mardi 14 avril 2020

Réflexions « à chaud » et réponses au Président Emmanuel Macron suite à son message d’hier soir :


« Non, Monsieur le Président, le virus n’est pas redoutable car vous affirmez plus loin dans votre message qu’une très faible minorité de Français ont contracté le Covid-19.

Pourquoi faire régulièrement un parallèle avec la guerre, en utilisant le vocabulaire qui s'y rattache, c’est malsain et erroné. Le virus est un « enfant » de la Terre et vous lui prêtez des intentions d’adultes irresponsables comme tout instigateur d’une guerre. Il participe bien malgré lui, avec d’autres causes, au renouvellement inhérent à la race humaine sur Terre ; pensons avec humilité que chaque jour une moyenne de 200 000 personnes meurent et que 270 000 bébés naissent. La population de la terre tournait autour des 2 milliards il y a un siècle, elle s’approche des 8 milliards aujourd’hui. Le problème n’est pas le virus lui-même, mais la peur de la mort.

Attention aux extrêmes dans les mesures imposées, qui, disproportionnées, s’apparentent plus à contrer une pandémie qu’une épidémie. Ce nouveau coronavirus aurait fait moins de cent vingt mille morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, selon un bilan établi ces jours derniers par l’AFP à partir de sources officielles. Ces morts correspondent à 0,00155% de la population mondiale qui se monte à plus 7 milliards 700 millions d’Humains. Si vous prenez comme référence la grippe espagnole, le Covid-19 devrait atteindre 385 millions d'Humains... nous en sommes à des années-lumière !... Si les conséquences du confinement, qui se répercuteront pendant nombre de mois, entraînent plus de morts que le virus lui-même, tout cela aura été vain. Vous dites : « Car il n’y a pas que le virus qui tue (…) » En effet, qu’en est-il des suicides ? des personnes qui seront désespérées, acculées devant les problèmes financiers qui ne manqueront pas de survenir, et qui seront nettement plus nombreuses que les victimes du virus ? des personnes âgées isolées qui se laissent mourir par manque de compréhension et par manque de chaleur humaine de la part de leurs proches confinés à la la maison ? des violences conjugales et familiales clairement en hausse depuis le confinement ? Quelles seront les conséquences du stress et des traumatismes liées aux mesures drastiques du confinement arbitraire ?

Vous dites que « l’objectif premier demeure la santé de tous les Français. » La santé mentale est tout aussi importante que la santé physique ; les séquelles seront imprévisibles si le confinement continue.

Vous dîtes plus avant dans votre message : « Mais il faudra essayer de s’y tenir pour vous protéger, pour votre intérêt. » J’estime que l’intérêt de chacun a été bafoué pour l’intérêt collectif, sans visage. Vous dîtes aussi : « Cette épidémie ne saurait affaiblir notre démocratie, ni mordre sur quelques libertés. » Vous avez oublié la liberté individuelle, vous avez oublié de faire confiance dans la responsabilité individuelle de chacun ; qui voudrait prendre le risque de contaminer un proche ? Vous dîtes : « une très faible minorité de Français ont contracté le Covid-19. Ce qui veut dire que nous sommes loin de ce que les spécialistes appellent l’immunité collective ». Le confinement empêche l’immunité collective de se mettre en place, comme elle a pu le faire lors des hivers passés. Les mesures drastiques étaient-elles nécessaires puisqu’une faible minorité de Français a contacté le covid-19 ? La réponse est dans la question. N’avez-vous pas placé la charrue avant les bœufs ?

Vous parlez des vaccins. Agir pour renforcer l’immunité naturelle de chacun en amont aurait été bien plus efficace qu’un vaccin en aval, avec son cortège d’effets secondaires imprévisibles. »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire