Un soleil franc se lève ce matin sur Vila Nova de Cacela.
Aucun souffle d’air ne vient rafraichir l’atmosphère estivale. Les oiseaux se
reposent en attendant la chute de la température.
Après la pause thé, nous quittons l’habitation pour la plage
de Manta Rota. Notre promenade quotidienne nous conduit sur le sable doré où de
nombreux baigneurs testent la fraicheur de l’océan Atlantique. C’est encore les
vacances pour les portugais.
En remontant vers Cacela, nous découvrons un véhicule
original garé sur le trottoir (une spécialité ici).
Discours de Robert
Kennedy Jr. du samedi 29 août 2020 à Berlin
Merci à tous [applaudissements]. De
retour chez moi aux États-Unis, les journaux disent que je suis venu ici
aujourd’hui pour parler à cinq mille nazis. Mais demain, ils vont raconter que,
oui, j’étais ici et j’ai parlé à trois mille cinq cents nazis. Et je regarde
cette foule et je vois le contraire du nazisme. Je vois des gens qui aiment la
démocratie, des personnes qui veulent un gouvernement ouvert. Les gens veulent
des dirigeants qui ne vont pas leur mentir. Les dirigeants n’inventeront pas de
règles et de règlements arbitraires pour orchestrer l’obéissance de la population.
Nous voulons des officiels de la santé qui n’ont pas de liens financiers avec
l’industrie pharmaceutique et qui travaillent pour nous, pas pour Big Pharma.
Nous voulons des représentants qui se soucient de la santé de nos enfants et
non des profits pharmaceutiques ou du contrôle gouvernemental. Je regarde cette
foule, je vois tous les drapeaux de l’Europe, je vois des gens de toutes les
couleurs, je vois des gens de toutes les nations, de toutes les religions, tous
soucieux de la dignité humaine, de la santé des enfants et de la liberté
politique. C’est le contraire du nazisme.
Les gouvernements aiment les
pandémies, et ils aiment les pandémies pour les mêmes raisons qu’ils aiment la
guerre. Parce qu’elle leur donne la possibilité d’imposer à la population des
contrôles que celle-ci n’accepterait jamais autrement… Ils ont créé des
institutions et des organismes pour orchestrer et imposer l’obéissance. Je vais
vous dire une chose : c’est un mystère pour moi. Et toutes ces hautes
personnalités comme Bill Gates, Anthony Fauci, ont planifié et réfléchi à cette
pandémie depuis des décennies, la planifier de manière à ce que nous soyons
tous en sécurité lorsque la pandémie arrivera enfin et pourtant, maintenant
qu’elle est là, ils ne semblent pas savoir de quoi ils parlent. Ils semblent
inventer au fur et à mesure, ils intègrent des chiffres qu’ils n’ont pas, ils
ne peuvent tout simplement pas vous dire quel est le taux de mortalité du
covid-19. Ils ne peuvent pas nous donner un test PCR qui fonctionne réellement.
Ils doivent constamment modifier la définition du covid sur le certificat de
décès pour qu’il ait l’air de plus en plus dangereux. La seule chose pour
laquelle ils sont doués, c’est pour alimenter la peur.
Il y soixante-quinze ans, Hermann
Göring a témoigné au procès de Nuremberg et on lui a demandé : « Comment
vous avez fait pour que les Allemands acceptent tous cela ? » et
il a dit : « C’est une chose facile, ça n’a rien à voir avec
le nazisme. Cela a à voir avec la nature humaine. Vous pouvez le faire dans un
régime nazi, dans un régime socialiste, dans un régime communiste, vous pouvez
le faire dans une monarchie et une démocratie, la seule chose dont un
gouvernement a besoin pour transformer les gens en esclaves, c’est la peur. Et
si vous pouvez trouver quelque chose pour les effrayer, vous pouvez leur faire
faire tout ce que vous voulez. ».
