Être soi-même
À quand remonte le temps passé avec les
versions de vous-même, notamment celles de votre enfance et de votre adolescence ?
La routine de la vie d’adulte vous a
éloigné de ces différents personnages qui ont constitué la trame de votre vie à
ce jour. En étant la même personne, vous êtes pourtant plusieurs versions de
vous-même, différentes, des notes d’une même mélodie, les facettes d’un même
diamant.
Souvenez-vous des versions qui avaient la
fougue de vivre, la soif d’aventure où l’absence de la peur favorisait la
fraîcheur et la simplicité des premières fois, des premières rencontres, des premiers
voyages. Aujourd’hui, votre version est peut-être plus fade. Est-elle encore en
couleurs ? La beauté des paysages qui coupent le souffle vous
émerveille-t-elle encore ? Vous êtes-vous perdu au cours du chemin ?
Dans l’affirmative, allez-vous vous retrouver, retrouver les émois qui vous
faisaient vibrer, vous sentir en vie ?
Ces questions risquent de vous rendre triste
ou nostalgique, mais une rétrospective de soi-même peut ouvrir de nouveaux
horizons. Avec un peu de recul, que vous dit votre reflet dans le miroir le matin ?
Les seuls mots à entendre, ce sont les vôtres ; les seuls conseils à suivre,
sont ceux que l’on se donne soi-même ; les seuls rêves à poursuivre, sont ceux
qu’on a envie de réaliser. La vie est courte…
Se libérer du quotidien pour mettre en
présence sa vision à celle des autres permet de regarder le monde avec un
regard élargi. Se libérer du quotidien offre de prendre du recul, de raviver
les passions oubliées, de retrouver la route des rêves de l’enfance. Se libérer
du quotidien remplace la prévisibilité par une nouvelle spontanéité, remplace
le sédentaire par le nomade. Les responsabilités quotidiennes, venues avec la vie
adulte, ont mis fin à la fougue des jeunes années.
Prenez-vous le temps de regarder de temps à
autre les photos de vos vacances, prises souvent à la va-vite dans le
tourbillon des voyages organisés ? Votre œil se souvient-il de votre
créativité ? Aujourd’hui, la censure et les interdits guettent nombre
d’activités. À quand remontent vos derniers éclats de rire, votre dernier
voyage, la dernière fois que vous avez
fait l’amour, votre dernière journée de farniente, votre dernier sourire à la
vie ? Vos…
Qu’est devenue votre légende personnelle
innée, enfouie sous tous les conditionnements familiaux, sociétaux et religieux ?
Paolo Coelho a écrit un jour : « Lorsque
tu voyages, tu fais une expérience très pratique de l’acte de renaissance. Tu
te trouves devant des situations complètement nouvelles, le jour passe plus
lentement et, la plupart du temps, tu ne comprends pas la langue que parlent
les gens. Exactement comme un enfant qui vient de sortir du ventre de sa mère.
Dans ces conditions, tu te mets à accorder beaucoup plus d’importance à ce qui
t’entoure parce que ta survie en dépend. Tu deviens plus accessible aux gens,
car ils pourront t’aider dans des situations difficiles. Et tu reçois la
moindre faveur des Dieux avec une grande allégresse, comme s’il s’agissait d’un
épisode dont on doit se souvenir sa vie restante. »
Prenez-vous le temps de vous poser les « bonnes »
questions ? Avez-vous mis en priorité dans votre vie les « gros
cailloux » dont parle un certain Vieux Professeur ? Si vous avez
donné priorité aux peccadilles, vous avez gaspillé un temps précieux au
détriment des éléments importants de votre vie.
Prenez le temps de rire, d’aimer, de vivre.
Appelez à la rescousse les versions de vos jeunes années. Elles font partie de
vous, quelque part entre votre cœur et votre tête. Faire le choix du bonheur
est toujours possible !...
Les rêves existent pour être réalisés dans
le chemin de vie de chacun. Tous différents, ils s’affligent du temps qui passe,
car la vie est courte et que les choses importantes sont noyées dans le
tourbillon de l’existence rendu chaotique par les politiciens et les gouvernements
qui n’ont cure du bonheur du citoyen…
Il faut savoir écarter ses peurs, choisir
et prendre des décisions. Ne troquez pas votre liberté contre les peurs psychologiques…
Merci à Élodie…
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