de nombreux récits attestant que le verdict peut varier d’un jour à l’autre et d’un labo à l’autre. Récemment, un ami architecte m’a raconté qu’un ouvrier portugais croisé sur un chantier s’est fait tester trois fois dans un court laps de temps : deux fois "négatif " et une fois "positif" ! Parmi les « cas confirmés » dont on fait actuellement grand cas, il y a plein de gens qui sont multitestés à intervalles rapprochés (sportifs professionnels, personnel soignant, employés d’entreprises zélées…) et qui sont reconnus positifs après un ou plusieurs test(s) revenu(s) négatif(s) peu de temps auparavant. Sont-ils rangés dans les deux colonnes ou seulement dans celle des malades potentiels ? N’est-ce pas ainsi qu’on bidouille le fameux ratio nombre de cas/nombre de tests ? En tout état de cause, on ne peut plus se (et nous) voiler la face : la fausse positivité est un phénomène largement sous-estimé !
6) L’effet du climat
Arguant de la situation au Brésil ou en Floride, l’Organisation Mondiale de la Santé réfute la saisonnalité du covid et l’impact des températures sur son évolution. Mais il leur faut quoi, à ces négationnistes climatosceptiques ? En date du 25 mai, l’Académie française de Médecine a publié une enquête effectuée en zone tempérée (France et Italie) et en zone africaine intertropicale, ainsi que dans les DOM/TOM. Il en ressort indubitablement que le facteur chaleur est prépondérant : une augmentation de un degré de température induit une diminution de 3,1% des nouveaux cas et de 1,2% des décès. La corrélation est encore plus éclatante quand on contemple les chiffres africains : début août, ce continent comptabilisait 24 282 morts alors qu’il compte 1 milliard 216 millions d’habitants. Par exemple, le Sénégal dénombrait 9 681 cas confirmés et seulement 63 victimes. Chez nous, la virose saisonnière s’est volatilisée avec l’arrivée du printemps et ses quelques rebonds microscopiques localisés ont correspondu avec des chutes éphémères du mercure. Nous vivons globalement un très bel été et on voit bien que les circonstances atmosphériques favorables vont de pair avec un effondrement des hospitalisations et des décès. Un seul à l’IHU de Marseille depuis le 1er juin ! Pire que leur dissimulation, le refus d’admettre les chiffres existants et éloquents ne peut que susciter l’incompréhension.
7) Le rôle improuvé de la densité
Parmi les dogmes qu’on nous assène depuis des mois, il y a celui selon lequel la propagation du virus dépend étroitement de la densité de la population. C’est ainsi que nos doctes experts expliquent en bonne partie l’infortune de la Belgique, pays très peuplé et donc très touché par la pandémie. C’est aussi sur cette base que les médias dominants pointent un doigt réprobateur vers la Suède, vaste pays qui a fait nettement moins bien que ses voisins nordiques pourtant plus denses en êtres humains. Nonobstant le fait que les Pays-Bas ont eu deux fois moins de morts que la Belgique malgré un confinement beaucoup plus léger et une densité équivalente, qu’est-ce qui prouve que le coronavirus a plus sévi dans les régions densément peuplées ? Une preuve du contraire a été apportée par une étude américaine publiée le 18 juin dernier. Pour leur analyse, les chercheurs ont examiné les taux d’infection et les taux de décès par covid-19 dans 913 comtés des États-Unis. Après avoir pris en compte d’autres facteurs tels que la race ou l’éducation, les auteurs ont constaté que la densité des comtés n’était pas associée au degré de contamination. Plus étonnant encore, ils ont constaté que les comtés les plus denses avaient des taux de mortalité plus faibles, peut-être en raison de meilleurs systèmes de soins de santé. Pensez-vous que ce travail scientifique intéresse les virocrates et leurs perroquets à plume ou à micro ? Que nenni : imperturbablement, il nous bassinent que le nombre d’habitants au km² conditionne grandement la transmission du virus et la gravité de l’épidémie. S’ils gardent le dogme avec une telle vigilance, c’est parce qu’il leur faut justifier l’interdiction des rassemblements, la distanciation sociale, les bulles de contacts, et autres inepties inaugurées par le Corona Circus. Sans aucun chiffre pour les avaliser !
8) Les soignants tués au front
Last but not least [enfin et surtout], on ne veut toujours pas nous dire exactement combien de membres du personnel de soin (médecins, infirmièr(e)s, aide-soignant(e)s...) ont succombé au terrifiant virus couronné. Depuis ma lettre du 22 avril, on ne sait toujours pas si les blouses blanches ont réellement payé le « lourd tribut » que les médias, les experts et les politiques leur attribuent. En France comme en Belgique, c’est apparemment une information classée « secret défense » puisque les autorités refusent obstinément de la communiquer. Chez nous, c’est Ubu le roi de l’embrouille : l’institut Sciensano soutient qu’il n’a pas collecté le métier des personnes décédées « parce qu’on ne le lui a pas demandé », mais le même organisme a fait savoir que plus de 2 000 soignants avaient dû être hospitalisés durant la crise. Ils savent donc dire combien de pros sont entrés à l’hosto, mais ils ne savent pas dire combien en sont sortis les pieds devant. On se moque de qui ? C’est vraiment du grand foutage de gueule. Cette omerta est d’autant plus troublante que les syndicats médicaux réclament également le nombre de morts sur le front afin d’honorer leur mémoire et leur élever une stèle. Pourquoi ce silence ? J’ai évidemment ma petite idée : les cas rapportés par la presse (huit seulement en Belgique) forment probablement le total du contingent des décédés. Le mythe de l’héroïsme (para)médical est donc menacé et il ne faut pas dévoiler cette anomalie sapant également – et pas qu’un peu ! – les fondements de la religion pasteurienne. Car, si les plus exposés ont été largement épargnés par le covid, c’est tout le mythe infectieux qui a du plomb dans l’aile. C’est tout le château de cartes de la médecine moderne occidentale qui pourrait s’effondrer d’un coup. Comptez sur nous pour ne pas lâcher le morceau et exiger le vrai bilan chiffré de la mortalité parmi les soignants. Les menteurs qui nous gouvernent ne pourront pas le cacher éternellement.
Yves Rasir
P.S. : Il y a quinze jours, je vous informais que Youtube avait
scandaleusement fermé la chaîne publique de Jean-Jacques Crèvecœur.
Malheureusement, je vous ai donné un mauvais lien pour déjouer la censure et
accéder à sa chaîne privée. Voici le bon :
https://formations.emergences.net/iln0002-chaineprivee. Vous pouvez également
retrouver notre ancien collaborateur sur une nouvelle plateforme publique garantissant
la liberté d’expression : www.fulllifechannel.com.
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