Ce matin, un ciel maussade recouvre Aguadulce d’un manteau
rapiécé. La température s’élève rapidement et les hirondelles dansent mollement
dans une air lourde. Nous quittons aujourd’hui l’appartement. Nous chargeons la
Cuore de nos affaires ; heureusement que les sièges arrières pivotent ce
qui permet d’agrandir le coffre.
Nous prenons la Autovia 7 qui longe la méditerranée puis
nous bifurquons sur la Autovia 44 vers l’intérieur des terres de l’Andalousie.
Après deux heures de route, nous arrivons à Grenade. Nous logeons au même hôtel
réservé ce mois de février ; celui que nous avions choisi n’ouvre pas
encore à cause de ce « P….. » de virus. Ici, c’est l’hystérie
complète, les gens portent des masques mêmes dans la rue. Les pancartes à l’entrée
des magasins nous rappellent qu’il faut porter la « mascarilla » le
masque en espagnol. Il y a une entrée et une sortie… la folie… Vers 16 heures, nous sortons, il y a presque
personne dans les rues. Les commerces sont dans l’ensemble fermés. Et le thermomètre
indique 42° degré !
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