Regarder les photos de la fin au début pour être dans la chronologie de la journée…
Nous prenons le petit-déjeuner dans la salle du restaurant où le
noir l’emporte dans le mobilier et la décoration. Un miroir incliné reflète
certaines tables dont la nôtre ; je prends en photo Patrick de profile dans le miroir. Nous
sortons de l’hôtel à onze heures. Nous prenons le métro. Nous sortons à la station Sant'Ambrogio
vers la via Giosuè Carducci, à l'angle de la via San Vittore, à proximité du
Musée des sciences et de la technologie. Nous découvrons le quartier. Le Tempio della Vittoria se dévoile. Le
monument, dédié par les associations militaires à la mémoire des Milanais tombés
pendant la Grande Guerre, fut construit en marbre blanc de Musso entre 1927 et
1930 selon les plans de l'architecte Giovanni Muzio avec la collaboration d'Alberto
Alpago Novello, Tomaso Buzzi, Ottavio Cabiati et Gio Ponti. Il fut inaugurée le
4 novembre 1928 par une grande cérémonie en présence du duc d'Aoste.
Autre
part, nous pénétrons dans le passé romain de la ville avec les ruines du Palais
impérial qui fut construit à l'époque de Maximien, vers 286 après
Jésus-Christ, lorsque Mediolanum est devenue la capitale de l'Empire romain
d'Occident. La structure multifonctionnelle dotée d’une totale autonomie occupait
la partie ouest et constituait une cité à elle seule. Elle possédait tout le
nécessaire et les aménagements de la cour impériale : thermes romains, édifices
religieux, sections administratives, militaires et résidentielles. Les ruines
que nous voyons le long de la via Brisa représentent juste un des nombreux secteurs
du complexe impérial disparu.
Une vingtaine de minutes plus tard, nous prenons place à la terrasse du restaurant Rossopomodoro sur la via Pioppette, près des Colonne di San Lorenzo découvertes hier. Patrick savoure des gnocchis gratinés au four avec de l’eau frizzante. J’opte pour une salade avec du couscous, de la carotte râpée, des aubergines, des courgettes, des tomates séchées, de la roquette, des graines de pavot, de l’huile d’olive et du fromage Caciotta di Bufala au lait de bufflonne (la femelle du buffle domestique), que j’accompagne d’une tranche de pain noir tartinée d’huile d’olive. Une tablée de sept personnes s’anime près de nous ; un probable repas d’affaire ou suite à une réunion. Nous sortons vers treize heures trente du restaurant traversant par la via Molino delle Armi.
Sur la plazza Ventiquattro Maggio, nous effectuons un retrait d’espèces dans una banco Intesa SanPaolo à côté de la Porta Ticinese. La porte médiévale néoclassique fut conçue en granit rose de Baveno par Luigi Cagnola sous la forme d'un atrium tétrastyle avec deux piliers et deux colonnes de chaque côté. A proximité, nous longeons La Darsena, le bassin d'eau artificiel qui fut utilisé pour l' amarrage et le stockage des bateaux qui naviguaient sur les Navigli de Milan que nous découvrons fortuitement. Autrefois utilisés comme carrefour pour le transport de marchandises, les canaux navigables, qui traversaient la capitale lombarde, s'étendaient sur des kilomètres en reliant Milan au lac Majeur, au lac de Côme, au fleuve Pô et à la région du Tessin, qui à son tour reliait l'Italie au voie navigable vers l’Europe du Nord. Ce réseau commercial, auquel le grand Léonard de Vinci apporta sa contribution au quinzième siècle par l’invention d’un système d’écluses, représenta une valeur fondamentale pour le développement économique de la ville. Ces voies navigables apportèrent une ressource en eau pour les champs des zones environnantes qui donnèrent vie à des communautés qui, au fil du temps, se transformèrent en centaines de villes de l'arrière-pays. A leur apogée, le système des Navigli totalisaient neuf canaux. Il fallut sept siècles pour en réaliser la construction, du douzième au dix-neuvième siècle. En 1805, Napoléon ordonna l'achèvement d'un autre canal, celui du Naviglio Pavese. Une grande partie des Navigli fut comblée et de nos jours, il ne reste que le Naviglio Grande et le Naviglio Pavese reliés au quai de la Darsena. Nous flânons le long du canal bordé majoritairement de restaurants et de cafés avec terrasse. Nous traversons un pont et faisons demi-tour par l’autre rive au niveau du restaurant Il Montalcino sur la via Valenza. Nous voyons une barge touristique qui navigue sur le canal.
Nos pas
nous conduisent ensuite au Starbucks Reserve Roastery sur la Piazza Cordusio, qui
s’apparente à celui de Seattle que nous découvrîmes le lundi 18 juillet 2016. Nous
entrons après quinze heures. Nous suivons une longue file d’attente pour la
commande. Massimiliano nous accueille. Nous savourons chacun une douceur de chez Princi Bakery, qui fournit le Starbucks
Reserve, avec un chocolat chaud. Ma part de gâteau au chocolat est divine. Nous
sommes attablés à l’îlot de préparation et des commandes. Le « café »
qui occupe une ancienne poste historique, est plein. Je prends diverses photos
à différents moments. Après des instants de plaisir des papilles, nous
refaisons la queue pour acheter à Abbeygail pour le dîner, vers seize heures dix, deux brioches Fagottoni pomme et amande, une de celles
que Patrick à savourée. Quand nous sortons à seize heures trente de ce lieu
étonnant, nous voyons une file d’attente constituée à le long de la terrasse
extérieure.
Plus
tard, à dix-sept heures, nous entrons dans les giardini Indro Montanelli sur la via Palestro. Les jardins publics
Indro Montanelli, situés dans le quartier de Porta Venezia, furent inaugurés en
1784 par l'administration des Habsbourg. Ils furent le premier parc milanais destiné
aux loisirs collectifs. Pendant plus de deux siècles, ils changèrent de nom. Depuis
2002, ils portent le nom du journaliste et essayiste Indro Montanelli qui y
passait une grande partie de son temps libre. Nous revenons ensuite à la place
du dôme et nous prenons un
taxi pour retourner à l’hôtel. Il nous dépose à dix-huit heures vingt à la gare
centrale de Milan. L’application Podomètre indique que nous avons marché plus de treize
kilomètres, soit près de vingt mille pas…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire