Regarder les photos de la fin au début pour être dans la chronologie de la journée…
Nous allons déjeuner vers midi moins dix. Soudain, près de chez nous, un grand visage allongé en pierre nous observe à l'angle du corso Goffredo Mameli et de la contrada delle Cossere ; il s’agit d’El Mostasù dè le Cosére qui observe les passants à la dérobée depuis plus de sept cents ans. Le long du corso Giuseppe Garibaldi, nous nous attardons devant la Fontana dei fiumi nichée à la base de la Torre della Pallata, une tour édifiée en 1254 en pierre blanche de Botticino et de Medolo. La Fontaine des fleuves, construite par Antonio Carra, architecte du Trentin, et par le Véronèse Valentino Bonesini, embellit la tour depuis 1597. Une statue équestre de Giuseppe, figure historique célèbre de son temps, se dévoile au bout du corso. Nous nous installons à la terrasse du restaurant Taj Mahal sur la via Calatafimi. Patrick prend des Daal avec du riz et un lassi mango. J’opte pour des Daal Makhni et un Mix Sabzi, un curry de petits cubes de légumes et petits pois aux épices. Le serveur, masqué en noir comme Zorro, sauf qu’il s’est trompé d’endroit sur le visage pour porter le masque, se montre enjoué en parlant du français. Les mets bien épicés font le plaisir des papilles. Des pigeons volettent autour de nous. J’en prends un en photo. Je prends une photo du Taj Mahal sur un tableau avant de quitter le restaurant. Nous revenons chez nous pour nous laver les dents et sortir une figue très mûre du frigo. En chemin, nous achetons dans un magasin chinois, pour moins de vingt euros, un rideau occulteur ocre sienne pour la chambre.
Nous
allons ensuite découvrir le Castello di Brescia. Pour accéder au château de
Brescia, nous suivons le Mémorial des victimes du terrorisme de 1962 à 2003 qui
s’échelonne tout au long de la montée sous forme de cercles commémoratifs d’un
certain nombres de victimes. Arrivés au château, nous admirons une vue
d'ensemble des tours, des murs et des remparts médiévaux dont la tour des
prisonniers à la droite du pont-levis. Nous suivons une allée ombragée avant de
pénétrer dans l’enceinte du château. Des vues en hauteur de la ville se
dévoilent. Une locomotive à vapeur se remarque sur le bastion de San Faustino.
Nous montons vers le pont-levis tout en admirant les vieilles pierres qui
constituent le château. Arrive un temps où nous voyons de haut le vignoble de
Pusterla. Un palais se dessine au lointain ; je tente une photo avec le
zoom de l’iPhone. Nous terminons la visite par la torre Mirabella, construite à l'époque
romaine, située sur l’esplanade la plus haute du château. Des sculptures de Davide
Rivalta, qui font partie de la collection « Sogni di Gloria », créées
pour le Château de Brescia, jalonnent notre parcours aux différents niveaux de
l’enceinte du château. L'exposition en plein air nous a offert une promenade parmi les sculptures
animalières de Davide dans les espaces verts du Falcone d'Italia, l’autre nom
du château. Le sculpteur bolonais joue sur la rencontre fortuite entre l'homme
et l'animal en contraste avec le quotidien. Nous revenons dans la vieille ville
après plus d’une heure à nous promener dans les siècles qui ont vu la naissance
de la forteresse par étapes en fonction des évènements et des différents propriétaires
temporaires dont les Visconti avant 1426, année où Brescia passa sous le règne
de la République de Venise, avant la domination autrichienne. Les premières pierres remonteraient à l'
âge du bronze, au neuvième siècle avant Jésus-Christ…
Nous allons à la Gelateria Lapecoranera sur la piazza della Vittoria. Comme aucune coupe ni smoothie ne sont proposés, nous allons nous désaltérer chez nous. Nous en profitons pour couper le rideau et pour obstruer les deux fenêtres de la chambre pour la nuit. Nous ressortons ensuite pour nous rendre au magasin de literie Perdormire sur la via Vittorio Emanuele II. En chemin, nous admirons et entrons dans la chiesa Santa Maria dei Miracoli. Un jeune homme, qui avance lentement avec les jambes en x, entre avant nous. La jeune Miriana nous accueille dans le magasin. Nous achetons une surcouette pour le matelas aux ressorts durs et dégradés. Je parle de la caverne d’Ali Baba à Miriana quand elle lève un matelas d’un ensemble litier où se dévoile un grand coffre rempli d’objets divers dont le beau sac qu’elle nous offre pour emporter la surcouette sans son carton d’emballage. Elle semble ignorer l’existence de histoire d'origine persane « Ali Baba et les Quarante Voleurs » qui fait partie des contes des Mille et Une Nuits. Je lui souhaite une belle vie en partant. Nous arrivons chez nous avant dix-sept heures trente après un achat de douceurs chez Italmark sur la piazza Vottoria pour le dîner : un cannolo aux pistaches et un chausson au chocolat...
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