mercredi 27 mai 2020
La situation actuelle est une perversion de la médecine, une maltraitance de populations entières privées de véritables soins et livrées au pouvoir arbitraire, non des médecins de terrain expérimentés, mais de l’administration et de la police...
Dr
Jean-Michel CRABBÉ
Qualifié
en Médecine Générale et biologie appliquée aux sports
21 C,
rue Jean Wyrsch
25 000
Besançon
tél :
+33 3 81 50 39 93 – gsm :
+33 6 80 20 32 48
Conseil
de l’Ordre des Médecins du Doubs,
Copie :
M. Pierre Laurent, L’Est Républicain,
Besançon,
le 13 mai 2020
Monsieur
le président, mes chers confrères,
Dans le contexte épidémique
covid-19, j’ose rappeler des faits incontestables qui devraient être connus de
tous à propos des épidémies.
Au début du XXe siècle, au
plus fort de l’épidémie de tuberculose, un confrère a écrit ceci : « Au sanatorium de Bligny, où tout le monde vit en promiscuité avec les malades, le Dr Guinard n’a jamais vu, ni dans le personnel, ni dans les
familles du personnel, un seul cas de tuberculose pouvant être attribué à une contamination dans un service
du sanatorium. » (Larousse médical illustré 1924, page 1258/1400).
Dans les années 1920, le
personnel médical soignait les tuberculeux sans gants, sans masques, sans
matériel à usage unique, et il n’était pas contaminé. Après la Deuxième Guerre
mondiale, alors que l’épidémie régressait, les autorités sanitaires ont
présenté la tuberculose comme une maladie très contagieuse, imposé des règles
sanitaires rigoureuses, et rendu obligatoire la vaccination par le BCG sans
apporter la preuve de son utilité (La Recherche, n° 356, septembre 2002).
En 2003, dans un service
parisien de patients immunodéprimés, un cas de tuberculose très contagieuse
chez un soignant n’a donné lieu à aucune contamination parmi les 180 patients
très fragiles et les membres du personnel soignant exposés (BEH n° 10-11, 18
mars 2003).
Comme une majorité écrasante
de mes collègues et du personnel soignant, j’ai exercé 45 ans dans le milieu
médical sans protections particulières, j’ai traversé des dizaines d’épidémies de
grippe très contagieuses sans vaccin, sans jamais être contaminé par la grippe
ou par aucune autre maladie transmise par un patient. Comme mes collègues, j’ai
constaté que la majorité des maladies infectieuses ne sont absolument pas
contagieuses et que dans les familles, il y a rarement plus d’un malade à la
fois. Nous sommes tous exposés quotidiennement à des milliards d’agents
infectieux sans jamais contracter la moindre maladie, y compris à un âge très
avancé.
L’histoire des grandes
épidémies (Pr J-Ch Sournia, revue du Palais de la découverte – Vol. 15 – N° 146)
nous enseigne que les phénomènes de contagion – peste, choléra, tuberculose, etc. – n’ont jamais respecté les lois statistiques que nos épidémiologistes utilisent pour justifier des règles de confinement et d’hygiène à toute la
population.
Il est amplement démontré
que la notion de contagion pastorienne, qui fait la loi aujourd’hui, est
inexacte et appliquée sans aucun discernement. En pratique, le terrain est
essentiel.
De nombreux facteurs fragilisent
un individu. Certains sont endogènes comme l’âge, les spécificités génétiques,
les antécédents, les carences, l’hygiène individuelle. D’autres facteurs sont
exogènes comme les stress physiques, l’épuisement professionnel et le travail
de nuit, l’exposition à des toxiques et la pollution atmosphérique, les effets
secondaires de médicaments ou de vaccins. Même un stress psychologique diminue
l’amplitude respiratoire, provoque une stagnation de l’air alvéolaire et
favorise la pullulation du bacille de la tuberculose et d’autres agents infectieux
comme ce coronavirus.
Depuis très longtemps, on
sait que la meilleure vaccination, c’est un ou deux ans d’allaitement maternel,
grâce auquel la mère transmet ses propres cellules immunitaires à l’enfant
qu’elle allaite (Pouvert C. et coll., Immunologie fondamentale et immunopathologie,
Marketing, 1991).
La
situation actuelle est une perversion de la médecine, une maltraitance de
populations entières privées de véritables soins et livrées au pouvoir
arbitraire, non des médecins de terrain expérimentés, mais de l’administration
et de la police. Cette fausse conception des épidémies et de la contagion est le
prétexte à la mise en place d’un système répressif à l’échelle de la planète.
Ce système maltraite les jeunes, les travailleurs, les personnes âgées, il
réduit l’humanité en esclavage, il neutralise les relations sociales et familiales
indispensables à la vie et crée une hystérie collective.
Aujourd’hui, les hommes
sentent que notre société va mal, et ils ont peur. Le non-sens règne partout
avec le scientisme, le consumérisme, l’inversion des valeurs traditionnelles,
la violation des lois de la nature, la perversion de la notion de famille et de
communauté. Le respect des lois naturelles, cela s’appelle la Sagesse, et quand
l’humanité viole la Sagesse, elle se met en danger. Alors, avec ou sans
confinement, l’humanité s’expose à être ravagée par une épidémie.
Recevez mes meilleures
salutations confraternelles,
Dr
Jean-Michel Crabbé
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