mercredi 7 octobre 2020

Hier... De Roquemaure à Annecy…

  Dans les rêves… je suis avec Matt Parkman de la série Heroes, alias l’acteur Greg Grunberg. J’ai des pouvoirs et je fais apparaître des choses dans mes mains dont un miroir pour une dame ?!... Le ciel hésite sur son apparence...

  Dans la salle du petit déjeuner, le patron apporte un plateau à notre table avec la commande passée hier soir sur une fiche. Le buffet est interdit d’accès par les mesures sanitaires. Chaque hôtel interprète à sa façon les contraintes du gouvernement. Patrick voit une publicité sur le magnifique château de Pierrefonds situé dans l’Oise à moins de cent kilomètres légèrement au nord-est de Paris. Un couple d’un certain âge arrive sans être masqué. La dame nous offre un radieux sourire quand nous quittons la salle.

  Nous partons vers dix heures quarante. Nous entrons sur l’autoroute A7. Nous en sortons à Valence sud où nous payons un peu plus de dix euros. La circulation est intense et le nombre de camions rivalise avec celui des voitures. Soudain, je vois apparaître un message sur l’écran de l’ordinateur de bord. Il demande d’ajouter un litre d’huile dans le moteur. Nous nous arrêtons à l’aire de Bayanne à Alixan dans la Drôme. Nous achetons de l’huile pour le moteur chez « Pause café et petit creux ». Nous mettons le litre demandé par l’ordinateur. Plus avant sur la nationale 532, nous prenons un second ticket à Chatuzange-le-Goubet pour entrer sur l’autoroute A49. Ensuite, nous entrons tour à tour dans l’A48 et A41. Nous effectuons un arrêt à treize heures dix à l’aire de Romagneu. Nous entrons dans le complexe Avia. Thierry nous accueille au restaurant Courte Paille. Nous optons pour une grande assiette de légumes composée d’une pomme de terre en robe des champs, de haricots verts et d’un ramequin de riz blanc aux brisures de poivrons agrémenté d’une sauce au roquefort. À la table voisine, isolée d’une autre table pour éviter une contagion illusoire, une femme âgée et un homme barbu plus jeune, qui me fait penser à Paul Rom, mettent leur masque après leur repas pour discuter. Amazing, dirait notre amie Faina ?!... À leur départ, une employée désinfecte la table et la banquette en skaï noir ; la chaise rouge en plastique tressé échappe au processus. Victoria débarrasse notre table et encaisse au comptoir vers quatorze heures le montant de notre repas. Je vois sur la note que la demie Badoit revient à quatre euros. Les restaurateurs au Portugal en tomberaient des nues !.... Un pourboire collectif est donné. Je salue chaleureusement Thierry, efficace et attentif avec nous. Patrick prend le volant pour le reste du trajet. Nous payons vingt-deux euros un peu avant quinze heures à la sortie d’Annecy nord.

  Dans les minutes suivantes, nous arrivons devant le numéro 130 de l’avenue de Genève. Mamadou de la société Adji’s Homes Holding nous accueille et nous montre l’appartement situé au premier étage en entresol. Il est lumineux et bien agencé. La caution non débitée est validée via le lien swikly.com sur l’iPhone. Mamadou nous donne son numéro de smartphone au cas où nous aurions besoin de ses services. Le mot de passe pour le wifi comporte trente lettres et chiffres ; ahurissant cette manie de renchérir la sécurité des mots de passe ! Nous nous installons, nous sirotons un thé et nous allons effectuer des courses au Carrefour du centre commercial Annecy Brogny situé au numéro 134, à deux pas de chez nous. Tous les clients, très nombreux contre toute attente, portent tous le masque. Nous vivons cette année dans un autre monde ; les clients sont soumis et dociles. Nous sommes proches des manigances du film « Invasion Los Angeles » réalisé par John Carpenter voici plus de trente ans, évoqué dans le livre « Chronique d’un confinement » en page 508, où la manipulation des masses atteint son paroxysme. J’écrivais en page 511 : « Toutes les étapes de ce processus liberticide semble avoir été délibérément conçues pour provoquer un déferlement de peurs irraisonnées dans la vie des individus, des citoyens, dans le dessein de les déshumaniser, de les soumettre et de les faire obéir ; « Obey », « Watch T.V. », « Stay asleep », « Conform the rules », etc. !... ». Nous achetons en promo un plaid de couleur bordeaux en polyester pour mettre sur le canapé en cuir blanc. Nous passons à la caisse vers dix-sept heures vingt. Chaque caisse a sa propre file d’attente, contrairement au Portugal où une file commune régule de façon équitable et plus rapide le règlement des clients dans les supermarchés. Nous effectuons un retrait cash dans le centre commercial à la banque Paribas avant de retourner à l’appartement. 

  Je charge les photos, les publie sur le blog après une connexion avec le code de trente signes copié sur Word pour éviter une erreur dans la saisie cachée et je commence la narration de la journée. Lors du dîner, je savoure notamment une figue mûre épluchée et une galette riz chocolat coco Carrefour. La brioche-tête d’hier est toujours aussi délicieuse. Après un temps à œuvrer sur l’ordinateur, nous regardons le premier épisode saison une de la série « Reign ». La série est librement inspirée de la vie de Marie Stuart, qui arrive à quinze ans à la cour de France du roi Henri II pour être fiancée au Prince François II. Nous rejoignons Morphée pour notre première nuit en Haute-Savoie…

 












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