Le soleil joue avec les nuées qui s’étirent vers l’horizon.
Les premiers promeneurs déambulent sur la promenade pour sortir leurs enfants,
ils profitent du beau temps de l’Andalousie.
Le confinement détériore le bien-être de la population selon
l’étude de Lise Bourdeau-Lepage qui a recueilli auprès de 8.158 personnes un
questionnaire sur l’impact du confinement dans leur vie. Sans surprise, sauf
peut-être pour les politiciens, elle dévoile que « Ce qui ressort globalement
de cette enquête est une détérioration assez notable du bien-être des personnes
interrogées ».
Elle poursuit « La restriction des libertés n’est pas non
plus sans conséquence. La liberté de mouvement nous rend heureux alors si on ne
peut pas le faire, forcément, cela impacte notre moral ». Ce fait est si
évident qu’il a été oublié par les décideurs de nos pays dit
« démocratique ». Est-ce qu’en supprimant un peu plus de liberté
obtient-on plus de sécurité (sanitaire) ? Et bien la réponse est non.
D’abord, si nous comparons les différents types de confinement mis en place
dans les pays européens, nous constatons qu’il n’y a pas plus de décès dans les
populations les moins confinées ; même plus dans certains pays strictement
confinés comme l’Italie et l’Espagne. Ensuite, le coût à payer pour les
citoyens est très élevé, un coût psychologique, un coût aussi économique et
forcément un coût politique important.
La liberté permet aussi les relations entre citoyens. « L’homme se sent bien quand il est en contact,
en interaction avec les autres. L’absence de socialisation est sûrement l’un
des facteurs pouvant expliquer cette détérioration du bien-être, développe la
chercheuse. Et c’est peut-être la raison pour laquelle certains se tournent
vers des actions d’entraide. Il faudrait pouvoir analyser cela en profondeur
mais il s’agit sûrement d’un moyen de compenser ce manque de relations sociales
en dehors du cercle familial ou amical » rappelle Lise Bourdeau-Lepage. Quand
les relations sont détériorées, il faut beaucoup de temps pour recoller les
morceaux. Le tissu social s’est atomisé, chacun s’est replié sur lui-même, même
à l’intérieur de la famille les liens sont tendus. Quel est l’impact à court et
moyen terme ? Beaucoup de souffrances et de drames pour l’avenir. Combien
de divorces, combien de
maltraitances et combien de conflits auraient été évités si les
gouvernements avaient fait confiance envers leurs citoyens. Ces dirigeants
connaissant qu’une réponse, la répression, sont des incapables, des inconséquents
et plus à leur place dans le monde d’aujourd’hui. Les politiciens vivent encore
la mentalité du XIXème siècle. Ils sont des dinosaures du monde moderne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire