Un ciel d’azur nous accueille le matin. Les rayons lèchent le sommet des bas immeubles de Cacela. Chacun vaque à son activité. J’ai un rendez-vous à dix heures chez le coiffeur à quelques pas de l’habitation dans le même bloc. Puis après, nous effectuons quelques courses au Spar du quartier.
Nous recevons des informations lamentables de la France. Après avoir renié plusieurs fois sa parole, le gouvernement ne tient pas sa promesse de ne plus confiner. Il prétend qu’il n’y a pas de choix, encore un mensonge, c’est son choix, c’est sa décision politique. D’autres pays ont effectué d’autres choix.
Nous effectuons la promenade quotidienne dans la chaleur automnale qui ressemble au printemps de nos contrées. Les gens préparent de nouveaux les semis pour la nouvelle récolte dans leur potager ; pommes de terre, choux, carottes, petits pois, etc… Les nouvelles pousses percent déjà la terre.
Le soir, nous recevons un SMS désespéré d’amis face à l’éventuel confinement. Vivants dans un immeuble, ils voient cette mesure comme une punition ; il est plus facile de vivre dans une maison à la campagne que dans un appartement de 25 mètres carrés en ville. Oui, le gouvernement punit les Français, il les punit de n’être pas reconnaissant de les avoir confinés une première fois pour « sauver des vies » ; il les punit parce que certains membres de ce gouvernement sont poursuivis par la justice ; il les punit parce qu’il a acheté des millions de doses de vaccins alors qu’aucun vaccin n’est opérationnel ; il les punit parce que tous ces politiciens sont imbus de leur « toute puissance ».
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