Hier...

 Après la pause détente de l'après-midi, nous allons nous promener vers la plage. Nous postons deux cartes d’anniversaire. Un peu plus bas, à l’angle de la rua 17 de julho, un gros nounours en peluche marron a été abandonné. Mis au rebut dans les ordures, je le retourne pour le voir de face et nous le prenons en photo pour lui épargner d’être oublié. Sa grosse truffe noire se voit de loin. La plage est animée. Nous suivons la passerelle de droite qui borde la plage. Le cabanon en bois à la toiture à trois fois deux pans, repérée précédemment, est ouvert pour proposer des boissons fraîches, des glaces et des en-cas. Nous continuons d’avancer jusqu’à la troisième passerelle qui mène au vaste parking. Nous quittons celle de la plage qui se continue loin encore et nous retournons sur la place de Manta Rota en suivant une autre passerelle, toujours en bois, qui longe le parking ombragé par endroits. Le marché des étals du vendredi n’est pas encore installé ; seules les tables sont disposées sur la place. Nous revenons ensuite tranquillement chez nous…

Après le dîner, je retourne sur la place de Manta Rota pour acheter des douceurs. En chemin, je photographie la tourelle de la résidence "Le château". Après avoir glissé dans un sachet un gros croquant circulaire aux amandes pour une dame qui revient de la plage, la marchande, souriante et attentive, dispose délicatement six roulés et un biscuit aux amandes dans un carton. Un dernier sourire éclatant, grâce au pourboire de la monnaie rendue, me transporte de joie ; les sourires ont tellement été rares en Espagne !... Je reviens chez nous ; la nuit est tombée…