Nous sortons de l’appartement vers midi moins dix. Nous marchons le long du corso Emanuele. Nous allons déjeuner à la Trattoria dell’Orologio sur la piazza del Duomo. La terrasse étant baignée de soleil, nous prenons place à une table dans la salle intérieure. Nous optons de concert pour des penne all'arrabbiata à la tomate et au chili… et pour des verdure grigliate. Je mets de l’huile Pietro Coricelli sur les légumes grillés et du parmesan sur les pâtes. Nous nous régalons. Je trouve deux olives noires et qq câpres dans les verdure. Le patron Pasquale Tortora, un monsieur d'un âge avancé à la chevelure blanche, encaisse le montant de notre repas. Je prends en photo le restaurant à trois distances différentes. Dans la vitrine du magasin Antichità Duomo au début de la via Giandomenico Romagnosi, nous nous prenons en photo dans un miroir en bois argenté à cinq cents euros. Plus avant, dans la vitrine d’un magasin de modélisme, je prends en photo une mappemonde et des modèles réduits de véhicules. Plus avant encore, je prends en photo une annonce d’un appartement à louer dans un palais à neuf cents euros par mois avec deux salles de bains. Autre part, sur la via Romagnosi, nous sommes surpris de constater que la libreria Romagnosi occupe les trois côtés d’un grand bâtiment ; toutes les vitrines présentes des livres. La librairie est chiuso per ferie, elle réouvrira le 20 août. Nous repassons devant le Grande Albergo Roma sur la via Cittadella. Nous flânons au hasard. Nous découvrons le Monumento agli Antifascisti Piacentini nella Guerra Civile di Spagna sur la via San Tomaso en haut de la via Giuseppe Mazzini qui plonge en contrebas avec des escaliers en paliers. Par deux fois, sur la via Molineria San Nicolò, nous croisons une belle jeune femme qui porte de plaisants vêtements africains. Sur le corso Garibaldi, je m’attarde devant le superbe bâtiment qui abrite le Sede Palazzo della Provincia, La préfecture de Plaisance.
La
préfecture de Plaisance est installée dans le palais monumental historique « Scotti
di Vigoleno » qui tire son nom de l'une des quatre familles puissantes qui
exercèrent le pouvoir dans la ville au Moyen Âge et qui donnèrent le nom au
quartier dans lequel les bâtiments qu'ils possédaient furent édifiés. Le palais
fut commandé par le marquis Filippo. La construction commença en 1717 et se termina une décennie plus
tard. Au début des années 1700 à Plaisance, les familles de la noblesse la plus
ancienne et celles des riches marchands de la noblesse récente se disputaient
la suprématie de la somptuosité et de l'élégance des demeures. Le marquis Filippo
confia l’ouvrage à l'architecte Ignazio Cerri pour qu’il érige un palais dans
toute sa magnificence pour son illustre famille et une aile pour son fils aîné
Francesco, marié à Maria Lucrezia Pallavicino de Busseto et Zibello. La
décoration intérieure fut confiée à Francesco Natali et Bartolomeo Rusca, les
meilleurs artisants de Piacenza à cette époque. Le palais fut habité par une
famille nombreuse, assistée de nombreux serviteurs…
Les
minutes se promènent et s’extasient de temps à autre comme nous. Elle nous
trouvent plus tard au magasin Scout sur le corso Vittorio Emanuele II. La jeune
caissière nous offre le même petit sac à dos qu’au magasin de Vicenza.
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