Regarder les photos de la fin au début pour être dans la chronologie de la journée…
Le ciel est bleu
et le soleil brille. Après le petit déjeuner, nous
faisons les bagages, nous rangeons l’appartement, nous nettoyons la salle de
bain et la cuisine. Je pratique le yoga des yeux à la fenêtre et je prends
ensuite une photo de la rue où les miroirs de la via Tommasini reflètent la
lumière. Des photos de l’appartement sont prises avant de le quitter à dix
heures. Les clés sont remises dans le boîtier codé installé sur le chambranle
de la porte extérieure.
Dans les
minutes suivantes, nous nous installons au bar pâtisserie
Cocconi sur la via della Republica. Myriam, qui me servait le
croissant matinal, nous accueille avec son beau sourire et s'occupe du service. Des instants de
bien-être gourmand s’offrent à nous. Je prends des photos de l’intérieur du
café à la décoration marchande séduisante et variée. Patrick prend un
cappuccino et un des croissants que j’ai apprécié. Je sirote un thé sans théine
servi avec des rondelles de citron et je savoure un petit Sacher. Quatre
personnes prennent place à la table voisine ; les deux jeunes femmes sont
éclatantes de beauté. Les autres tables et celles de la petite terrasse étroite
le long de la rue sont vite occupées. Le léger brouhaha des conversations se
laisse entendre. D’autres convives sont debout devant le bar. La patronne entre
deux âges, attentive et commerçante, est à son affaire. Un aphorisme est
inscrit dans le second renfoncement circulaire jaune safran du plafond blanc : Mens sana in corpore sano [Un esprit
sain dans un corps sain]. Nous quittons le lieu chaleureux et convivial à onze
heures pour nous rendre à la gare.
Nous suivons la rue Garibaldi après être passés devant le Palais du Gouverneur sur la piazza du même nom. Je m’attarde devant la superbe façade de la chiesa Santa Teresa del Bambin Gesù, où les mots Triadi Augustae Sacrum [Triade sacrée d'Auguste] se lisent sur la façade. Plus avant, je suis séduit par un petit bonhomme en paille à l’angle du caffè Milani. Nous arrivons à onze heures trente à la gare de Parma. Nous nous installons à la terrasse ombragée du café Greengage à deux pas de la gare sur la via Paolo Borsellino. Un vent léger rafraîchit l’air chaud. J’achète deux sandwichs végétariens, un aubergine et fromage dans du pain aux graines et un circulaire tomate mozzarella. Je me rends ensuite au caffè Vergnano à la sortie inférieure opposée de la gare. J’achète deux autres sandwichs tomates séchées et brie dans du pain noir aux graines. La jeune serveuse, qui parle du français, me propose de les chauffer au grill. Ensuite, Patrick qui évite de manger le pain aux graines plutôt dur, achète chez Greengage deux parts de tartes salées, l’une aux épinards et l’autre à la carotte. Nous déjeunons à midi. Nombre de bus passent dont certains qui roulent au méthane : « Io vado a metano ». Les sandwichs et les parts de tartes salées sont bons. Après le repas, nous restons sur la terrasse avant de prendre le train. Les treize heures trente passent discrètement. Je sirote une camomille servie dans une théière en verre. Devant l’entrée du café, le haut d’une cafetière s’est réincarnée en cendrier au bout d’un ancien pied de lampe à trois branches. Nous quittons la terrasse à quatorze heures pour aller prendre le train.
Nous attendons le train 308 à destination de Zurich sur le quai trois. Un long train de marchandises passe à vive allure ; nombre de containers Msc sont à bord du convoi. Le train suisse de 14:26 est à l’heure. Nous montons en voiture onze. Le trajet pour l’étape suivante est court. Nous arrivons à Piacenza à quinze heures. Le train est pile à l’heure. Dans les minutes suivantes, nous montons à bord d’un taxi blanc Suzuki Vitara avec un moteur hybride. Le chauffeur nous dépose dans notre nouveau chez-nous devant le 14 via Venturini. Nous payons dix euros avec le pourboire une dizaine de minutes plus tard. Nous ouvrons la boîte aux lettres avec un code et nous entrons dans le hall spacieux de la résidence. L’appartement de plain-pied se situe au rez-de-chaussée avec une terrasse. Je prends des photos. Nous nous installons. Je sirote une camomille avec un carreau de chocolat noir 71% fior fiore. Nous sortons ensuite après seize heures pour aller effectuer des courses chez Italmark, situé sur la via Manfredi à une dizaine de minutes à pied de l’appartement. En chemin, au bout de notre rue, je prends en photo à gauche le corso Vittorio Emanuele II décoré de parapluies colorés ouverts suspendus en hauteur avec les pommeaux dirigés vers le sol. Nous nous attardons devant le Dolmen alla resistenza au nazi-fascisme sur la stradone Farnese, un dolmen néolithique aux trois monolithes de pierre, une œuvre de 1976 de William Xerra créée pour célébrer les trente et un ans de la Libération. Nous revenons ensuite chez nous après les courses. En chemin, quand nous dépassons une dame élégante qui nous précède, je lui fais le compliment « sei bellissima » ; un sourire se dessine alors sur ses lèvres. Dans l’appartement, je prends l’abondance en photo sur la table de la cuisine…
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