vendredi 11 août 2023

Corso Vittorio Emanuele II, Piazza Cavalli, Caffetteria San Paolo, via Roma, Giardini Margherita, Gelateria del Duomo à Piacenza...

Regarder les photos de la fin au début pour être dans la chronologie de la journée…

    Nous sortons de l’appartement un peu avant midi. Nous marchons sous les parapluies colorés du corso Vittorio Emanuele II. Nous atteignons la piazza Cavalli, le cœur de la ville où nous admirons le Palazzo del Governatore et le Palazzo dei Mercanti. Deux statues équestres attirent l’attention, l’une de Alessandro Farnese et l’autre de Ranuccio Farnese. Nous déjeunons en terrasse sous les arcades à la Caffetteria San Paolo. Un vieux monsieur du restaurant, peut-être le patriarche, avance une chaise pour poser mon chapeau. Patrick choisit des gnocchis au pesto, une salade tomate mozzarella et de l’eau pétillante. J’opte pour des penne au pesto et pour une salade carotte, maïs, olives vertes et tomates. Le set de tables propose des jeux d’attention dont un où il faut trouver le chemin vers une tasse dans un dédale de voies (à vous de jouer avec la photo publiée). D’autres convives arrivent après nous dont des habitués, car certains discutent d’une table à une autre. Nous partons du restaurant un peu avant treize trente. Nous allons à la découverte de la vieille ville. A côté du Caffè dei Mercanti dans le vicolo Sant Ilario, nous trouvons un plan mural de la ville que nous photographions pour nous diriger dans les rues. Nous suivons celles qui se succèdent en ligne droite vers la piazzale Milano. Nous passons devant le cinéma à ciel ouvert « Cinema sotto les stelle » [sous les étoiles]. Plus avant sur la viale Risorgimento, après le Palais Farnèse, un joyau de l'architecture Renaissance du seizième siècle à la façade en trois étages différents qui abrite aujourd'hui les musées municipaux de la ville, une statue originale évoque les courbes d’un cheval dans un bel espace arboré. Sur la piazzale, le Monumento al Pontiere trône dans le rond-point. Il fut construit en 1928 en l'honneur du deuxième Régiment du Génie Pontieri, un département de l'armée italienne fondé à Plaisance en 1883, engagé à la fois dans des actions militaires et dans des activités de secours à la population lors des fortes inondations du fleuve Pô. Nous revenons sur nos pas. Je repère un restaurant au début de la via Serafini. Nous prenons ensuite à gauche dans la via Roma. En chemin, j’admire l’architecture d’anciens édifices dont certains sont pris en photo. Nous arrivons vers quatorze heures trente au Giardini Margherita sur la via Giulio Alberoni, près de la gare. Le jardin est né dans la première moitié du dix-neuvième siècle à l’initiative du comte Giacomo Costa qui possédait un bâtiment majestueux dans la proche via Roma. Il confia la réalisation à Giovanni Motta avec pour objectif de créer un jardin de style romantique. Giovanni agrémenta je jardin d'éléments scénographiques, de compositions végétales avec des espèces ornementales, d’un petit lac traversé par un pont de fer, des grottes, des collines artificielles, un petit temple dédié à Psyché, un obélisque, un petit labyrinthe vert et une serre pour la protection hivernale des agrumes et autres plantes. En 1856, Giacomo céda une partie du jardin à la municipalité de Piacenza pour la promenade publique. A sa mort en 1880, toute la zone fut achetée par la municipalité pour aménager la zone d'accès à la gare : une partie du jardin disparut et une série de maisons furent démolis pour créer la place de la gare. Le nouveau jardin modifié et bien réduit fut inauguré en 1893 ; il ​​porte le nom de la reine d'Italie, Marguerite de Savoie, très populaire à l'époque. Nous admirons de beaux arbres séculaires. Un kiosque et des statues de poètes retiennent mon attention. Nous découvrons le petit temple dédié à Psyché qui trône sur une colline ombragée. Nous retournons ensuite sur la via Roma. Nous atteignons la Piazzale Roma où trône le Monumento alla Lupa réalisé en 1938 par Pietro Berzolla à l'occasion de la proclamation de Vittorio Emanuele II comme empereur d'Éthiopie ; la louve du Capitole domine sur une architrave en haut de deux colonnes du palais Farnèse. Nous suivons ensuite la via Scalabrini pour revenir vers le centre. Un monsieur à bicyclette sifflote en roulant. A l’angle de la via San Vincenzo, nous admirons un superbe édifice qui appartient aujourd’hui à la ville. Nous prenons ensuite à droite dans la via Chiapponi où d’autres parapluies ouverts décorent le haut de la rue. Nous nous retournons pour admirer et photographier la basilica di Sant’Antonino. Nous arrivons à la piazza Duomo où, au centre, se remarque une colonne de granit sur laquelle est placée une statue en bronze de l'Immaculée Conception datant de 1858. Nous suivons les arcades qui embellissent deux côtés de la place. La cattedrale di Santa Maria Assunta e Santa Giustina est accolée au palais épiscopal créé sous la papauté de Paul III Farnèse (1534-49) dans le cadre des opérations visant à donner un nouveau visage à certains quartiers de la ville en vue de l'attribution du duché de Parme et Plaisance à son fils Pier Luigi. La façade à arcades d'origine fut démolie en 1858. La façade que nous voyons aujourd’hui montre au centre au dessus de la toiture une horloge façonnée en 1898 qui sert de base aux armoiries avec sculptures du pape Pie IX. Devant le charme de la place, nous décidons de faire une pause gourmande à Gelateria del Duomo sur la place. Un jeune homme attentif s’occupe de nous. Incertain sur notre commande suite à nos questions, il revient à notre table pour des précisions. Nous nous étions trompés dans le nom de la coupe choisie. Nous avions commandés deux fois la coppa Amaretto alors que nous voulions la coppa Amarena, composée de trois boules de glace (crème de vanille, noisette et coco pour moi), de cerises macérées dans de l’eau de vie et de crème fouettée. Chapeau l’efficacité ! En payant quand il apporte la commande, nous lui laissons un beau pourboire. Nous sirotons chacun en parallèle un smoothie réalisé sur l’instant banane, coco et ananas. Avant de partir, je me lave les mains dans une ancienne vasque sur la façade arrière du glacier. Je vois la belle cage d’escalier du bâtiment attenant. Je souhaite une belle soirée au jeune homme. Nous suivons via XX Settembre, également décorées de parapluies. Nous nous attardons devant un très ancien et superbe bâtiment à la façade inouïe de beauté. Plus avant, je regarde la vitrine du libraire Giunti al Punto qui montre les meilleures ventes du mois dans un présentoir. Nous prenons le chemin de l’appartement. Dans la vitrine d’un organisme municipale, je vois une ancienne machine de la célèbre marque italienne Olivetti. Des fauteuils au dossier en forme de masque, rouge et blanc, attirent l’attention à la terrasse du caffè Barino sur la piazza Cavalli. Sur le Corso Vittorio Emanuele II, nous entrons dans le Monastero delle Benedettine…





























































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