jeudi 21 mai 2020

Confinement jour 68 : Jeudi 21 Mai 2020




Le ciel est transparent, une brume rosâtre se lève à l’horizon. Un voilier a jeté son ancre dans la baie d’Aguadulce. La mer coule comme un étang ou un lac de montagne. Les hirondelles font les folles dans les airs.



Actuellement, dans de nombreux pays, nous vivons ce que les politiciens nomment le déconfinement. Ce processus doit logiquement nous conduire vers une vie normale. Lorsqu’il y a eu la crise sanitaire, les gouvernements ont mis en place des politiques d’exception sous couvert de lutter contre l’épidémie du covid-19. Ils ont prétendu qu’ils avaient besoin de pouvoirs extraordinaires pour mener à bien le confinement et sauver des vies. Maintenant que nous sommes dans le mouvement du déconfinement les mêmes gouvernements prétendent qu’ils ont encore besoin de l’Etat d’Urgence Sanitaire pour mener à bien la fin de l’opération de déconfinement vers la vie normale.

En quoi, les lois d’exception sont-elles nécessaires pour quitter le confinement ? Si l’objectif est de revenir à la vie normale, pourquoi les gouvernements doivent-ils conserver des pouvoirs extraordinaires de coercitions et de répressions envers les populations ? N’est-ce pas les populations les victimes de ce virus ? En plus, de subir la violence de la maladie, les citoyens subissent aussi la répression gouvernementale envers les citoyens ! N’est-ce pas un paradoxe qu’en temps d’épidémie et dans une démocratie que les citoyens soient les victimes des exactions des politiciens ?

Une personne de mon entourage m’a dit : « Le déconfinement est pire que le confinement. » Bien triste constat en effet, de voir que le processus de retour à la vie normale se déroule dans des conditions déplorables, comme un harcèlement psychique envers les populations de la part des politiciens. Cela devient une maltraitance psychique continuelle de la part de nos gouvernements. Les gens sont moralement épuisés ! J’entends de nombreuses personnes qui me font part de pensées de suicide ou de déprime. L’ambiance est en permanence plombée par un flot d’informations contradictoires provenant des médias, alimenté par des politiciens plus préoccupés par leur carrière que par la santé des citoyens.

Comment en sommes-nous arrivés à ce point ? Premièrement, le pouvoir. Pendant plus de deux mois, les gouvernements ont muselé les citoyens, plus de grognes, plus de manifestations, plus d’oppositions… le parfait bonheur pour les politiciens… des populations dociles et malléables à merci ! Deuxièmement, le besoin de reconnaissance. Les gouvernements qui ont mis en place le confinement soi-disant pour sauver des vies attendent une reconnaissance des populations. Au lieu de cela, ce sont des polémiques pour tout et pour rien. Troisièmement, les mensonges. Maintenant, les vérités commencent à parvenir aux oreilles des citoyens, des vérités que les gouvernements ont bien essayé de cacher par leurs mensonges, comme le confinement, l’utilisation du masque, etc. Quatrièmement, règlement de compte des politiciens. Le gouvernement, sous couvert d’Etat d’Urgence Sanitaire, essaie de faire passer des lois, des règlements qu'ils ne pourraient pas faire passer dans une législation ordinaire. Il profite aussi pour s’occuper de problèmes de façon autoritaire, impossible sous un régime normal. Chaque pays possède ses petits problèmes.

Personnellement, je suis las de ces politiciens. J’en ai marre de leur cirque. Souvent j’entends dire qu’il vaut mieux un gouvernement que le chaos sans gouvernement. Je ne suis pas d’accord. De nombreux pays démocratiques ont eu des problèmes constitutionnels, n’ont pas eu de gouvernement pendant des mois et le monde ne s’est pas effondré pour autant. Parfois, j’ai entendu dire que cela fait du bien de ne plus les entendre cancaner tous ces politiciens. Le problème de nos démocraties, ce n’est pas la crise sanitaire, la crise économique ou la crise financière : le problème, c’est les politiciens.

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