J’emprunte le fond d’une pensée de Gabriel
Jaraba, professeur d'université, journaliste , écrivain et musicien, à propos
de la crise catalane, dévoilée dans le livre « Un appartement sur Uranus »
de Paul Beatriz Preciado dont j’ai
terminé la lecture hier soir : « La crise
sanitaire est une expérience mondiale dont la mission stratégique consiste à
établir jusqu’à quel point les citoyens et les institutions sont disposés à
tolérer une démocratie autoritaire ».
Inquiétant !
La réaction des peuples est quasi nulle ;
des moutons de Panurge apeurés qui se laissent mener par le bout du nez.
Après cette
crise, nous verrons si le comportement des humains va changer ou si la routine
va à nouveau l’emporter. Les bonnes résolutions de certains vont-elles fondre au
soleil, car les conditionnements familiaux, sociétaux, religieux et autres pèsent
énormément dans la balance du libre arbitre. Il y a souvent un gouffre entre la
parole et l’action. Vivre en conscience implique de se heurter aux diktats et
aux préjugés qui semblent proliférer bien plus que le virus depuis le début du
millénaire. « Le vingt et unième sera
spirituel ou ne sera pas », disait André Malraux. Sommes-nous sur le bon
chemin ? Vivre en conscience implique de faire face à l'inéluctabilité de la
mort pour chacun et de s'y préparer ; bien des humains en sont loin. Les
peurs actuelles liées au virus en témoignent…
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