Le ciel se voile pendant la matinée laissant un soleil
épeuré. Les rayons solaires sont tamisés et ont du mal à percer. Les
hirondelles effectuent leur manège pendant quelques heures avant de se reposer.
La mer continue à caresser la plage encore vide à cette heure du matin.
Quelques faibles applaudissements s’élèvent vers huit heures
du soir.
J’aborderai aujourd’hui le problème principal de cette
épidémie : l’Etat ; et dans une certaine mesure les politiciens
fidèles serviteurs de la cause et aussi principaux parasites du système
politique. La question est jusqu’où peut aller l’Etat pour sa
sauvegarde ? Quelles sont les justifications acceptables pour que perdure
le système politique mis en place théoriquement au nom du peuple ? Mais
qu’est-ce que le peuple sinon l’ensemble des citoyens ! Lorsqu’un
régime met en résidence surveillée l’ensemble de sa population, lorsqu’un régime
empêche la liberté de mouvement à ses citoyens, lorsqu’un régime impose une
idéologie pharmaco-médicale à tous ; comment appelleriez-vous un tel
régime : n’ayons pas peur des mots : une dictature, voire une tyrannie.
Le véritable point de convergence de ce système est cette
manie, cette insistance, cette intrusion croissante de l’Etat dans tous les
domaines de la vie privée, bien sûr toujours avec les meilleures
intentions ; toujours dans l’objectif de protéger aujourd’hui contre le
virus ; hier contre les terroristes et demain contre ses propres citoyens.
Qu’est-ce qu’un Etat qui considère sa propre population comme un ennemi (?)
un Etat qui prétend se substituer à l’individu pour choisir ce qui est le mieux
pour lui (!) ? L’amenuisement de la liberté privée qui en résulte,
nous ne pouvons pas vraiment appeler cela de la liberté, mais une liberté
étatique, une vie privée qui s’apparente à un quartier de haute sécurité, où
l’Etat surveille tous nos faits et gestes pour notre propre bien et celui des
autres.
Quel est ce genre de démocratie où ce n’est plus les
citoyens qui contrôlent l’Etat mais l’Etat qui contrôle les faits et les gestes
de ses citoyens ? Est-ce encore une démocratie ? Cette obsession
pathologique de vouloir contrôler toutes les facettes de l’existence des
citoyens ressemble à une maladie, une maladie qui gangrène l’existence des
gens. Comme les lois s’empilent lentement, rognant une à une les libertés des
citoyens, les populations ne se rendent pas encore compte de l’ampleur du
phénomène. Le gros problème est qu’une fois votée une loi, il est difficile de
l’abroger ; les politiciens n’aiment pas abroger les lois, ils préfèrent
en créer d’autres encore et encore. En fait, à chaque loi ajoutée à notre
droit, il y a une partie de la liberté qui s’envole. La parodie actuelle de
création des Lois, qui existent bien plus comme des Diktats à répétition, allant
dans à peu près toutes les directions, sauf celle qui garantit ma liberté.
Quelle est l’idéologie derrière toute cette affaire ?
Elle est simple. L’Etat et ses sbires de politiciens prétendent que les
citoyens sont comme des enfants, des irresponsables. Dans l’affaire du covid-19,
ils sont partis du principe que les gens ne prendront pas les mesures
nécessaires pour leur propre sauvegarde et celle de leurs proches. Foutaise !
Comment pouvez-vous postuler que les citoyens sont si inconscients qu’ils
mettraient en danger ceux qu’ils aiment ? Comment pouvez-vous imaginer
qu’une personne serait assez folle pour prendre des risques pour elle et pour
ses enfants ou ses parents ? Ceci est inconcevable puisque nous sommes des mammifères, comme tous les animaux nous avons l’instinct de préservation
inscrit en nous, dans nos gènes.
Finalement tout cela se résume à un seul mot : pouvoir.
Le pouvoir est une drogue. Chaque politicien y est tellement addict qu’il lui
faut toujours plus, plus de pouvoir. Une fois que vous avez senti la
« toute puissance » comment pourriez-vous y renoncer si facilement.
Vous êtes grisés pour un bon moment. Peu de gens peuvent résister à cette
corruption de l’être : le pouvoir.
Je décerne aujourd’hui la palme du politicien le plus
stupide du jour au maire LR de Nice Christian Estrosi : « Le droit de sortir et d’entrer du territoire national doit
être soumis à une attestation dérogatoire professionnelle ou familiale
justifiant des motifs impérieux, délivrée par les services préfectoraux, ainsi
que de la mise en place d’un passeport sanitaire permettant de justifier la
réalisation d’un test PCR négatif dans les 48 heures précédant le déplacement
», un courrier transmis à Édouard Philippe, le premier ministre.
Voici encore un politicien qui fait une proposition sans
connaître les conséquences : pour les Expats, les français vivant à l'étranger,
les frontaliers qui traversent chaque jour pour aller travailler de l'autre côté
de la "frontière"... Comment vont-ils obtenir un "passeport
sanitaire" ? Actuellement en Espagne, comment je vais avoir ce fameux
"passeport sanitaire" ? Devrais-je aller à Madrid pour l'obtenir à
l'ambassade ? Est-ce l’ambassade qui va effectuer ce test ? Et pour les
frontaliers, faut-il faire le test tous les jours ? Qu’en est-il de
l’attente de 48 heures pour avoir les résultats du test ? Et pour les
étrangers désirant entrer sur le sol français, qui va fournir le test PCR [Polymerase Chain Reaction ou Réaction de Polymérisation en Chaîne] ?
Une ambassade française ? Toujours pareil ces politiciens ! Quand
c’est pour nuire aux citoyens ils sont très forts !