Il y a soixante ans, mon oncle
John Kennedy est venu dans cette ville. Il est venu à Berlin parce que Berlin
était la ligne de front contre le totalitarisme mondial. Et aujourd’hui encore,
Berlin est en première ligne contre le totalitarisme mondial. Mon oncle est
venu ici et il a dit fièrement au peuple allemand « Ich bin ein
Berliner » [Je suis un Berlinois]. Et aujourd’hui tous ceux d’entre nous
qui sont présents ici peuvent fièrement dire une fois de plus Ich bin ein
Berliner. Et vous êtes aux avant-postes de la lutte contre le totalitarisme. Et
j’ajoute une chose, ils n’ont pas fait un très bon travail en matière de
protection de la santé publique, mais ils ont fait un très bon
travail en utilisant la quarantaine pour introduire la 5G dans toutes nos
communautés. Et pour nous transférer tous, pour commencer le processus de
transfert vers une monnaie numérique qui est le début de l’esclavage. Parce qu’ils
contrôlent votre compte bancaire, ils contrôlent votre comportement. Et nous
voyons tous ces publicités à la télévision disant que la 5G arrive dans votre
communauté. Ce sera une grande chose pour vous tous, cela va changer vos vies,
cela va rendre toutes vos vies tellement meilleures. Et c’est très convaincant,
je dois dire, parce que je regarde ces annonces et je pense que c’est génial,
j’ai hâte que ça arrive. Et puis, parce que je vais pouvoir télécharger un jeu
vidéo en six secondes au lieu de seize secondes. Et c’est pourquoi ils
dépensent cinq billions de dollars sur la 5G ?
Non ! la raison est la
surveillance et la collecte de données. Ce n’est pas pour vous et moi. C’est
pour Bill Gates, pour Zuckerberg et pour Jeff Bezos et tous les autres millionnaires.
Et Bill Gates a dit que sa flotte de satellites pourra observer chaque
centimètre carré de la planète 24 heures sur 24. Ce n’est que le début, il sera
également en mesure de vous suivre sur tous vos appareils intelligents grâce à
la reconnaissance faciale biométrique, via votre GPS. Vous pensez qu’Alexa
travaille pour vous ; elle ne travaille pas pour vous ; elle
travaille pour Bill Gates qui vous espionne. Et La pandémie est une crise de
convenance pour les élites qui dictent ces politiques. Elle leur donne la
possibilité d’anéantir la classe moyenne pour détruire les institutions de la
démocratie, de transférer toutes nos richesses à une poignée de milliardaires
pour s’enrichir en appauvrissant le reste d’entre nous. Et la seule chose entre
eux et nos enfants, c’est cette foule qui est venue à Berlin… Et nous leur
disons aujourd’hui : vous n’allez pas prendre notre liberté, vous n’allez
pas empoisonner nos enfants, nous allons exiger le retour de notre
démocratie !... Merci beaucoup à tous de vous battre !... Thank
you !...
Au Vatican, un couple polonais demande de l’aide au
Pape. Les deux hommes gays ont déployé un drapeau arc-en-ciel devant la fenêtre du
Pape François, pour l’alerter sur les dérives homophobe de l'Eglise polonaise. « Les évêques polonais nous traitent de
pédophiles, ils disent que nous sommes une maladie et même que le Covid-19 est
une punition mondiale pour les péchés LGBT+" », alertent Dawid et
Jakub, deux militants polonais dans Kobieta.
Le ciel
est bleu et le soleil brille tous les jours depuis notre arrivée le 1er juillet
; rarement des nuées blanches se promènent. Alexa diffuse Radio Classique
Montréal ; "la Lettre à Elise" est jouée à plusieurs reprises. Je commence la
lecture du livre « Mieux manger peut vous
sauver la vie » de Michael Greger et Gene Stone.
