Le ciel est bleu et le soleil brille. Nous partons après le déjeuner en direction de Faro pour rendre la Mercedes. Je roule derrière Patrick à bord de la Cuore. J’enclenche la climatisation au minimum ; les rayons du soleil chauffent généreusement l’habitacle. Un plein de gasoil est effectué à Luz de Tavira à la station Galp. Patricia m’accueille à la caisse. L'éclat de son sourire après le paiement est obscurci par le masque qui la défigure et la prive de son charme. Nous arrivons après quinze heures chez Hertz à l’aéroport. Je prends deux photos de la Mercedes. Gina nous accueille. Elle a habité à Altura, où nous effectuons régulièrement des courses chez Aldi, et nous qu’elle connaît bien Vila Nova de Cacrela. Après une question à un collègue, Gina nous dit que la semaine prochaine le trajet en voiture entre deux villes pour les Portugais serait interdit pour cause de covid, sauf pour les touristes, précise-t-elle ; encore une incohérence !... Le coronavirus sait probablement faire la différence entre un Français et un Portugais dans son mode de contamination en perpétuelle ridicule fabulation en fonction des pays et des gouvernements qui surfent continuellement sur la mendacité. J’espère que les dirigeants du Portugal sauront garder le recul nécessaire devant l’épidémie de mensonges véhiculée par l’Espagne. Nous repartons une vingtaine de minutes plus tard après l’agréable bavardage avec Gina qui porte le même masque que ses collègues ; gris clair, d’une forme qui enveloppe tout le visage sous les yeux, avec le nom Hertz imprimé dessus. Je prends le volant pour le retour.
Nous arrivons à Cacela avant seize heures trente. J’allume l’ordinateur. Je commande sur amazon.es une máscarilla boca nariz visera plastico. J’avais vu un client chez Darty à Epagny qui portait ce type de masque transparent, compatible avec ses lunettes, qui lui permettait de respirer normalement, car il n'avait pas de contact direct avec son nez. Après la pause-détente, nous allons nous promener au moulin. Le soleil décline à l’horizon. Je prends une photo vers le moulin où les branchages d’un arbre sont baignés du soleil couchant. Ils ressemblent à de magnifiques veines dans le rayonnement de l'astre. Nous nous attardons devant la vaste plantation de kakis située en contrebas du moulin. Pour effectuer un smoothie pour le dîner, je cueille sur un plan un fruit très mûr qui a été visité par des insectes. Nous revenons tranquillement chez nous. Je constate à plusieurs reprises, la présence de bouteilles en verre d’un litre au bord de la route. Après le dîner, où la saveur du kaki se révèle nettement dans le smoothie, je commande par mail à Manuela des roulés, ceux fortement appréciés que nous lui achetions durant l’été sur le marché du vendredi soir à Manta Rotâ. Un épisode de la série « Outlander » précède notre départ au pays des rêves…
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