lundi 3 août 2020

Ema Krusi s'exprime à Genève...




Ema Krusi refuse le masque : l’État fait fermer sa boutique

L’entrepreneuse genevoise Ema Krusi est la première à voir son commerce ciblé par une mesure des autorités. Elle va faire recours. L’entrepreneuse aux 30 000 abonnés sur Facebook a refusé le port du masque et dénoncé les « mensonges » visant à manipuler les masses.

Il n’aura pas fallu longtemps avant que ne tombent les premières sanctions de l’État de Genève alors que l’obligation du port du masque dans les magasins est imposée depuis le dernier mardi de juillet 2020 mardi. La boutique de Ema Krusi a déjà dû fermer ses portes. L’entrepreneuse et youtubeuse Ema Krusi, qui exploite un magasin de chaussures en Vieille ville de Genève, a dénoncé la mascarade du masque.

Le porte-parole du Département de la santé genevois, Laurent Paoliello, confirme la fermeture administrative prononcée à l’encontre du magasin. C’est, à cette heure, la seule prononcée par le canton.

Devenue depuis quelques semaines le porte-voix des anti-masques, des anti-vaccins et répétant que « l’épidémie est terminée » en se basant sur les chiffres de l’Office fédéral de la santé publique de Suisse, elle a publié mercredi soir une vidéo virulente. Si Ema Krusi a été ciblée par les autorités, c’est parce qu’elle avait annoncé haut et fort qu’elle n’imposerait pas le masque dans sa boutique et qu’elle laisserait le libre choix à ses employés.

« Je ne peux pas aujourd’hui garantir leur santé avec le port du masque pendant huit heures par jour », estime celle qui a déclaré à plusieurs reprises que le masque provoque une série de symptômes (manque d’oxygène et maux de tête, notamment) et qu’il est plus dangereux qu’il ne protège. « Je n’ai aucune étude qui me prouve la sécurité ni la nécessité des masques », dit-elle.

Ema Krusi accuse l’État de lui avoir : « aboyé dessus comme si j’étais une personne irresponsable alors que je me soucie justement de la sécurité de mes employés ». « La médecin cantonale m’a raccroché au nez et ne souhaite plus parler avec moi. La liberté d’expression n’existe plus », assène-t-elle.

Elle ajoute  : « C’est un hold-up mondial et je ne serai pas collaboratrice d’un système pareil. Je ne suis pas d’accord avec cette propagande. »

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