Après le déjeuner,
nous regardons le film palpitant « La
nuit où on a sauvé Maman » [titre original : The Sleepover]. Une comédie
familiale qui « décoiffe », sortie sur Netflix ce mois-ci. Suite à l’enlèvement
mouvementé de ses parents, Clancy, son petit frère Kevin, sa camarade de classe
Mim et Lewis, un camarade de Kevin, prennent leur courage à deux mains et, tels
des James Bond en herbe, partent sauver Margot et Glen. Les éclats de rire sont
au rendez-vous de ce moment de détente captivant où le temps perd haleine. La
comédie fait la part belle à l’humour, à l’impulsion et à la confiance… Un
agréable moment de détente où il suffit de surfer sur l’instant présent avec
les acteurs qui ont pris un plaisir évident à tourner le film !... Je joue au
piano avant la pause-détente. Nous allons nous promener vers le moulin. Nous
commençons la boucle en traversant les voies ferrées de la gare. Une fleur
épanouie violette est prise en photo après la plantation des citronniers. Plus
avant, c’est au tour d’une ruine d’être immortalisée sur la pellicule
numérique. Les ruines sont courantes dans le paysage ; ici elle côtoie le
château au vaste domaine agricole et autre. Il s’agit peut-être de l’ancienne
ferme ?!... La chaleur est élevée mais un peu moins que les jours passés.
Après
le dîner, je prends une photo du balcon perpendiculaire voisin dont la lumière
de la baie vitrée jaillit sur le balcon. Bill Bryson découvre le château de
Ludlow... Une aventure avec « Star Trek Voyager » agrémente la soirée...
Un ciel maussade nous accueille à notre réveil. Le soleil se
glisse entre les nuées puis reprend sa place dans un azur limpide et uniforme.
Le dernier dimanche d’août est estival avec des températures élevées.
Après le repas, nous nous détendons en regardant un film sur Netflix, plein d’action et d’humour. Ensuite, nous effectuons la promenade
quotidienne vers le fameux moulin de Vila Nova de Cacela. Les rues sont désertées
en cette journée dominicale.
Urabe Kenkô
écrit au quatorzième siècle dans "Les heures oisives" : « Toutes les erreurs viennent d'une
attitude de spécialiste et de grand connaisseur, non sans orgueil et mépris à
l'égard des autres ». Une bonne description de l’attitude des
dirigeants des gouvernements et des experts responsables de la crise actuelle ; le
coronavirus est innocent…
Nous partons
après le repas pour une promenade dans les marais salants. Nous suivons la
route qui longe la voie ferrée. Un arrêt est effectué pour photographier la
demeure entourée d’une vaste plantation,regardée en roulant samedi dernier et qui m’avait
fait ressentir confiance et abondance. Patrick aperçoit un citron au milieu de
la chaussée. J’arrête la voiture pour aller le ramasser. D’autres fruits ont eu moins
de chance, écrasés par les roues des véhicules ; une plantation de
citronniers borde la route. Après l’ancienne gare de Castro Marim, abandonnée à
son sort, je vois dans le champ de gauche qui borde la route un cheval qui converse amicalement avec deux aigrettes
Garzette blanches juste devant lui ; étonnant !... Nous verrons plus
tard d’autres aigrettes dans les marais salants. Une halte sur l’accotement permet à Patrick de photographier une ruine attrayante dans le champ de droite. Un peu plus loin, nous prenons
à droite pour entrer dans la « Reserva Natural do Sopal ». La voiture
est garée au bord de la route après le premier virage. Nous continuons à pied.
