Ema Krusi refuse le masque : l’État fait fermer sa
boutique
L’entrepreneuse
genevoise Ema Krusi est la première à voir son commerce ciblé par une mesure
des autorités. Elle va faire recours. L’entrepreneuse aux 30 000 abonnés sur
Facebook a refusé le port du masque et dénoncé les « mensonges » visant à
manipuler les masses.
Il
n’aura pas fallu longtemps avant que ne tombent les premières sanctions de l’État
de Genève alors que l’obligation du port du masque dans les magasins est
imposée depuis le dernier mardi de juillet 2020 mardi. La boutique de Ema Krusi
a déjà dû fermer ses portes. L’entrepreneuse et youtubeuse Ema Krusi, qui
exploite un magasin de chaussures en Vieille ville de Genève, a dénoncé la
mascarade du masque.
Le
porte-parole du Département de la santé genevois, Laurent Paoliello, confirme la
fermeture administrative prononcée à l’encontre du magasin. C’est, à cette
heure, la seule prononcée par le canton.
Devenue
depuis quelques semaines le porte-voix des anti-masques, des anti-vaccins et
répétant que « l’épidémie est terminée » en se basant sur les chiffres de l’Office
fédéral de la santé publique de Suisse, elle a publié mercredi soir une vidéo virulente.
Si Ema Krusi a été ciblée par les autorités, c’est parce qu’elle avait annoncé
haut et fort qu’elle n’imposerait pas le masque dans sa boutique et qu’elle
laisserait le libre choix à ses employés.
« Je ne peux pas
aujourd’hui garantir leur santé avec le port du masque pendant huit heures par
jour »,
estime celle qui a déclaré à plusieurs reprises que le masque provoque une
série de symptômes (manque d’oxygène et maux de tête, notamment) et qu’il est plus
dangereux qu’il ne protège. « Je n’ai
aucune étude qui me prouve la sécurité ni la nécessité des masques »,
dit-elle.
Ema
Krusi accuse l’État de lui avoir : «
aboyé dessus comme si j’étais une personne irresponsable alors que je me soucie
justement de la sécurité de mes employés ». « La médecin cantonale m’a raccroché au nez et ne souhaite plus parler
avec moi. La liberté d’expression n’existe plus », assène-t-elle.
Elle
ajoute : « C’est un hold-up mondial et je ne serai pas collaboratrice d’un
système pareil. Je ne suis pas d’accord avec cette propagande. »
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