samedi 10 octobre 2020

Hier... Courses au centre commercial Courier et chez Satoriz à Epagny...

 

  Le ciel est bleu… Nous déjeunons à la cafétéria « A la Bonne Heure » au proche centre commercial Carrefour Brogny. Nous optons pour deux buffets, entrées et desserts, à volonté, incluant les légumes et les accompagnements chauds. Pendant que nous choisissons les mets, les deux dames installées à la table derrière nous quand nous sommes arrivés ont changé de table pour s’éloigner, probablement par peur d'être contaminé par notre bons-sens… « Avec ce covid, l'enfer c'est les autres » disait ma cousine Monique. Nous sommes outrés par cette discrimination. La dame de face s’en aperçoit et se trouve mal à l’aise. L’initiative de s’éloigner venait peut-être de l’autre personne. Après le repas, à la sortie de la cafétéria, nous voyons en contrebas depuis la mezzanine du premier étage des gens masqués qui s’activent sagement à pianoter sur l’écran tactile des bornes interactives du McDonald’s pour commander leur repas. Nous retournons chez nous pour boire un thé.

  Nous partons ensuite à pied au centre Courier. Nous suivons l’avenue de Genève. Nous passons devant le « Square Gillette » situé en vis-à-vis de l’ancienne usine Gillette occupée aujourd’hui par le Crédit Mutuel. Nous prenons une photo à publier sur le blog, tel un clin d’œil pour le papa de Patrick. Nous passons devant la Basilique Saint-Joseph des Fins surmontée d’un clocher à bulbe dont la construction fut lancée en 1937 par le curé Amédée Folliet alors que des nouveaux quartiers se développaient dans la plaine des Fins. Son esthétique massive et moderne pour l’époque montre un style « trapu ». La charpente fut édifiée en béton armé, les autels en pierre et l'ameublement en bois de chêne. Nous arrivons à Courier et nous constatons qu’avant la place François de Menthon, le masque devient obligatoire ?!... Nous nous rendons à la Fnac où nous achetons notamment une nouvelle coque rouge avec l’empreinte d’un petit scarabée pour mon iPhone… et une nouvelle souris bordeaux pour mon ordinateur Surface que nous paierons à la caisse plus cher que le prix affiché !... Comme seul(e) celui ou celle qui paie peut intégrer la file des paiements avec une distanciation d’un mètre à respecter, nous passons chacun à une caisse différente pour contrer cette directive farfelue. Lors de nos recherches dans le magasin, un message du Ministère des Solidarités et de la Santé, qui rappelle les règles imposées de leur crise, a été diffusé dans la Fnac, tel un conditionnement pour abrutir les clients. Patrick dira lors du dîner que la Fnac collabore à la propagande de la dictature du gouvernement. Les fondateurs de la Fnac doivent se retourner dans leur tombe. Il publiera un tweet sur la page de la Fnac. Il est hors de question désormais de dépenser un sou de plus chez la Fnac devant ce comportement de lèche-botte irréfléchi. Avant de sortir du centre commercial, je prends en photo la façade du magasin « Gandy Maroquinier » qui est définitivement fermé.

  Nous revenons directement à l’appartement sans entrer dans le centre-ville pour une balade ; il est également hors de question de franchir la ligne de démarcation, car nous refusons de cautionner ces zones masquées, rendues totalement arbitraires et liberticides par les arrêtés municipaux. Nous restons en zone libre. Le ciel est bleu. Des nuages se promènent. Sur l’avenue de Genève, à un moment donné, je vois un panneau à l’entrée d’un parc dont les mots m’interpellent : « Ville d’Annecy – Ici, je fais ce que je veux ! ». Il doit s’agir d’une autre réalité dont le portail temporel est mal refermé, car « faire ce que je veux » est interdit dans la réalité actuelle. Nous allons ensuite en voiture au magasin Satoriz à Épagny. Bintou, une employée, nous reconnaît !... alors que nous sommes venus dans le passé une seule fois chez Satoriz à Épagny. Le prénom Bintou, venu de l'arabe qui signifie « fille », est répandu en Afrique noire et en France au sein des familles françaises d'origine africaine. Nous achetons les produits non disponibles au Portugal. Laura nous accueille à la caisse. Nous obtenons une remise de dix pour cent sur tous nos articles, car le magasin fête son anniversaire ; la chance est notre compagne constante. Dans les minutes suivantes, nous entrons chez Darty, où je vois un client avec un masque transparent rigide qui permet de respirer facilement… piste à explorer ! Un vendeur nous informe que la coque pour l’iPad de Patrick n’est plus disponible chez Darty. Il me fait un clin d’œil appuyé, car nous portons tous les deux le *** sous le ***. Nous retournons ensuite dans notre chez-nous à Annecy... 

La vue depuis le balcon de notre chez-nous à Annecy.


Les deux dames qui étaient installées à la table derrière nous.

Des gens masqués qui s’activent sagement à pianoter sur l’écran tactile des bornes interactives du McDonald’s.




Basilique Saint-Joseph des Fins.




L'entrée de notre chez-nous à Annecy.

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