Le ciel est transparent, une brume rosâtre se lève à
l’horizon. Un voilier a jeté son ancre dans la baie d’Aguadulce. La mer coule
comme un étang ou un lac de montagne. Les hirondelles font les folles dans les
airs.
Actuellement, dans de nombreux pays, nous vivons ce que les
politiciens nomment le déconfinement. Ce processus doit logiquement nous
conduire vers une vie normale. Lorsqu’il y a eu la crise sanitaire, les
gouvernements ont mis en place des politiques d’exception sous couvert de
lutter contre l’épidémie du covid-19. Ils ont prétendu qu’ils avaient besoin
de pouvoirs extraordinaires pour mener à bien le confinement et sauver des
vies. Maintenant que nous sommes dans le mouvement du déconfinement les mêmes
gouvernements prétendent qu’ils ont encore besoin de l’Etat d’Urgence Sanitaire
pour mener à bien la fin de l’opération de déconfinement vers la vie normale.
En quoi, les lois d’exception sont-elles nécessaires pour
quitter le confinement ? Si l’objectif est de revenir à la vie normale, pourquoi les gouvernements doivent-ils conserver des pouvoirs extraordinaires
de coercitions et de répressions envers les populations ? N’est-ce pas les
populations les victimes de ce virus ? En plus, de subir la violence de la
maladie, les citoyens subissent aussi la répression gouvernementale envers les
citoyens ! N’est-ce pas un paradoxe qu’en temps d’épidémie et dans une
démocratie que les citoyens soient les victimes des exactions des
politiciens ?
Une personne de mon entourage m’a dit : « Le
déconfinement est pire que le confinement. » Bien triste constat en effet, de
voir que le processus de retour à la vie normale se déroule dans des conditions
déplorables, comme un harcèlement psychique envers les populations de la part
des politiciens. Cela devient une maltraitance psychique continuelle de la part
de nos gouvernements. Les gens sont moralement épuisés ! J’entends de
nombreuses personnes qui me font part de pensées de suicide ou de déprime.
L’ambiance est en permanence plombée par un flot d’informations contradictoires
provenant des médias, alimenté par des politiciens plus préoccupés par leur
carrière que par la santé des citoyens.
Comment en sommes-nous arrivés à ce point ? Premièrement,
le pouvoir. Pendant plus de deux mois, les gouvernements ont muselé les
citoyens, plus de grognes, plus de manifestations, plus d’oppositions… le
parfait bonheur pour les politiciens… des populations dociles et malléables à
merci ! Deuxièmement, le besoin de reconnaissance. Les gouvernements qui
ont mis en place le confinement soi-disant pour sauver des vies attendent une
reconnaissance des populations. Au lieu de cela, ce sont des polémiques pour tout et pour rien. Troisièmement, les mensonges. Maintenant, les vérités commencent
à parvenir aux oreilles des citoyens, des vérités que les gouvernements ont
bien essayé de cacher par leurs mensonges, comme le confinement, l’utilisation du
masque, etc. Quatrièmement, règlement de compte des politiciens. Le
gouvernement, sous couvert d’Etat d’Urgence Sanitaire, essaie de faire passer
des lois, des règlements qu'ils ne pourraient pas faire passer dans une législation ordinaire. Il
profite aussi pour s’occuper de problèmes de façon autoritaire, impossible sous
un régime normal. Chaque pays possède ses petits problèmes.
Personnellement, je suis las de ces politiciens. J’en ai
marre de leur cirque. Souvent j’entends dire qu’il vaut mieux un gouvernement
que le chaos sans gouvernement. Je ne suis pas d’accord. De nombreux pays
démocratiques ont eu des problèmes constitutionnels, n’ont pas eu de
gouvernement pendant des mois et le monde ne s’est pas effondré pour autant. Parfois, j’ai
entendu dire que cela fait du bien de ne plus les entendre cancaner tous ces
politiciens. Le problème de nos démocraties, ce n’est pas la crise sanitaire, la
crise économique ou la crise financière : le problème, c’est les
politiciens.
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