vendredi 5 juin 2020

Confinement jour 83 : Vendredi 05 Juin 2020




Le ciel est bleu et la mer calme. Les premiers baigneurs envahissent la plage. Les hirondelles continuent leur danse dans les airs. La vie continue.

Pour en finir avec les idées reçues !

D’abord, j’aborderai un problème délicat, celui de l’Etat et des gouvernements. Il est souvent déclaré que sans gouvernement ce serait le chaos ; que nous retournerions à la loi de la jungle. Déjà, il n’y a pas de loi dans la jungle. Chacun y a sa place, place prévue par la nature. Puis, l’Humain n’a aucun privilège particulier au sein de la création, sauf probablement d'être le pire animal : mauvaise vision, mauvaise audition, mauvais à la course, mauvais à la nage. Dans la chaîne animale, l’Etre Humain est vraiment très moyen. Enfin, au sein des espèces animales, il n’existe aucune organisation politique comme celle des Hommes ; même les abeilles ou les fourmis n’ont pas de gouvernement tel que l’entendent nos concitoyens. Même si l’Humain est un animal grégaire (c’est-à-dire la tendance au regroupement des êtres vivants, comme les humains, à vivre en groupe), il n’existe aucune structure politique aussi sophistiquée dans le règne animal. De plus, le type d’organisation politique qui sévit de nos jours n’est qu’un parmi tant d’autres expérimentés dans le passé ; pendant des millions d’années la tribu fut la seule organisation des hominidés.

L’autre idée reçue serait que la famille est l’unité de base naturelle de la structure politique des Humains. Il n’y a rien de plus faux que cette affirmation. D’abord, il n’existe aucune organisation identique de la famille, ni dans l’histoire, ni dans le monde actuel. Ensuite, pendant des millions d'années, les hominidés n’avaient pas d’idées claires sur la procréation ; ils possédaient probablement des croyances mais aucune correspondant à la réalité biologique. Il n’y a aucune raison de vouloir imposer à l’ensemble de l’humanité la structure de la famille particulière.

Ensuite, l’humanité n’est pas le centre de la création ; ni de l’Univers ; ni de quoi que ce soit d'ailleurs. L’Etre Humain est une entité insignifiante sur une planète insignifiante dans une galaxie insignifiante. Cela ne veut pas dire que chaque être vivant n’a pas d’importance ; cela indique seulement que l’Homme n’est ni supérieur ou ni inférieur à n’importe quel autre être vivant dans cet Univers. Il n’existe aucune raison particulière pour que l’Homme ait une mission particulière à part celle de vivre son existence.

Enfin, les virus n’ont aucune intention particulière vis-à-vis de l’humanité ; ils se moquent de ce qu’est un être humain. Ils n’ont qu’un objectif, de continuer à vivre et de se propager. Entrer en guerre contre un virus cela n’a aucun sens ; c’est comme lutter contre la vie elle-même. Chaque entité dans la nature possède son propre but qui maintient l’équilibre du « tout » ; de l’ensemble de la création. Les virus n’ont rien à faire de nos lois, ignorent nos frontières, se fichent de nos manigances politiques et de nos problèmes. De plus, non, une pandémie ce n’est pas la fin de l’humanité ; la nature nous a tous créés avec un génome différent afin de faire face à ce genre de situation. Certes, il se peut qu’une grande partie de l’humanité disparaisse, mais il existera toujours des survivants pour perpétuer l’espèce avec d’autres conditions (espérons des conditions meilleures et qu’ils ne feront pas les mêmes erreurs que les nôtres).

En vérité, il n’existe aucunement une humanité une et indivisible ; chacun d’entre nous est unique, avec un patrimoine génétique unique, avec des préoccupations uniques, avec un potentiel unique, avec une existence unique. Il n’existe aucune raison particulière pour que chacun d’entre nous dépende d’une structure étatique qui effectue des choix sans son consentement. Il n’existe aucune raison particulière que je donne mon pouvoir de me représenter au sein d’un parlement à une personne que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam et qui vote selon ses propres idées et souvent contre les miennes. Il n’existe aucune raison particulière que je sois soumis aux lois d’un pays alors que je n’ai jamais donné mon accord pour aucune d’elles.

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