De bon matin, le ciel est bouillonnant. La température
estivale s’installe. Les vagues s’écrasent fortement sur la plage réduite par
la forte marée. Les hirondelles ont déserté la matinée car le vent a repris de
la force.
Maintenant que l’épidémie semble se calmer, les politiciens
reprennent leurs vieilles habitudes pour continuer leur cirque. Les gouvernements
continuent dans leur lancée liberticide, ils ont du mal à délaisser leur
« super-pouvoir », leur toute-puissance et leur contrôle sur les
populations ; le pouvoir est grisant.
Il est peut-être aussi temps de réfléchir sur quelques
notions qui semblent avoir été totalement ignorées pendant cette période, tant le
soi-disant consensus semble général sur celles-ci : le risque, la
sécurité, le vivre ensemble, etc.
J’aborderai la notion de risque. Une question que nous ne
nous posons plus : est-il de la compétence des Etats d’assurer les
populations contre les risques ? Et à quel niveau ce risque est-il toléré
ou non ? De plus, jusqu’où les Etats doivent-ils aller pour nous assurer
contre le risque ?
En premier lieu, il faut préciser que le risque est inhérent
à l’existence. Dès notre naissance, le risque est toujours là. Ensuite, il faut
aussi spécifier que la tolérance au risque est différente selon les personnes.
Une autre remarque, chacun prend une assurance automobile, maison, etc. parce que
c’est la loi ; cependant, elle est différente car elle dépend de
nos revenus et aussi de notre estimation des risques. Les sociétés d’assurance
aussi calculent ces risques selon des critères financiers. Dans ces conditions,
l’Etat aussi intervient en cas de force majeure, par exemple suite à une
catastrophe naturelle.
Revenons à la notion de risque. Quel est le niveau tolérable
pour maintenir le maximum d’assurance contre les risques ? Par exemple,
lors du pic de l’épidémie, les gouvernements ont estimé que le masque n’était
pas nécessaire parce que les risques étaient minimes. Puis, dans la phase de
déconfinement, les autorités ont revu les risques et ont imposé le port du
masque. Bien sûr, il y avait aussi une raison financière à cela, pendant
l’épidémie, il n’y avait pas assez de masques pour tous ; il n’y en avait
même pas assez pour les hôpitaux !
Si nous regardons de près ce phénomène, je constate que
l’obligation des assurances auto et habitation d’une part et l’obligation du
port du masque d’autre part conduisent les populations à une
diminution de leur responsabilité personnelle. Cette réduction de l’évaluation
des risques par les gens a des conséquences graves.
D’abord, le port du masque offre une fausse sécurité pour
les personnes, étant donné qu’elles l’utilisent souvent de façon
inadéquate : les mains touchent souvent le tissu, enlevé et remis pour
fumer une cigarette, etc. Chacun peut en faire le constat lui-même. Ensuite, les
assurances pour les automobiles donnent une fausse confiance aux conducteurs.
Combien de fois, je vois des automobilistes oublier la prudence et préférer forcer le destin parce que c’est leur droit. Bien sûr, ils oublient en
passant un des éléments fondamental de la vie en société : la courtoisie.
Le droit n’est pas une excuse pour manquer de civisme avec les
autres. La sécurité n’est pas une excuse non plus pour réduire le vivre
ensemble en parquant les gens pendant le confinement, en les déshumanisant avec
des masques et en les marquant avec des applications de détections des malades
du covid19.
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