Nous sortons de l’appartement après dix heures trente pour nous rendre à la gare. Nous montons dans la carrozza ferroviaria [wagon] numéro six du train de 11:19 à destination de Milano. Un employé contrôle le billet avant de monter en voiture. Nous regardons le paysage de la plaine du Pô. Le train arrive à Lodi avec cinq minutes d’avance. La gare est privée d’ascenseur. Je marche jusqu’au bout du quai pour traverser de plain-pied la voie. Nous marchons ensuite vers le centre-bourg pour aller déjeuner. Nos regards admirent une belle demeure. Nous suivons la via Emanuele II où une statue du roi trône au début de la rue. En chemin, j’admire la somptueuse façade du palazzo Barni. La cloche de la cathédrale sonne midi quand nous nous installons à la terrasse ombragée du restaurant « Al Portico dei Pensieri » [À l’Arcade des Pensées] sur la piazza della Vittoria. En ce dimanche avant le quinze août, la place est animée et les terrasses des cafés occupées. Un brouhaha général s’élève. Une jeune fille prend notre commande. Patrick choisit un burger végétarien avec des légumes grillés. J’opte pour une salade Cap Martin avec des légumes grillés et des pommes de terre sautées. Un ingrédient ou plusieurs manquent à l’appel, Patrick voit la serveuse s’éloigner. Giulia revient avec des courses quand midi trente sonne sur la place. Je la prends en photo. Les mets arrivent. Un groupe de personnes aux vêtements colorés se positionne au centre de la place. Elles chantent et dansent en musique durant le repas qui se termine à treize heures quinze. Les mets étaient excellents. Nous remercions Giulia comme il se doit. Nous partons à la découverte de la vieille ville. Nous suivons la via Roma qui nous mène à l’Arco di Porta Cremona. Nous cheminons le long des Giardini Barbarossa. Au centre de l’esplanade, sur la piazzale delle Medaglie d'Oro, une statue originale de couleur verte se dévoile. Le monument en cuivre à la structure en fer qui repose sur un socle en pierre, surnommé « Belphégor » en raison de son apparence rappelant celle du protagoniste d'un drame télévisé populaire, est l’œuvre du sculpteur Gianni Vigorelli ; il fut inauguré en avril 1967 à l'occasion du vingt-deuxième anniversaire de la Libération. Il représente une femme debout élevant son enfant haut dans le ciel qui symbolise l'amour pour les nouvelles générations et la confiance qu'elles grandiront en développant des idéaux de paix. Nous arrivons vers la piazza del Castello. Un carrousel au rose dominant, le Giostra di Lodi, s’offre à mon regard. Je m’approche. Nous allons ensuite nous promener dans le Parco Isola Carolina qui se trouve en contrebas du centre-ville. Patrick voit un panneau routier qui indique que Piacenza est à une distance de trente cinq kilomètres. Une fontaine carrée à eau montre sur un côté la longitude et la latitude de Lodi. En entrant dans le parc, nous croisons un papa qui marche à côté de son vélo ; il chantonne. Sa fillette est assise sur le siège du porte-bagage. Nous nous saluons. Nous marchons nonchalamment dans les allées ombragées ; je prends des photos. En sortant du parc, nous allons découvrir la Torrione qui est devenue l'un des symboles de Lodi ; elle fut édifiée en 1906 pour contenir le réservoir de l'aqueduc municipal. La tour « touche » l’ancien château dont seule une partie a traversé les siècles. Nous allons ensuite flâner au gré de notre fantaisie dans le centre de la vieille ville. A l’entrée de la Galleria Gaffurio, l’intemporelle Marylin dévoile sa frimousse à nulle autre pareille. Nous arrivons sur la piazza Ospitale où apparaît l’église San Francesco contigüe à l' hôpital de Santo Spirito. A proximité, nous découvrons le palais Mozzanica. Nous revenons vers la piazza della Vittoria en traversant la piazza Mercato. Vers quinze heures trente, nous sommes assis à la terrasse du café Calicantus Duomo sur la piazza della Vittoria. Patrick boit un jus d’ananas. Je sirote une camomille en croquant une tartelette à la pistache aux éclats de chocolat. Le patron me remplit une seconde fois la théière d’eau chaude. Nous quittons le café après seize heures. Nous retournons à la gare. Une dizaine de minutes plus tard, nous achetons deux billets à une charmante dame au guichet pour retourner à Piacenza par le train de 16:42. Nous avions initialement prévu hier soir de prendre le train un peu plus tard. Je traverse à nouveau la voie au bout du quai. Le train arrive, il va à Parma. Je continue d’écrire dans les notes de l'iPhone. Vingt minutes plus tard, le train nous dépose à Piacenza. Nous retournons tranquillement chez nous. Le programme Podomètre annonce 16757 pas aujourd'hui, soit un peu moins de douze kilomètres de marche…
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