jeudi 28 mai 2020

Confinement jour 75 : Jeudi 28 Mai 2020




De bon matin, le ciel est bouillonnant. La température estivale s’installe. Les vagues s’écrasent fortement sur la plage réduite par la forte marée. Les hirondelles ont déserté la matinée car le vent a repris de la force.



Maintenant que l’épidémie semble se calmer, les politiciens reprennent leurs vieilles habitudes pour continuer leur cirque. Les gouvernements continuent dans leur lancée liberticide, ils ont du mal à délaisser leur « super-pouvoir », leur toute-puissance et leur contrôle sur les populations ; le pouvoir est grisant.

Il est peut-être aussi temps de réfléchir sur quelques notions qui semblent avoir été totalement ignorées pendant cette période, tant le soi-disant consensus semble général sur celles-ci : le risque, la sécurité, le vivre ensemble, etc.

J’aborderai la notion de risque. Une question que nous ne nous posons plus : est-il de la compétence des Etats d’assurer les populations contre les risques ? Et à quel niveau ce risque est-il toléré ou non ? De plus, jusqu’où les Etats doivent-ils aller pour nous assurer contre le risque ?

En premier lieu, il faut préciser que le risque est inhérent à l’existence. Dès notre naissance, le risque est toujours là. Ensuite, il faut aussi spécifier que la tolérance au risque est différente selon les personnes. Une autre remarque, chacun prend une assurance automobile, maison, etc. parce que c’est la loi ; cependant, elle est différente car elle dépend de nos revenus et aussi de notre estimation des risques. Les sociétés d’assurance aussi calculent ces risques selon des critères financiers. Dans ces conditions, l’Etat aussi intervient en cas de force majeure, par exemple suite à une catastrophe naturelle.

Revenons à la notion de risque. Quel est le niveau tolérable pour maintenir le maximum d’assurance contre les risques ? Par exemple, lors du pic de l’épidémie, les gouvernements ont estimé que le masque n’était pas nécessaire parce que les risques étaient minimes. Puis, dans la phase de déconfinement, les autorités ont revu les risques et ont imposé le port du masque. Bien sûr, il y avait aussi une raison financière à cela, pendant l’épidémie, il n’y avait pas assez de masques pour tous ; il n’y en avait même pas assez pour les hôpitaux !

Si nous regardons de près ce phénomène, je constate que l’obligation des assurances auto et habitation d’une part et l’obligation du port du masque d’autre part conduisent les populations à une diminution de leur responsabilité personnelle. Cette réduction de l’évaluation des risques par les gens a des conséquences graves.

D’abord, le port du masque offre une fausse sécurité pour les personnes, étant donné qu’elles l’utilisent souvent de façon inadéquate : les mains touchent souvent le tissu, enlevé et remis pour fumer une cigarette, etc. Chacun peut en faire le constat lui-même. Ensuite, les assurances pour les automobiles donnent une fausse confiance aux conducteurs. Combien de fois, je vois des automobilistes oublier la prudence et préférer forcer le destin parce que c’est leur droit. Bien sûr, ils oublient en passant un des éléments fondamental de la vie en société : la courtoisie.

Le droit n’est pas une excuse pour manquer de civisme avec les autres. La sécurité n’est pas une excuse non plus pour réduire le vivre ensemble en parquant les gens pendant le confinement, en les déshumanisant avec des masques et en les marquant avec des applications de détections des malades du covid19.

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