Nous arrivons devant l’entrée de la société qui exploite les marais salants. Un
portail interdit l’accès. Une montagne de sel est photographiée. Nous suivons
un chemin qui serpente dans les marais. Un ruisselet nous côtoie. Des hérons, des huîtriers, des flamants et autres oiseaux des marais salants représentent notre
seule compagnie ; une compagnie attrayante de beauté et de grâce. A un moment
donné, trois cigognes qui brandillent dans une étendue d’eau qui se plisse au
vent, relativement fort par moment, s’envolent en notre présence. Elles s’élèvent
gracieusement au-dessus de l’eau, restent en apesanteur dans l’air comme
privées de gravité et s’élancent dans le ciel avec une élégante légèreté. Une vision enchanteresse !... Nous
pénétrons au cœur des marais salants. plus avant, je fais quelques pas sur le lit craquelé d’un
ruisseau asséché qui borde un bassin. L’évaporation a laissé un canevas de
motifs qui ressemble à un grand puzzle côtoyé par des cercles de différents diamètres
gorgés d’eau. Que de beauté créative dans la Nature !... Mon pas s’enfonce
lentement et j’arrête ma progression. Je prends une photo et je reviens en arrière. Je grimpe le talus et Patrick me tend la main pour me hisser. L’évaporation
se poursuit à son rythme et les divers bassins montrent des stades différents
dans l’apparition du sel. Telle une myriade de petits blocs de glace, des roches de sel
dévoilent des nuances de bleu et de rose du plus bel effet. Les reflets du
soleil accentue le charme du site à l’exceptionnelle diversité, féerique de
temps à autre. Je pense parfois au Parc national de Yellowstone et aux
fabuleuses couleurs de son Grand Prismatic
Spring. Nous sommes sous le charme. Nous continuons de suivre le chemin qui
ondoie entre les bassins. Plus avant, nous franchissons un gué pour nous
approcher des deux bassins les plus proches. Je traverse un petit pont qui enjambe
une rivière à l’eau… rose !... Je descends un court dénivelé et je foule une
bordure de sel durci qui s’enfonce légèrement sous mon poids. L’eau est
presque entièrement évaporée. Des nappes asymétriques dessinent des motifs de
sel plus ou moins géométriques. Nous revenons sur le chemin et nous avançons
encore un peu. Un panneau d’information montre une description imagée de la Reserva Natural do Sopal, laréserve
naturelle du marais maritime de Castro Marim et Vila Real de Santo António.
Nous marchons depuis plus d’une heure et nous décidons de rebrousser chemin. Des
oiseaux continuent leur ballet aérien et nous prenons plaisir à les voir s’envoler
et évoluer dans le ciel bleu d’azur libre de toute nuée. D’autres volatiles se
reposent sur l’eau. Nous arrivons à la voiture après deux heures de marche sur
un sol horizontal, sec, terreux, pierreux et sableux. Patrick prend le volant et
nous retournons chez nous, les yeux baignés de beauté et d’émerveillement…
Un souffle frais entre dans l’appartement le matin. Le ciel
d’azur offre un champ bleu au soleil, les rayons s’offrent en abondance.
Après le repas, nous reprenons la route 1251 qui nous
conduit à Castro Marim. En cours du trajet, nous nous arrêtons pour photographier
les édifices isolés dans un verger d’orangers ou de citronniers. Nous trouvons
sur le macadam un citron tombé et pas encore écrasé par les véhicules.
Nous effectuons un stop devant la gare puis peu après pour
une ruine abandonnée dans un champ grillé par le soleil. Un peu plus loin, nous
prenons la route non goudronnée qui conduit à la Réserve Natural de Sopal.
Nous marchons dans sur les routes en lacets qui entourent
les bassins d’eau de mer. Ici se trouvent les salines de Castro Marim. Des
oiseaux ont élu domicile dans ce vaste réseau d’eau marécageuse. Une montagne
blanche s’élève devant le bâtiment de l’exploitation saline. Après quelques
minutes de marche nous voyons des flamants roses et aussi des cristaux de sel
qui flottent sur les bassins. Un peu plus loin, des engins récupèrent le sel
pour en faire des tas.
Nous revenons à notre habitation pour effectuer notre pause
thé. Quelques nuées s’étirent vers l’horizon.