dimanche 26 avril 2020

Confinement jour 43 : Dimanche 26 Avril 2020



Le ciel d’azur resplendit au-dessus d’Aguadulce. Les premiers rayons du soleil viennent caresser la ville. Les oiseaux dansent dans les airs et jouent sans se soucier des problèmes des hommes.
Je vois quelques flâneurs déambuler sur la promenade, les premiers à bénéficier de l’assouplissement du confinement en Espagne ?! Ces promeneurs sont uniquement un parent avec ses enfants (maximum trois) qui ont droit à une heure de promenade par jour depuis ce dimanche.
Les applaudissements sont plus soutenus ce soir.
Emmanuel Macron a répété maintes fois que le confinement permet de «sauver une vie toutes les huit minutes». Est-ce vrai ? Le point de départ de cette statistique est une étude de l’Imperial College of London, publiée le 30 mars, qui a fait pour chaque pays européen une simulation de l’impact des mesures de confinement sur l’épidémie.
Qu’est-ce que l’Imperial College of London ? Selon Wikipédia, L’Imperial College London (officiellement The Imperial College of Science, Technology and Medicine) est une université britannique fondée en 1907, se situant à Londres dans le quartier de South Kensington. Elle est spécialisée dans les sciences, l'ingénierie, la médecine et les études commerciales (avec l'Imperial College Business School). L'université compte 14 prix Nobels, 3 médaillés Fields et 74 Fellows of the Royal Society. Les contributions de l'université à la société comprennent la découverte de la pénicilline, les développements de l'holographie et de la fibre optique.
Petite remarque, à cette « prestigieuse » école a été accolé un collège commercial ! Il n’est pas difficile de connaître l’idéologie qui fonctionne dans une telle institution : le néolibéralisme.
Revenons à la fameuse étude. Qu’est-ce qu’elle dit ?
L’étude calcule l’impact des différentes mesures d’endiguement (mise à l’isolement des cas avérés, fermeture des écoles et des universités, interdiction des rassemblements de masse et/ou des événements publics, distanciation sociale à grande échelle, confinements locaux et nationaux) sur le taux de contagion (taux de reproduction, qui est une mesure de la transmission du virus). Pour la France, l’étude aboutit à la conclusion que l’épidémie aurait fait, entre le 17 et le 31 mars, 3600 morts si rien n’avait été fait. Sur la même période, l’étude estime que le nombre de morts supplémentaires est limité à 1 100 grâce aux mesures d’endiguement. D’où l’écart de 2 500.
Cette étude pose plusieurs problèmes de vérité. D’abord, les scientifiques ne connaissent pas vraiment le taux de contagion. De nombreux mystères concernant le covid-19 continuent à intriguer les experts. De plus, personne ne connaît la dynamique d’une épidémie de ce virus. Il suffit de voir les données disponibles sur le site de l’OMS sur plus 42 jours pour constater qu’elle varie selon les pays. Pourquoi ? Pas de réponse.
Lorsque nous observons les courbes des décès des différents pays qui ont mis en place des confinements différents ou aucun spécifique, nous remarquons que les courbes des décès ne sont pas les mêmes. Le plus curieux est que certains pays comme l’Allemagne ou le Canada ont des résultats plus performants en mettant en place un confinement moins strict que l’Italie, l’Espagne ou la France ! Ce qui est paradoxal sachant que les principaux promoteurs de cette étude de l’Imperial College of London (les responsables politiques) l’utilisent précisément pour vanter les vertus des mesures prises pour endiguer l’épidémie.
La conclusion, une grande partie de cette étude se base sur des croyances et des idées qui sont loin de la rigueur scientifique. Le plus étrange est le nombre de pages de cette étude : 35 pages. Comment en quelques jours, l’Imperial College of London a-t-il pu pondre une telle étude ?

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