Le ciel prend des tons lumineux, le soleil taquine les
vagues qui s’écrasent sur le sable. Les premiers baigneurs s’installent sur la
plage profitant du temps estival. Les hirondelles dansent dans les airs
jusqu’à ce que les rayons deviennent plus forts.
Le quotidien est l’anti-événement par excellence. C’est l’incertitude de la vie qui entraîne la peur psychologique des gens ; l’incertitude amène à vouloir plus de sécurité pour faire face à l’événement imprévisible. Les masses réclament de plus en plus de protection afin d’avoir de moins en moins de surprises. Mais qu’est-ce qu’une vie sans surprises, sans événements, sans incertitudes ? Une vie monotone. Une vie morne est-elle encore une existence humaine ? N’est-ce pas tout simplement la vie des robots ? L’humanité rêve-t-elle d’être des cyborgs, des robots ?
Le quotidien est l’anti-événement par excellence. C’est l’incertitude de la vie qui entraîne la peur psychologique des gens ; l’incertitude amène à vouloir plus de sécurité pour faire face à l’événement imprévisible. Les masses réclament de plus en plus de protection afin d’avoir de moins en moins de surprises. Mais qu’est-ce qu’une vie sans surprises, sans événements, sans incertitudes ? Une vie monotone. Une vie morne est-elle encore une existence humaine ? N’est-ce pas tout simplement la vie des robots ? L’humanité rêve-t-elle d’être des cyborgs, des robots ?
Dans la crise du covid-19, nous avons pu voir avec quelle
facilité les autorités pouvaient mettre en place des mesures liberticides avec la
bénédiction de la majorité des populations. Si vous enlevez la liberté aux gens
que reste-t-il du libre-arbitre ? Si les gouvernements réduisent nos
choix, que seront les possibles de notre existence ? Aurons-nous tous le
même quotidien, sans événements, sans histoires, sans saveurs ? La liberté, c’est plus que nos choix, la liberté est inhérente à toute existence.
J’entends souvent que nous devons respecter les règles.
Certes pour vivre, il faut un minimum de règles ; cependant notre société
est une saturation de lois, de règlements, de normes, etc. Il suffit de voir le
nombre de textes législatifs qui ont été votés par nos parlements pour se rendre
compte de l’ampleur du problème. Je rappelle souvent que les humains sont des
animaux grégaires. Est-ce que les animaux grégaires mettent en place toutes ces
règles pour vivre en harmonie entre eux ? Non ! Est-ce que les animaux
grégaires créent des institutions pour tout régenter ? Non !
Il serait peut-être temps de faire le ménage dans nos
institutions et les réduire au strict minimum. Il faudrait réapprendre à vivre
ensemble sans la protection (ou contrainte) de ces lois qui régissent notre
existence. Il serait temps aussi que chacun redevienne responsable de sa propre
vie sans attendre que la société apporte toutes les réponses (qu’elle n’a pas
d’ailleurs).
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