Le ciel est un peu vaporeux. Quelques nuées traînent à
l’horizon. La mer est calme et les premiers baigneurs s’installent sur la
plage. Les hirondelles font quelques tours puis se reposent. L’air est
légèrement étouffant.
Politicien. C’est fou à la vitesse que les politiciens s’installent vite dans leur nouvelle fonction. Les anciens membres de l’opposition qui deviennent la nouvelle majorité se plient facilement aux moules de l’Etat. En quelques jours, ils deviennent des autorités conformes à l’idéologie étatique. Ils renient tout ce qu’ils ont dit pendant les années où ils étaient dans l’opposition, adieu les belles promesses, les lendemains qui chantent, etc. Ils nomment cela « le principe de réalité ». En fait, tout cela n’a rien à voir avec la réalité.
Politicien. C’est fou à la vitesse que les politiciens s’installent vite dans leur nouvelle fonction. Les anciens membres de l’opposition qui deviennent la nouvelle majorité se plient facilement aux moules de l’Etat. En quelques jours, ils deviennent des autorités conformes à l’idéologie étatique. Ils renient tout ce qu’ils ont dit pendant les années où ils étaient dans l’opposition, adieu les belles promesses, les lendemains qui chantent, etc. Ils nomment cela « le principe de réalité ». En fait, tout cela n’a rien à voir avec la réalité.
Il est aussi assez curieux comme un politicien enfile avec
rapidité sa fonction, comme un gant. Il y a presque une osmose avec sa charge.
Il va même s’identifier à sa charge « Je suis ministre » par exemple.
Non, la vérité est « Je suis en charge du ministère de l’agriculture avec
le titre de ministre. » Les ministres changent, les cabinets restent.
Finalement, ceux qui font fonctionner réellement les ministères, ce sont tous
ces hauts fonctionnaires non élus. Ceux-ci orientent les politiques toujours
dans le sens de la soumission à l’intérêt général. Mais qu’est-ce que l’intérêt
général ? L’intérêt général est un objectif flou, sans contour, sans
consistance ; un peu tout et rien de particulier. Les politiciens se
plient volontiers à cet impératif de l’intérêt général, surtout si celui-ci
devient pour eux d'un intérêt particulier : sa carrière, ou sa retraite. En
effet, beaucoup d’affaires politiciennes ne sont que des collusions avec des
milieux ou des lobbys prêts à remercier leurs bienfaiteurs le moment venu.
Qu’est-ce que la politique ? La définition est souvent
« la gestion de la cité ». Cependant, ce n’est pas suffisant, la
gestion de la cité pour quels objectifs ? Est-ce pour l’intérêt de
tous ? Ou pour l’intérêt général ? Et le "tous", cela représente quoi,
une population indistincte, sans contour, sans consistance, ou bien, le "tous" représente : chacun d’entre nous sans aucune exception. Dans ce dernier
cas, alors le système parlementaire avec une majorité pour gouverner n’est pas
une démocratie, seulement la dictature d’une majorité. Le politicien qui doit
théoriquement représenter les citoyens n'est qu’un pion dans le jeu politicien
des partis, et la délégation du pouvoir est détournée au profit de l’intérêt
particulier des idéologies et des partis. La langue de bois est la langue
officielle des politiciens.
Dans une démocratie, la source de tous les pouvoirs vient des
citoyens. Cependant, dès le moment où les représentants élus ne peuvent être
sanctionnés directement par les citoyens, le pouvoir est corrompu et contourné
par ceux qui devraient être nos serviteurs ; finalement les politiciens se
transforment en maîtres. Nous avons pu le constater lors de l’épidémie du
covid-19, les populations ont été traitées comme des chiens qui devaient obéir
à l’œil et à la baguette. Le politicien est devenu l’ennemi de la démocratie et
des citoyens.
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